Circuler à Chennai

Circuler à Chennai peut s’avérer sportif mais pas insupportable comme dans le nord ou dans certains pays du Moyen-Orient. Chennai n’est pas le Caire ou Beyrouth, loin de là. Certes, l’on croise des vaches, chiens sur la route. Certes, des trous obligent parfois à des détours, des barrières de police ralentissent une circulation déjà dense et chaotique. Pour autant, si les trajets tendent à durer, la circulation est supportable.

Pour se déplacer, la location de voiture est déconseillée si vous ne parlez pas la langue locale et ne possédez pas 5 paires d’yeux.

Alors comment se déplacer ?

A l’occidentale

  • Taxi, voiture avec chauffeur, la solution de facilité. Si vous venez pour affaire, votre société pourvoira à la voiture avec chauffeur. Il deviendra vite indispensable, alors autant s’habituer à son anglais rapidement et s’en faire un allié. Pour le taxi, il faut vraiment discuter le prix à l’avance et ne plus y déroger.
  • Avion : très facile d’une ville à l’autre, les Indiens ont l’habitude de se déplacer sur le vaste sous-continent. https://www.goindigo.in/
Un métro tout neuf
  • Métro : à Chennai le métro est extrêmement sûr, neuf et tout propre. Cher pour les locaux, il est assez peu fréquenté et donc idéal aux heures de grande circulation. Annonces et destinations sont indiquées en tamoul et en anglais ce qui le rend facile d’utilisation. Vous pouvez acheter vos billets en avance sur internet https://tickets.chennaimetrorail.org/onlineticket/svc  (moins cher) ou directement au guichet. Sur l’appli, il vaut mieux n’acheter q’un billet à la fois, (car l’appli ne semble garder en mémoire que le dernier billet acheté). Comme dans les aéroports, il faut passer aux rayons X et à la fouille, donc prévoir ce petit temps et compter 10mn entre chaque passage de rame. Il y a une ligne directe (sans changement) de l’aéroport au centre ville. La station se trouve entre le terminal domestique et le terminal international et on la rejoint par des tapis roulants au 1er étage. Les deux wagons de queue sont généralement réservés aux femmes d’où des regards courroucés en cas d’erreur.

Plus local

  • Auto : le plus folklorique et facile. L’auto ou Ato est en tamul ce que le tuk tuk ou rikshaw est en extrême orient. Comme le taxi, on peut le héler dans la rue ou utiliser les app Uber ou Ola. https://www.olacabs.com/ Un petit bémol, l’auto ne vient pas vraiment toujours vous chercher, c’est à vous d’aller le trouver, sinon il prend quelqu’un d’autre . En dehors de Chennai, ces deux applications servent surtout à avoir une idée du prix plancher. Rarissimes seront les autos ou taxis à accepter la course. Il faut donc s’attendre à marchander.
  • Le train. Si vous aimez la foule, disposez de beaucoup de temps et cherchez le folklore, prenez donc le train. Pour un long trajet mieux vaut ne pas avoir besoin d’aller aux toilettes. https://www.indiantrain.in/.
  • Bus de ville ; il ne coute vraiment pas grand-chose. Mais si vous ne maitrisez pas le tamul, il est quasi impossible à prendre. Les arrêts sont pris d’assaut et les portes ne ferment pas, il vaut mieux s’accrocher.
  • Marcher, malgré les encombrements, la chaleur, les trous, la quasi-absence de trottoir, c’est tout à fait possible si vous aimez vraiment marcher. 

Manger

Manger à Chennai est une véritable aventure. Déjà en termes d’ustensiles. Les locaux mangent avec les mains sur une feuille de bananier. L’idée est de former une boule de riz humectée de sauce, sambar ou chutney.

Que manger à Chennai ?

 Faute de blé on mange des produits à base de riz, lentille et des tas de farines inconnues. D’où de grands moments de solitude dans ce paradis du sans gluten. Ici les galettes de blé laissent la place aux idli et dosa ou encore uttapam.

