L’Ariège est un département méconnu, déshérité et économiquement sinistré. Il offre pourtant des paysages magnifiques et de remarquables témoignages historiques. Son nom vient de la rivière principale qui le traverse.
sur le Mont Fourcat, Ariège
Le département remonte à la Révolution Française. En effet, il correspond à une composition artificielle de quatre régions, géographiquement et historiquement distinctes.
Sud du Bassin Aquitain
Au nord, s’étend la plaine toulousaine jusqu’à la sous-préfecture Pamiers.
Cette cité ouvrière est d’ailleurs la capitale économique du département. Son emplacement sur la route d’Andorre, non loin des cités du pastel comme Mazères ou Mirepoix, explique sa richesse passée. Cette zone de plaine marque effectivement le sud du Bassin Aquitain. Géographiquement et historiquement liée à Toulouse, elle vit aujourd’hui de l’attractivité de la métropole.
Ariège béarnaise
Saint-Lizier, maison à colombages
à l’Ouest, le Couserans reste attaché au Béarn. Cette zone montagneuse reste enclavée et rurale. Elle a néanmoins gardé son identité. Y cohabitent paysans Gascons d’un autre temps et néo ruraux. On les voit au marché du samedi. Celui-ci occupe en fait toute la ville de Saint-Girons. Plus loin dans la vallée, au-delà de la belle cité médiévale de Saint-Lizier et de son Palais des Evêques, se succèdent de jolis villages comme Balagué où a été tourné le retour de Martin Guerrehttp://cineteve.com/films/martin-guerre-le-retour-au-village/
rue de Saint-Lizier
Monts’d’Olmes et terres languedociennes
A l’Est, commence le Languedoc. Après la jolie bastide médiévale de Mirepoix, s’annoncent le Château de Lagarde et Camon, le seul village « pittoresque » du coin. Typiquement, cette classification nationale prestigieuse ne lui sert à rien. En effet, aucune boutique, aucun café ne vient profiter des retombées touristiques. Car l’Ariège ne brille pas par son dynamisme économique.
Juste au Nord, le Donnezan aux montagnes replantées de sapinières est une région austère, où se réfugièrent les Cathares. Même si le département voisin de l’Aude s’est accaparé la dénomination de chemins cathares, ici aussi les purs ou hérétiques ont été actifs. Aujourd’hui, Les petits centres urbains périclitent dans cette zone oubliée des confins de la France.
Chateau de Montségur
Haute Ariège du Comté de Foix
Foix, autrefois à la tête d’un puissant Comté pyrénéen est à présent une petite ville tranquille et administrative dominée par l’ombre impressionnante de son château.
Chateau de Foix, Préfecture de l’Ariège
Plus au sud, commence le domaine de la Haute Ariège. Les sommets pyrénéens et les belles vallées, d’Ax et du Vicdessos abondent en exceptionnelles grottes préhistoriques, telles Niaux, Bédeihlac, Lombrives et La Vache.https://ariege.com/decouvrir-ariege/les-4-pays-ariegeois
C’est aussi le domaine de la montagne, des stations de ski dont Ax les Thermes. La route mène jusqu’en Andorre. Au delà, on bascule vers l’Espagne. Cette zone frontalière reste marquée par des vestiges industriels. Ceux-ci longent la route, au pied des sommets.
Alors que le Royaume-Uni recommence une vie de célibat loin de l’Europe, il est temps de partir en explorer les rives et paysages.
la superbe cathédrale de Gloucester
Installée depuis quelques temps au Royaume-Uni , d’abord à Bristol puis à Londres, j’ai naturellement commencé par la côte Ouest avant de me livrer à une exploration plus large du pays. Je vous propose donc de me suivre de l’autre côté de la Manche. Ma série sur Bristol est quasi terminée. Il me faut maintenant rédiger les notes prises dans la région avoisinante avant de m’attaquer à Londres.