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Il s’agit de la même pâte de farine de pois chiche et lentille cuite de manière différente. Les plus communs, les idlis sont cuits à la vapeur, alors que les dosas en sont une version sautée croustillante, fine et large de type crèpe grasse. L’uttapam ressemble lui à une pancake.

Ces galettes s’accompagnent de soupe, razam https://www.vegrecipesofindia.com/sambhar-recipe-a-method-made-easy/ ou sambar et de petites sauces. Les chutney ne sont pas des confitures non sucrées comme chez nous mais des mélanges à la noix de coco, à la tomate ou au basilic. https://www.indianhealthyrecipes.com/recipes/chutneys/

Globalement, la nourriture n’est pas très forte. Epicée, savoureuse, grasse mais sans abus de piment. En revanche, il vaut mieux ne pas avoir d’allergie à l’huile, au sucre, ni au lait. Premier producteur de lait au monde, l’Inde en consomme aussi beaucoup. Peu de fromages, sinon le Paneer, sorte de mozarella accommodée à toutes les sauces. En revanche le yaourt abonde sous le nom de curd. Le lassi est vraiment l’ancêtre du Yop.

Les fruits et légumes ont de quoi surprendre. On trouve des « gourdes » de tous genres. Il s’agit de légumes verdâtres, en forme de cornichon. On en trouve de toutes les tailles du petit cornichon à la courgette transgénique. Certains sont poilus, clairs, foncés, à taches ou sans, avec protubérances ou non, amers ou insipides.

Boissons

On trouve également toutes sortes de boissons lactées, à l’anglaise comme le Horlick (malt) ou plus locales comme le rose milk ou le badaam milk (lait aux amandes, différent du lait d’amandes). Le thé se boit avec des épices, très sucré et très lacté « masala tea ». Quant au filter coffee, spécialité du Tamil Nadu, c’est un café chicoré servi avec ¾ de lait entier chaud sucré. Il est servi brulant dans un petit verre en métal et une soucoupe haute. L’idée est de tansvaser le mélange pour le faire refroidir. Amateurs d’expresso, passez votre chemin.

Pour les boissons de type limonade, voire les boissons lactées, il convient de préciser si on désire boire sucré, sans sucre, ou salé. Eh oui ici on boit le lassi ou le jus de citron salé aussi.

le café filtre, grande spécialité du Tamil Nadu, à la chicorée et au lait

 Le Tamil Nadu se caractérise également par sa politique anti-alcool. Le vin y est rare, mauvais et exorbitant. Trouver les magasins Tasmac, seuls revendeurs d’alcool autorisés, relève du défi. Ils sont bien cachés, autant se fier au GPS. Mieux vaut imprimer la liste de prix conseillés et la brandir au moment de payer, car les vendeurs pratiquent des tarifs aléatoires. https://tasmac.co.in/

A Chennai comme ailleurs en Inde, des boutiques d’Etat garantissent aux plus pauvres des rations à bas prix. Ce système,mis en place par les britanniques entre les deux guerres, permet logiquement aux plus démunis de s’approvisionner en blé, sucre, kérosène.

Départ pour Chennai

Bon vous l’aurez compris, me revoilà repartie sur les routes. : cette fois, il s’agit d’un départ pour Chennai. Après trois années au Royaume-Uni, rendues frustrantes en raison du Brexit et de l’épidémie de Covid, me voici à nouveau dans les malles.

Préparer son départ pour Chennai

D’aucuns m’ont fait remarquer que l’on trouvait de tout en Inde alors pourquoi emmener des paquetages lors d’un départ pour Chennai ? Parce que figurez-vous nous les Français avons de drôles de mœurs et de drôles de physiques. Parce que aussi, on ne s’installe pas comme on voyage. S’inscrire dans la durée implique de recréer a minima sa zone de confort. S’adapter à ce qui existe sans se renier. Certes il va falloir s’adapter qux vaches dans la rue, aux divinités criardes, aux mets brûlants. Pour autant on peut apporter avec soi un petit coin de France.

 Ainsi mes cheveux clairs ne s’accommoderont pas des soins capillaires pour brunes. Mes boucles desséchées ne supportent ni la chaleur, ni la pollution. Evidemment Amazon pourrait me dépanner… Mais qu’en est-il des couteaux dans un pays où l’on mange avec les doigts et éventuellement avec des cuillères ? Où trouver un ouvre-bouteille dans un état où l’alcool, très contrôlé et lourdement taxé, ne se trouve que dans quelques magasins d’Etat. Et la liste s’allonge de ce qui nous parait anodin en France et devient introuvable ailleurs.

Un petit séjour exploratoire et les conseils gentiment distribués par les associations d’expatriés français et internationales permettent de se faire une idée des contraintes et possibilités locales.

Peur et envie d’un départ pour Chennai

A l’annonce de cette nouvelle destination, les sourcils se sont froncés. La majorité m’a plainte. Misère, maladies, promiscuité, pollution, les maux à affronter se comptent en effet à la pelle.

Néanmoins, les connaisseurs, les voyageurs se sont enquis de la localisation exacte. L’idée du sud du sous-continent a cependant animé quelques enthousiastes. Au point que, à notre étonnement, notre carnet d’hébergement affiche déjà un taux de remplissage uniquement rencontré à Londres après le Covid. Alors qu’est ce qui peut rebuter ou attirer à ce point ?

 L’Inde fait peur c’est vrai, elle effraye notamment les voyageurs en pantoufles. Les autres, ceux qui ont déjà traversé le globe considèrent le sud comme une autre expérience. Les « peluts » d’Ariège ou autres hippies me regardent avec envie en me conseillant de m’installer à Auroville. Bref, l’Inde fait rêver ou horrifie.

 A juste titre tant est grande la différence entre le Tamil Nadu où nous débarquons à l’été 2022 et le Rajasthan abordé rapidement en 2012 lors d’un circuit classique. Il est vrai que 10 ans ont passé. Et en 10 ans le pays a connu une croissance à deux chiffres qui a considérablement changé la donne. Surtout comparer Dehli et Chennai revient à comparer Copenhague et Naples ou à peu près.

Syndrome indien et autres chocs en vue

Il faut dire que l’Inde suscite des réactions schizophrènes. Sans parler forcement du fameux syndrome indien étudié par Regis Airault: Fous de l’Inde, délires d’Occidentaux et sentiment océanique (Editions Payot).

 Qu’on rejette en bloc la misère, le capitalisme sauvage, le système social, la pollution ou qu’on adore le panthéon hindou, les couleurs fluos des sarees, le sourire des gens, l’Inde ne laisse pas indifférent pour le moins.

A l’arrivée c’est le choc. Climatique certes mais aussi et surtout culturel. Bref j’ai du travail pour essayer de comprendre comment fonctionne cette société, à quoi correspondent les divinités peintes de couleurs kitchs sur les temples, pour m’y retrouver dans la gastronomie et surtout dans la langue, les langues. Pour ce faire, il me faut commencer par absorber sinon en complet , au moins des bribes du Mahâbhârata, l’épopée originelle de l’Inde.

Je vous propose de me suivre au cours de cette découverte et vous invite à me retrouver le mercredi pour partager mes coups de cœur, mes visites ou mes interrogations du moment. Vous pouvez aussi vous régaler de lectures, aidés en cela par des conseils éclairés de spécialistes.

Bye London

Malheureusement pour moi, Il est temps de dire « Bye London ». Je laisse avec tristesse cette période anglaise derrière moi.  La fraicheur de mes informations commence déjà à s’estomper.

Surtout je manque cruellement de photos pour illustrer des itinéraires complets à Notting Hill, Hackney ou Kensington, voire Greenwich. Je les ai évoqués pour autant dans d’autres articles. Il ne me reste pas non plus le temps de consigner nos balades hors Londres. J’aurais aimé aussi écrire un article sur mon bien aimé musée Victoria et Albert.

Le Tigre, boite à musique, V&A

Je me contenterai donc en guise de Farewell de quelques recommandations.

coiffes indiennes, V&A

En effet, pour ceux qui restent sur leur faim, je vous conseille ardemment la lecture  ou l’écoute de mes excellents confrères britanniques. De quoi améliorer ou entretenir votre anglais tout en apprenant une foule d’anecdotes fascinantes ou de solides faits historiques.