Londres, toujours
Londres, depuis la City
Car Londres reste envers et contre tout La destination la plus prisée des touristes de l’extérieur comme de l’intérieur du Royaume-Uni. L’idée est donc de vous faire partager mes itinéraires et coups de coeur de la capitale anglaise, des docks aux banlieues résidentielles de Richmond et Kew. Au delà des images d’Epinal de Big Ben ou du British Museum, de Buckingham Palace et des grands parcs, la capitale britannique offre des facettes fort diverses. Riche de nombreux musées, elle évolue en outre constamment.
La Côte Ouest
Cette section est pour l’instant la seule renseignée et comporte déjà une série d’articles sur Bristol mais aussi sur la région. J’ai à coeur de vous faire découvrir les exceptionnelles cathédrales médiévales de Wells , Gloucester ou Salisbury. Tandis que Bath nous permettra de rafraichir nos souvenirs dans un bain d’époque romaine. La ville foisonne également de belles constructions du XVIIIeme siècle. https://visitesfabienne.org/bath/
Et il me faut mettre en ligne quelques articles sur des territoires plus éloignés, tel le Pays de Galles.
Tant que le Royaume restera uni, ses îles constitueront un joyau. De l’Ecosse à l’Irlande, des visites nous permettront d’explorer chateaux abandonnées ou non, sites naturels. Mais je m’attacherai également à vous présenter la grande poussée chrétienne perceptible dans les églises les plus reculées. Nous irons également à la rencontre des Romains dont les limites se situaient au Sud de la Scotia.https://hadrianswallcountry.co.uk/
Avant tout soyez conscients que malgré le climat, la plage, le soleil, la musique et le rhum, s’installer à Cuba no es facil…..
La difficile recherche d’un toit pour s’instalelr à Cuba
S’installer à Cuba quand on vient travailler
No es facil parce que si vous venez sans travail il n’est pas facile d’en trouver un. Parce qu’il va déjà falloir obtenir un visa et sans travail on n’a pas de visa de travail….Et venir avec un visa de tourisme pour chercher du travail puis ressortir pour transformer votre visa en visa de travail est un peu olé olé…Bref vous l’aurez compris occupez-vous déjà d’avoir un travail puis du visa…Si maintenant vous suivez/ accompagnez/ retrouvez quelqu’un, vous jouirez d’un visa de tourisme à renouveler ou d’un visa d’accompagnant qui ne vous donnera pas droit à travailler.
Pour toutes ces démarches et les premiers pas, il est judicieux de contacter l’association Cuba Accueil qui propose un livret d’adresses : Cuba Accueil – La France à Cuba
Une fois les soucis de travail, de visas passés, il va falloir obtenir une carte de résident (à renouveler) qui fera de vous des résidents temporaires. Vous en obtiendrez quelques avantages (les entrées dans les musées en monnaie nationale notamment).
rue commerçante à Cuba
Se loger pour s’installer à Cuba
Puis, vont commencer les recherches de maisons, quasi introuvables en ce moment où la Havane explose face à l’afflux d’étrangers. En général les expats se retrouvent autour de Miramar, Siboney, voire pour les plus gâtés Cubanacan. Tous ces quartiers se situent à l’ouest de la ville. Si les budgets ne sont pas trop différents entre une maison et un appartement n’oubliez pas cependant qu’il faudra provisionner un jardinier, un gardien, voire un pisciniste…
Les reroupements étrangers doivent beaucoup à l’emplacement des 4 écoles internationales : Francaise à Siboney, internationale et espagnole et russe à Miramar.
Une fois les enfants inscrits, le conjoint au travail, il va falloir nourrir tout ce beau monde.
S’alimenter
S’installer à Cuba, c’est aussi comprendre comment s’approvisionner. Ainsi les supermarché. Le mot ne correspond pas à Cuba à ce qu’il recouvre ailleurs sauf si vous arrivez d’Afrique ou d’Afghanistan…En guise de supermarchés il vous faudra faire le tour d’une foultitude de petits magasins pour remplir vos placards, les plus connus étant .