A suivre et écouter

A suivre en visite ou en lecture, tout en vous méfiant des plans, http://www.andrewduncan.co.uk/books

Vous pouvez aussi peut être suivre Andrew dans ses pérégrinations s’il n’a pas finalement pris sa retraite comme il nous en menaçait.

Je vous conseille également fortement le blog, le livre, les tours virtuels ou réels de Katie Wignall, une jeune guide passionnante, passionnée et merveilleuse passeuse d’histoire londonienne. https://lookup.london/blog/  Ici tout est à prendre et j’attends avec joie et impatience chacune de ses nouveautés.

Pour découvrir la ville en vous amusant vous pouvez suivre les vidéos pleines d’humour anglais de Julian Mc Donnell : https://joolzguides.com/videos/ De petites anecdotes croustillantes et pleines d’entrain et une très bonne qualité de films. A consommer sans modération les jours de pluie et de grisaille.

Enfin plus sérieux (mais moins rigolo) les guides de Londres accrédités : https://www.guidelondon.org.uk/blue-badge-tourist-guides/

Depuis le confinement, les « blue badge » guides  ont mis en ligne certaines de leurs activités, et de leurs visites. Très informatif et souvent passionnant, surtout si vous avez la chance de tomber sur Pepe Martinez

colonne commémorative du grand Incendie

A Lire

Last but not least, le site des transports de Londres TFL offre des itinéraires de marche.  https://tfl.gov.uk/modes/walking/top-walking-routes

En outre TFL a mis en place une app pour ceux qui voudraient découvrir la ville à pied.

https://www.gojauntly.com/tfl-partnership

A lire et à suivre pas à pas :

Les ouvrages de cette collection représentent des mines de promenades et anecdotes pour découvrir la cité.

Je vous souhaite à tous de belles découvertes et de belles marches dans cette extraordinaire ville que je quitte avec tristesse. et vous dis “Bye, Bye London “. De mon côté, je quitte la perfide Albion et m’oriente vers ses anciennes colonies….

En surimpression, mon monde d’hier et celui d’Aujourd’hui

Noël à Londres

C’est bientôt Noël.

Aujourd’hui que serait la saison festive sans les « Christmas parties » ? de même les illuminations nous paraissent indissociables de cette période. Pourtant elles n’apparurent qu’après la deuxième guerre mondiale autour de Oxford Street. Si Selfridges décora les premières vitrines de Noel en 1909, il fallut attendre 1953 pour que la tradition prenne dans le West End. Les rues les plus illuminées se trouvent désormais autour d’oxford Street, Picadilly, Regent Street, Covent Garden, Carnaby.

Les célébrations contemporaine d’une fête chrétienne doivent néanmoins beaucoup à la période victorienne.

1/ Avant Victoria, Noël est une fête peu célébrée

  • La fête chrétienne reprend des traditions païennes de la fête du solstice d’hiver. Elle s’appuie notamment sur des traditions celtiques parmi lesquelles le gui, plante symbolique de paix et quasi sacrée, cueillie par les druides. Le gui faisait de la maison un asile ou il était interdit de se battre
  • Elle recourt également au répertoire chrétien. St Nicolas, martyr d’Asie Mineure, saint patron des enfants, des pauvres. Religieuse également, L’abréviation devenue si populaire avec la publicité Xmas repose sur l’utilisation paléochrétienne du Chrisme pour symboliser le Christ (lettre Xie grecque)
  • Quelques traditions culinaires apparaissent à l’époque Tudor (Moyen Age tardif) : les mince-pies, petites tourtes à la viande évoquent la mangeoire dans laquelle dormit l’enfant Jésus à sa naissance. Traditionnellement il convenait de manger 1 mince pie chacun des 12 jours séparant Noël de l’Epiphanie « Twelfth Night ». Les mince-pies se consomment toujours, accompagnés de vin chaud. Mais une garniture sucrée à base de fruits confits a remplacé la viande. Les petits pâtés de Pézenas rapportés par un cuisinier anglais doivent avoir un goût assez proche des mince-pies originels.

La même nuit de l’Epiphanie, une tranche de cake accompagnait un verre de punch. Cette tradition existe toujours pour les acteurs au théâtre royal de Drury Lane. Il semble qu’on puisse faire remonter à la même époque le don de boites de nourritures, pour les pauvres.

  • Les hymnes religieux apparaissent sous forme de carols au 15e. s. même s’ils ont été remaniés aux 18 et 19e . Ces chansons reprennent des chants de marins visant à obtenir une boisson voire des cadeaux. A la même époque, des pièces de théâtre illustrant la légende de St Georges et le dragon recourent à un comique un peu lourd. Les masques, inversions de rôles et de sexe annoncent également les pantomimes à venir. Ces représentations s’enrichiront d’apports de la commedia dell’arte et du répertoire des auteurs classiques.

Avec les puritains au 17e presque toutes les célébrations et surtout les libations sont écartées. Au même moment, apparait la figure du Père Noël, un vieil homme sage rappelant les temps heureux antérieurs à Cromwell.

Noël à Covent Garden

2/ Noël, une invention victorienne ?

La période victorienne a redécouvert de nombreux éléments d’avant le puritanisme pour les transformer en constitutifs de la fête moderne. Cette période a transformé la célébration religieuse antique de partage et de paix en une fête familiale.

Les choux de Bruxelles, un mets privilégié sur les tables le 25 Décembre
  • Ce sont d’abord les écrivains de l’époque victorienne qui ont revisité et réhabilité les chants et l’imagerie. Dans Christmas Carol, en 1856, Charles Dickens donne une vision idéalisée de ses mémoires d’enfance plutôt qu’une description des festivités contemporaines. Pourtant, on le considère aujourd’hui comme le père du Noël moderne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_chant_de_No%C3%ABl
Noël sur Oxford Street

 Ainsi la tradition qu’il établit du Noël Blanc repose sur une période particulièrement froide alors qu’il était enfant. Depuis cette mini glaciation, peu de Noel ont vu la neige à Londres. Son œuvre peignant la misère des enfants a aussi développé la tradition caritative de la période.

A la même époque, Clément C Moore rappelle la légende de st Nicolas dans le célèbre poème –   T’was The Night Before Christmas, (la nuit avant noël) à l’origine de l’actuel Saint Nicolas. Et avant que la publicité de coca Cola ne rhabille le personnage. https://www.poetryfoundation.org/poems/43171/a-visit-from-st-nicholas et en français http://touslescontes.com/biblio/conte.php?iDconte=720

  • Le siècle de Victoria marque également la naissance de traditions aujourd’hui indissociables de Noël. C’est aussi au 19e que le repas de Noel commence à se codifier.
  • En 1843  John Calcott Horsley envoie la première carte de Noël imprimée à Henry Cole directeur du V&A. Celui-ci popularise la poste à 1 penny favorisant les envois de cartes de noël (penny post)
  • En 1848, le journal Illustrated Llondon news publie une image du couple royal devant un sapin. Albert a rapporté cette tradition de son pays de naissance, l’Allemagne tout comme l’avait fait la reine Charlotte en 1800. C’est l’image qui va lancer la vogue de l’arbre décoré de douceurs et bougies.
  • A la même époque Tom Smith s’inspire des traditions festives parisiennes pour offrir des sucreries dans de petits paquets que l’on fait craquer. La vogue des crakers est née.
  • En 1846, les collecteurs d’ordures travaillent pour des entreprises privées. Ils vont peu à peu s’organiser pour recevoir des pourboires pour les fêtes : la tradition des Etrennes est née.
  • Dans les années 1870 le terme de Boxing day apparait dans le dictionnaire et les deux jours fériés sont accordés aux domestiques. Malgré différentes explications il semblerait que le mot boxing se réfère à la tradition de remettre des boites aux domestiques pour qu’ils les offrent à leurs familles.
  • Les pantomimes se codifient et s’inspirent désormais de contes de fées. Elles incluent peu à peu des numéros chantés et dansés et deviennent une attraction Populaire de fin d’année. https://www.york.ac.uk/news-and-events/features/pantomime/
  • Le repas de noël, consommé en début d’après-midi le 25 voit son menu se codifier lui aussi autour de la dinde ou du jambon et de ses garnitures (navets, choux de Bruxelles et carottes) accompagnés de sauce à la canneberge et au pain. Le Royaume-Uni devient dès lors le plus gros consommateur de ces petits choux apparus au 16es dans les Flandres et en Belgique.et facilement récoltable l’hiver. Encore très populaires, leur goût évoque aux britanniques la saveur de Noël. Le dessert se compose de Christmas pudding avec une sauce au Brandy. Que dire encore des “cochons sous la couverture”(saucisses coktail au lard) et autres délices anglais?