Pour les légumes et fruits, les marchés les mieux achalandés se trouvent calle 42 et 19 (Playa), et 19 et B au Vedado. Sinon vous trouverez une multitude de petits vendeurs et marchés. Une fois installés, votre réseau vous permettra peu à peu de localiser viande, poisson etc…. Le poisson, les pommes de terre, les crustacés ne se vendent pas de manière officielle. Pour le pain et les gateaux si vous avez vraiment besoin de saveurs à la française :
Ne pas négliger les ventes d’expatriés en partance. Il faudra néanmoins vous méfier. Cuba est peut-être le seul pays au monde où les équipements usagés sont vendus plus chers que neufs…Incroyable ce qu’on peut voir sous prétexte de pénuries…
On peut faire des trouvailles dans les bazars internationaux. Il faut auussi faire marcher le réseau, je connais untel qui connait untel…Pas toujours facile mais incontournable…Les annonces de l’école, de l’ambassade voire de l’Alliance française sont souvent indispensables.
Il y a des magasins de meubles à la Puntilla, à la Galerie du Paseo etc…. et des antiquaires qui ne proposent plus grand-chose de bien ancien. Surtout les tarifs sont indexés sur les gouts du continent américain. Avec la chute des prix des meubles et objets anciens en France, ne comptez certainement pas faire des affaires. D’autant que si vous dégottez une belle affaire vous ne pourrez vraisemblablement pas la sortir du pays !!!
Bref s’installer à Cuba n’est pas qu’une partie de plaisir.
Sous ce titre, l’idée est de faciliter le voyage, l’installation, mais aussi et surtout la compréhension de l’Ile. Je ne me substituerai pas aux sites, blogs, agences spécialisés. Mais je me contenterai de donner mes tips personnels sur la question.
Des conseils ou des idées pour un Cuba facil, ou un peu plus facile
Pour avoir vécu 3 ans à la Havane, et 3 ans en province j’ai pu expérimenter un certain nombre de difficultés. Car comme le disent les Cubains no es facil…Ces difficultés concernent entre autres les déplacements, le logement , les télécommunications et l’approvisionnement.
L’idée de ce Cuba facil consiste donc à dresser l’inventaire de tout ce qui risque de surprendre, et d’agacer le voyageur mais aussi le résident. La liste n’est bien sûr pas exhaustive et chacun trouvera amplement de quoi lui plaire ou lui déplaire dans le pays.
Vous pouvez donc piocher dans mes conseils ou les trouver inutiles. Vous êtes également bienvenus pour apporter votre contribution. Dans mes dernières relectures j’ai essayé de gommer les tarifs, sujets à trop de hausses. J’espère ne pas avoir laissé trop d’imprécisions.
Prix et salaires
Parlons déjà d’argent. Le pays vit avec deux monnaies, en fait trois. Cette schizophrénie vient de la volonté et l’impossibilité du gouvernement de disposer d’une monnaie indépendante.
Le dollar, qui reste néanmoins l’étalon de référence, étant interdit, une double devise s’est mise en place. D’une part le CUP, ou peso cubain qui est la vraie monnaie des cubains. Il représente l’unité de paiement des très maigres salaires locaux (en moyenne $15 par mois). Il n’est utile que sur les marchés locaux et dans les petites boutiques d’état. Celles dans lesquelles les Européens ne rentrent que par curiosité ethnologique. https://www.tourdumonde5continents.com/argent-bureaux-de-change-budget-quil-faut-savoir-daller-a-cuba/
Tout le reste de l’économie tourne avec des CUC, pesos convertibles. Le tourisme bien sûr mais aussi la vente et l’achat de biens et services « normaux ». Par normaux j’entends de standard à peu près occidental avec des prix souvent très supérieurs à ce que l’on rencontre sur nos marchés européens. Je nuance ici beaucoup la normalité car dans ces produits et tarifs dits normaux (habituels pour nous serait plus adéquat) j’inclue les produits d’entretien de mauvaise qualité, les céréales dépassant la date de péremption, les télécommunications. Tous ces produits et services nouveaux à Cuba et qui, quel que soit leur fraicheur ou leur qualité, marquent déjà un réel progrès pour les locaux.
Sachant qu’il faut 24 CUP pour 1 CUC vous mesurez combien la vie est dure pour les Cubains et comment peut être considéré le touriste ou étranger venant d’un pays développé. Dès lors, inutile de préciser que malgré les rapports élogieux sur la sécurité du pays, nul n’est besoin de tenter par trop d’ostentation. De même, il vaut mieux changer de l’argent dans les endroits sécurisés même si la queue aux banques, à l’aéroport est trop longue. Ou accepter le taux de change hurissant des hôtels.
Bref à Cuba rien n’est simple mais on peut aussi essayer de vivre un Cuba facile….
J’ai passé 6 ans à Cuba. J’y ai travaillé pour des agences de tourisme françaises et ai guidé de nombreux touristes. D’où ces quelques pages sur Cuba, conseils et itinéraires.
Avant de partir, je vous conseille de préparer votre circuit et de réserver vos hébergements. Attention la capacité de ceux-ci étant inférieure à la demande, vous risquez de petites déceptions à l’arrivée (changement de dernière minute, overbooking…)
itinéraire La Havane-Trinidad-Santa Clara-Plages-Havane
Un exemple d’itinéraire :
-J1 : arrivée en soirée à l’aéroport de la Havane,. Armez-vous de patience pour la douane et les rayons X (arrivée et départ). Rangez tous les petits objets dans des poches. En effet, tout a tendance à glisser hors du tapis…. L’arrivée peut durer longtemps. Il y a des chariots au fond des halls d’arrivée. Transfert vers votre casa ou hôtel (30mn)
-J2: départ pour Vinales, sur la route, arrêt éventuel à Pinar del Rio
J3: Le lendemain, départ par Soroa puis Las Terrazas. Belles balades . Retour sur la Havane
J4 et 5 : la Havane visite, sous forme de promenade à pied, du cœur historique de La Havane, du Centro, ou des Musées (voir les différentes rubriques)
Si vous voulez vraiment sentir le Cuba des Cubains : rue Rafael jsute sur la droite du Grand Théatre Vous arriverez à la frontière de la ville touristique et de la ville cubaine, l’ambiance n’a rien à voir. Pour un bain cubain continuez San Rafael jusqu’à l’avenue perpendiculaire (Galliano) vous en prendrez plein le nez et les oreilles, mais asi es Cuba !!!!
J 6 Route vers Playa Larga (3h de route,). Halte snorkelling un peu avant Puenta Perdiz (plage gratuite) ou à Playa Larga ou à Caleta Buena à côté de Playa Giron. Visite du musée de Playa Gijon (baie des cochons). Route vers Cienfuegos (1h30 – 78km). Nuit à Cienfuegos.
J7 : Route vers Trinidad (1h30 de route, 85km), visite et nuit à Trinidad
J8 : Valle de los Ingenios , anciennes exploitations sucrières, Route vers Sancti Spiritus (2h), après midi et nuit à Sancti Spiritus
J10 : départ de Sancti Spiritus pour Santa Clara, arrêt et retour sur la Havane (4h) (éventuellement rajouter 2 jours pour profiter de la merveilleuse plage de Varadero. (2h de la Havane)
Des conseils pratiques
Attention au courant ! prises en 110 (américaines non anglaises)
Très peu d’internet, il vous faudra acheter des cartes etecsa à l’hôtel pour vous connecter si votre forfait ne passe pas
Evitez de changer de l’argent à l’aéroport, la queue n’en finit pas (kiosque à l’extérieur de l’aéroport). A La rigueur ce sera plus simple à l’hôtel, ou avec le chauffeur.
Téléchargez maps.me plus utilisable que Google maps à Cuba (offline)
Munissez-vous de ce dont vous avez besoin (livres, soin, biscuits, crème solaire, kleenex, nettoyant anti-bactérien…) vous risquez de ne pas trouver sur place
Prévoyez 3h d’avance à l’aéroport tout en sachant qu’il n’y a quasiment pas de boutique, que le « salon » ressemble à un mauvais café non refait depuis les années 1950 et que les en-cas y sont à pleurer….