Londres avec des enfants

Découvrir Londres avec des enfants peut sembler ardu, pourtant voici quelques idées pour passer de bons moments en famille.

Figure de garçonnet indiquant une école caritative

Si vous arrivez de France, vous débarquerez à la gare St Pancras. Avant de prendre le métro, si vous n’êtes pas surchargés, allez voir le quai 9 ¾ de Harry Potter (gare King’s Cross juste à côté).

La boutique Harry Potter à King’s Cross

Des itinéraires classiques dans Londres avec des enfants

1/ De Westminster à Trafalgar Square.

C’est le classique des classiques. On en profite pour voir Downing Street mais aussi des tas de statues de gens connus : Gandhi et Nelson Mandela, Churchill sur Parliament Square. Boudicca la reine celte qui chassa les Romains sur l’embarcadère (d’où l’on peut partir pour un petit tour de bateau https://tfl.gov.uk/modes/river/  

Statue de Bouddica le long de la Tamise

On peut aussi passer un joli moment dans la National Gallery . Pour des enfants, il vaut mieux profiter de la gratuité des grands musées pour y aller progressivement avec des thèmes, des circuits courts, des objectifs. La petite récompense d’un grignotages chinois dans Soho fonctionne en général. A moins que vous ne puissiez coupler avec un détour du côté de Covent Garden, avec le musée des Transports plus ludique. https://www.ltmuseum.co.uk/visit. Malheureusement les visites immersives sont suspendues en ce moment. Mais le quartier Seven Dials regorge de boutiques et petits restaurants amusants

2/ Palais de Buckingham

Pour compléter ce tour, il faudrait inclure Buckingham Palace à 11h pour la relève de la Garde (le mieux dans ce cas est ,en venant de Parliament square, remonter Whitehall, s’arrêter pour les chevaux de la garde montée de sa majesté (on peut visiter les écuries https://householdcavalry.co.uk/museum/). Après cette pause, il suffit de passer sous l’arche, traverser le parc de Saint James jusqu’au Palais royal.

3/ Tour dans la city.

Cet autre tour incontournable nous conduit au Musée de Londres (très bien fait pour les enfants avec des itinéraires, des jeux de piste et super intéressant pour tous) https://www.museumoflondon.org.uk/museum-london . De là, on peut s’amuser à longer les vestiges du mur de la cité romaine. En passant par le dédale du Barbican et les parkings souterrains, cet itinéraire en forme de jeu de piste nous mène jusqu’à la Tower of London

maquette du forum romain de Londinium au Musée de Londres

4/ Des Musées aux collections adaptées aux enfants

Dans les incontournables, le British Museum s’impose. Là encore, la gratuité peut faire privilégier les petites visites récurrentes. Une première visite peut se centrer autour des indispensables : pierre de Rosette, frises du Parthénon. On peut prévoir une visite ciblant Sutton Hoo (au 1er étage face à l’escalier) et la période anglo-saxonne. On peut également passer un joli moment au 1er étage sur la vie quotidienne dans l’Egypte antique.

Non loin du British, une petite extension permet de découvrir le très victorien musée du Jouet (et boutique) le musée Pollock https://www.pollockstoymuseum.co.uk/

Pollocks toy Museum

Bien sûr, le must pour et avec des enfants est dans le quartier de Kensington : Musée d’Histoire naturelle ( https://www.nhm.ac.uk/

Pour des un peu plus grands, le Musée des Sciences s’impose.