Repas du soir environ 10CUC.Casas Particolares 25 à 40 CUC. Les casas peuvent s’occuper de réserver les taxis. Eviter le taxi collectif (qui vous prend en dernier et vous pose en dernier – plus rapide sur la route mais temps total le même) Petits déjeuners 5 CUC/ pers
Pour ceux qui veulent absolument louer une voiture (ce que je ne conseille pas du tout )http://www.booktocuba.com/
Comme le disent les guides, Cuba est un lieu sans soucis sanitaires. Les sites officiels ne s’étendent pas non plus sur les pénuries.
Ainsi, n’hésitez pas à vous munir de kleenex. Ils sont indispensables avec la petite monnaie, si vous avez besoin d’un petit arrêt technique. Munissez vous aussi d’un petit bout de savon, ou de liquide désinfectant ou lingettes. On se sent vite sale dans les rues et ce type de produits ne sont pas toujours faciles à trouver….Et surtout prenez TOUS vos médicaments, même ceux dont vous n’avez pas besoin au quotidien. Vous n’en trouverez pas sur place…Lunettes de soleil, crème solaire, masques tubas, chapeau ou casquette, anti-moustique…
des rayons bien fournisune bodega, boutique réservée aux Cubainsdes pharmacies pléthoriquesMême le vendeur a déserté sa boutique… pour cause de rendez-vous chez le médecin
Pour des questions de visa, pour faire des courses ou tout simplement pour changer un peu , on peut être tenté de sortir de Cuba. Pour se faire un petit week-end ou une petite semaine sur le continent américain…
Simple et abordable depuis La Havane : le Yucatan
Le plus simple et le plus abordable est de se rendre à Cancun. Pour les amateurs de centres commerciaux, hôtels et plages, c’est en effet la destination idéale.
Si vous recherchez des hôtels d’exception, des parcs aquatiques, au départ de Cancun, la Riviera Maya vous attend!
En revanche, si vous êtes en manque de civilisations antiques, mieux vaut vous éloigner de Cancun et vous concentrer sur les sites mayas. Vous pouvez commencer par le site admirablement placé de Tulum. Après quoi vous plongerez dans la forêt à Coba ou préférerez les énormes sites de Chicen Itza ou Uxmal. Ce site est plus au nord et moins bondé que Chichen Itza.
Pour les amateurs de cités coloniales, le centre et le Nord du Yucatan ont de quoi vous satisfaire avec Valladolid et surtout Izamal et Merida.
Pour les accrocs de la consommation, plus loin, plus cher
Vous voulez juste sortir de Cuba, respirer l’air capitaliste, faire des courses et vous plonger dans la société de consommation ?
Préférez les Etats-Unis. En fonction de la politique nord-américaine, les prix de l’aérien varient fortement. En fonction de l’économie américaine, et du dollar, les prix de l’hôtellerie peuvent aussi changer. A vous de choisir en fonction de vos envies entre la Floride proche et en général bien reliée ou New York.
Plus simple en terme politique, et tout aussi bien pour le magasinage, le Canada et notamment Montréal
Pourquoi le Canada ? Dans ma vie de voyages, j’ai passé trois belles années au Canada. Puis je suis revenue de nombreuses fois à Montréal.
Durant les quelques années passées au Canada, j’ai eu la chance de suivre la formation de guide du Royal Ontario Museum et ai pu ainsi guider officiellement dans cette ville si vivante et vibrante. https://www.rom.on.ca/en
Après avoir exploré cette superbe ville et ses environs, j’ai eu l’occasion de vivre en Colombie Britannique, à Vancouver. C’est pourquoi je vous propose des conseils pratiques et des itinéraires à Vancouver et Toronto.
Pour autant, le Canada est riche de nombreuses belles régions. Outre le Québec et les Montagnes Rocheuses, la Colombie Britannique vous comblera par ses paysages à couper le souffle. La Gaspésie, la façade Atlantique recèlent elles aussi des lieux magnifiques.
Où que vous alliez, n’oubliez pas que les distances sont énormes et qu’il vous faudra parfois parcourir beaucoup de kilomètres de forêts ou de plaines pour voir un lieu intéressant, un site magnifique.