Si vous restez plus longtemps à Londres avec des enfants

1 Les Docks et Greenwich

Vous pouvez vous rendre sur les Docks avec un arrêt au musée des Docks bien fait pour les enfants. https://www.museumoflondon.org.uk/museum-london-docklands

Musée des Docks, recréation d’une ruelle
animation au Musée des Docks

De là, une extension à la ferme de Canary Wharf https://www.mudchute.org/

des lamas à la ferme de Lambeth

On peut alors prendre le tunnel sous la Tamise et rejoindre Greenwich (visite de l’Observatoire avec le méridien de Greenwich https://www.rmg.co.uk/royal-observatory. Une pause dans le joli parc complète les explications scientifiques. Néanmoins, il est toujours rigolo de sauter d’un côté du Méridien à l’autre. A Greenwich, le marché  est très sympa. Quant au musée naval, il permet de jolies découvertes familiales. https://www.rmg.co.uk/national-maritime-museum.

le téléphérique de emirates Airlines

Pour compléter la matinée maritime, direction le voilier Cutty Sark. Rejoindre Greenwich Nord pour prendre le téléphérique au-dessus de la Tamise, expérience amusante et qui donne une belle vue sur les installations des JO. https://tfl.gov.uk/modes/emirates-air-line/?cid=emiratesairline

2/ Plus loin

Revoila Harry Potter à King’s Cross

De nombreux tours guidés existent sur le sujet.

Le V&A children demande aux enfants de tester les jouets

Et tout près le joli parc Victoria avec une pagode et on peut continuer vers le site des JO

Les musées publics (V&A, British, National Gallery, Naval, de Londres, Docks) sont gratuits mais il faut réserver. Les autres sont payants et sur réservation également.

Pour les enfants qui connaitraient déjà Londres, il peut être sympa de suivre les statues de chat ou les statues d’animaux https://visitesfabienne.org/trim-hodge-bastet-chats-de-londres/

Certains lieux évoquent les enfants, comme le Foundling Museum https://visitesfabienne.org/les-enfants-abandonnes/

Rondelle devant l’école caritative de Brick lane

Enfin, on peut également partir à la recherche des statues d’enfants dans les écoles de Charité. A Liverpool Station, se dresse une statue « Kindertransport » de F Meisler. Elle rappelle les 10 000  enfants allemands débarqués à Liverpool Station et accueillis en Grande Bretagne.

Kindertransport, émouvante statue de groupe à Liverpool Station

S’installer à Cuba

Avant tout soyez conscients que malgré le climat, la plage, le soleil, la musique et le rhum, s’installer à Cuba no es facil…..

La difficile recherche d’un toit pour s’instalelr à Cuba

S’installer à Cuba quand on vient travailler

No es facil parce que si vous venez sans travail il n’est pas facile d’en trouver un. Parce qu’il va déjà falloir obtenir un visa et sans travail on n’a pas de visa de travail….Et venir avec un visa de tourisme pour chercher du travail puis ressortir pour transformer votre visa en visa de travail est un peu olé olé…Bref vous l’aurez compris occupez-vous déjà d’avoir un travail puis du visa…Si maintenant vous suivez/ accompagnez/ retrouvez quelqu’un, vous jouirez d’un visa de tourisme à renouveler ou d’un visa d’accompagnant qui ne vous donnera pas droit à travailler.

Pour toutes ces démarches et les premiers pas, il est judicieux de contacter l’association Cuba Accueil qui propose un livret d’adresses : Cuba Accueil – La France à Cuba

www.ambafrance-cu.org/Cuba-Accueil

Une fois les soucis de travail, de visas passés, il va falloir obtenir une carte de résident (à renouveler) qui fera de vous des résidents temporaires. Vous en obtiendrez quelques avantages  (les entrées dans les musées en monnaie nationale notamment).

rue commerçante à Cuba

Se loger pour s’installer à Cuba

Puis, vont commencer les recherches de maisons, quasi introuvables en ce moment où la Havane explose face à l’afflux d’étrangers. En général les expats se retrouvent autour de Miramar, Siboney, voire pour les plus gâtés Cubanacan. Tous ces quartiers se situent à l’ouest de la ville. Si les budgets ne sont pas trop différents entre une maison et un appartement n’oubliez pas cependant qu’il faudra provisionner un jardinier, un gardien, voire un pisciniste…

https://visitesfabienne/vous-envisagez-de-demenager-a-la-havane/

Les reroupements étrangers doivent beaucoup à l’emplacement des 4 écoles internationales : Francaise à Siboney, internationale et espagnole et russe à Miramar.