Par ailleurs la vie est assez chère pour des Français, notamment les entrées de musées, les restaurants, les activités. Ce d’autant qu’aux prix affichés, il convient de rajouter les taxes (variant suivant les Provinces) et le service (les pourboires obligatoires) . Pour autant, assister à un match de Hockey ou de football canadien est une belle expérience locale.
L’idée de cette page n’est certainement pas d’expliquer ou de résumer l’histoire de France . Je voudrais juste l’utiliser pour rappeler que conférencière depuis de nombreuses années, j’ai arpenté pas mal de pays. Pour autant j’ai commencé ma carrière à Paris et garde en stock un certain nombre de visites.
Des visites de Paris
De mes années parisiennes, j’ai conservé des archives musées et balades.
Travaillant pour le compte d’agences ou en Free lance, j’ai en effet monté beaucoup de visites de quartiers. Des longues comme les deux grands GR Nord Sud et Ouest Est. Des plus courtes, comme la Butte aux Cailles ou les Grands boulevards. Des thématiques comme « la Bièvre » ou les Passages parisiens. Des classiques, comme la traditionnelle balade dans le Marais ou la Nouvelle Athènes. Des plus originales comme le village de Saint-Blaise.
Pour les musées, j’ai principalement travaillé à la Bibliothèque Nationale et sur les grandes expositions du Grand Palais, de Jacquemart André.
Si vous souhaitez des itinéraires, voire des journées de guidage, n’hésitez pas à me contacter sur mon adresse : fabienne.visites@gmail.com.
Des balades occitanes
Bien que j’habite aujourd’hui en grande partie au Royaume-Uni, je garde un pied France, et plus précisemment en Occitanie.
Vous pouvez d’ailleurs guetter mes itinéraires sur http://www.escapad.io/ et surtout sur ce site.
Je travaille en ce moment sur des balades Toulousaines https://visitesfabienne.org/toulouse/. Mais ce n’est qu’un point de départ avant de m’étendre plus au sud de la région !
Né près de
Florence en 1452, Léonard de Vinci est reconnu de son vivant comme l’un des
artistes et savants les plus accomplis. Formé en tant qu’artiste à Florence, il
part travailler comme ingénieur à Milan et sera appelé à la fin de sa vie en
France, où il mourra, par le roi François 1er. Il y laisse un héritage exceptionnel tant
dans les collections que dans les esprits. Il est en effet considéré comme le
père de la Renaissance française mais aussi comme l’incarnation de la
Renaissance, voire comme un génie universel.
1/ Un savant exceptionnel et universel
L’observation au service d’une curiosité insatiable
L’œuvre créatrice de Léonard de Vinci part d’une observation attentive du monde environnant et des éléments qui le composent. Il s’agit de comprendre des fonctionnements, des phénomènes avant de chercher à les décrire tout en les perfectionnant.
Ses domaines de recherches sont très divers : anatomie, biologie, géologie, astronomie, mais aussi l’optique, la météorologie ingénierie, physique, mathématiques. Il accompagne ses observations de schémas d’une précision inégalée. L’aboutissement de cette recherche scientifique se retrouve ensuite dans son application artistique.
Ses constructions en France témoignent de son incroyable maîtrise technique
Chateau de chambord
Il considère
la technologie comme un accomplissement majeur de l’homme. Il met au point
toute sorte d’appareils dans tous les domaines. Il porte une attention
particulière aux instruments de mesure (horloges, hygromètres, compas…). Il
part de modèles existants qu’il s’efforce de perfectionner notamment pour
mesurer le temps, maitriser les airs et l’eau. Pour chaque domaine, il s’appuie
sur une parfaite maîtrise de la physique et des mathématiques et élabore des
machines ingénieuses et novatrices.
II/ Un artiste sans égal
Cette connaissance scientifique n’est jamais une fin en soi et doit servir à une application artistique qu’il veut parfaite.
La peinture
Lorsqu’il entre dans l’atelier de son maître Verrochio vers 1467, il reçoit une formation centrée sur les arts de la peinture, de la sculpture et de la décoration. Il aborde tous les genres au cours de sa carrière. Cependant, on ne peut attribuer avec certitude qu’une quinzaine d’ouvrages à cet artiste car beaucoup ont été perdus, détruits ou sont restés inachevés. Le petit nombre d’œuvres sûres qui lui ont été attribuées suffisent tout de même à construire sa réputation de génie de la peinture.
Plus que la
maîtrise de la composition géométrique, de l’affinement du contour, cette
réputation se bâtit sur deux innovations qui marquent ses contemporains. La
première concerne la manière de peindre les visages où Léonard de Vinci
parvient de manière surprenante à traduire le sentiment, l’émotion et à faire
percevoir l’indicible. L’autre innovation concerne l’arrière plan : il passe du
dessin appuyé à ce que l’on nomme le sfumato (évanescent ou enfumé en italien)
qui noie les contours de la scène dans la vapeur de l’air. Cette manière de
peindre se retrouve particulièrement dans son œuvre maîtresse, Portrait de Mona
Lisa (La Joconde), peinte en 1503-1505 et exposée au Louvre.
2. et le dessin…
Le dessin constitue l’apport le plus riche et le plus convaincant de l’artiste. Contrairement à la peinture, l’œuvre en dessins est d’une grande diversité : représentations d’instruments et de mécanismes, croquis spontanés et commentés, dessins appuyant des démonstrations mathématiques, esquisses préparatoires aux tableaux… Tous traduisent l’intérêt esthétique de l’artiste. Ses carnets par leur diversité témoignent d’un souci de l’esthétisme mais aussi d’une technicité exceptionnelle, ainsi que de fantaisie et d’originalité
3. Architecture et sculpture
D’ambitieux projets sont menés par Léonard de Vinci dans ce domaine. Il maitrise aussi bien l’architecture civile que militaire. Il projette et supervise des chantiers très variés : châteaux, travaux hydrauliques, canaux, aménagements portuaires, forteresses. Ce jusqu’à prévoir une cité idéale.
III/ Léonard, Homme de cour
La
réputation de Léonard de Vinci mais aussi sa capacité à organiser et mettre en
scène des fêtes somptueuses et son charisme personnel lui permettent de
fréquenter les plus grands souverains qui l’accueillent à leur cour et lui
offrent protection.
En Italie, la recherche d’un prince mécène et protecteur
Désireux de créer en toute liberté, Léonard recherche la protection des puissants. Après un séjour à Milan de 1482 à 1489 auprès du duc Ludovic Sforza, avant de retourner à Florence et devenir architecte militaire de César Borgia en 1502. A Rome il travaille pour Julien de Médicis, frère du pape Léon X. A partir de 1506, il partage son temps entre Milan, où il est cette fois au service des Français. Partout, il fascine par son savoir, mais aussi son charme et par l’originalité de sa pensée.
Le protégé du Roi de France
Pendant les guerres d’Italie, François Ier est séduit par l’art italien et invite en 1517 son plus éminent représentant, Léonard de Vinci, auquel il offre tous les moyens matériels et le titre de « premier peintre, ingénieur et architecte du roi ». Il lui offre le manoir de Cloux. Face au château royal d’Amboise, qu’il transforme. Pour Léonard de Vinci, c’est l’occasion d’achever sereinement sa vie, « libre de penser, rêver et travailler ». Il devient un interlocuteur privilégié et admiré du roi et de la cour. Il y meurt en 1520 avec les honneurs dignes d’un souverain. Sa légende de génie universel, née de son vivant, se diffuse à travers la Renaissance avec un culte tout particulier en France où il rentre dès sa mort dans les collections royales.
Léonard de Vinci est donc l’un des plus grands génies de tous les temps. À la fois artiste (dessin, architecture, littérature) et notamment peintre (La Cène, La Joconde…), scientifique (géologie, botanique, anatomie…), inventeur (projets de machines comme l’hélicoptère ou le sous-marin), il aborda tous les domaines de la connaissance et marqua son époque. Homme influent qui côtoya les puissants (parmi eux, François 1er), il est marqué par la philosophie humaniste. Tous ces aspects ont fait de lui l’Homme de la Renaissance. La France lui voue un culte tout particulier .
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