Lycée Français de La Havane Alejo Carpentier

www.ecolehavane.org

Centro Educativo Español de La Habana: CEEH

www.ceehabana.com

Havana International School

www.ishav.org

Une fois les enfants inscrits, le conjoint au travail, il va falloir nourrir tout ce beau monde.

S’alimenter

S’installer à Cuba, c’est aussi comprendre comment s’approvisionner. Ainsi les supermarché. Le mot ne correspond pas à Cuba à ce qu’il recouvre ailleurs sauf si vous arrivez d’Afrique ou d’Afghanistan…En guise de supermarchés il vous faudra faire le tour d’une foultitude de petits magasins pour remplir vos placards, les plus connus étant .

Supermercado ave 3 et calle 70

Flores calle 176 e 1a y quinta

Palco, Calle 188 e/ 5ta. y 1ra. Rpto. Flores.

Un lien très utile pour les courses (en espagnol)

www.havana-guide.com/shoppinghavana.html Pregunta del siglo: ¿Dónde ir de compras en La Habana, Cuba?

Pour les légumes et fruits, les marchés les mieux achalandés se trouvent calle 42 et 19 (Playa), et 19 et B au Vedado. Sinon vous trouverez une multitude de petits vendeurs et marchés. Une fois installés, votre réseau vous permettra peu à peu de localiser viande, poisson etc…. Le poisson, les pommes de terre, les crustacés ne se vendent pas de manière officielle. Pour le pain et les gateaux si vous avez vraiment besoin de saveurs à la française :

Vincentina (Vedado) calle 23 e 18 y 20

Assucar (Miramar) calle 20 e 33 y 35

El Tunel  calle 19 e 44 y 46 (Playa)

https://visitesfabienne/se-nourrir-en-tant-que-francais-a-la-havane/

jour ordinaire de courses à la Havane

S’équiper pour s’installer à Cuba

Il reste maintenant à s’équiper. Commencer peut être par le site de revente.

Porlalivre: Inicio | Casas, Carros y Compra Venta en Cuba habana.porlalivre.com

Compra/Venta – Revolico www.revolico.net

Ne pas négliger les ventes d’expatriés en partance. Il faudra néanmoins vous méfier. Cuba est peut-être le seul pays au monde où les équipements usagés sont vendus plus chers que neufs…Incroyable ce qu’on peut voir sous prétexte de pénuries…

On peut faire des trouvailles dans les bazars internationaux. Il faut auussi faire marcher le réseau, je connais untel qui connait untel…Pas toujours facile mais incontournable…Les annonces de l’école, de l’ambassade voire de l’Alliance française  sont souvent indispensables.

Il y a des magasins de meubles à la Puntilla, à la Galerie du Paseo etc…. et des antiquaires qui ne proposent plus grand-chose de bien ancien. Surtout  les tarifs sont indexés sur les gouts du continent américain. Avec la chute des prix des meubles et objets anciens en France, ne comptez certainement pas faire des affaires. D’autant que si vous dégottez une belle affaire vous ne pourrez vraisemblablement pas la sortir du pays !!!

Bref s’installer à Cuba n’est pas qu’une partie de plaisir.

faire ses courses…

Cuba facil…

Cuba facil, no es tan facil…

Sous ce titre, l’idée est de faciliter le voyage, l’installation, mais aussi et surtout la compréhension de l’Ile. Je ne me substituerai pas aux sites, blogs, agences spécialisés. Mais je me contenterai de donner mes tips personnels sur la question. 

Des conseils ou des idées pour un Cuba facil, ou un peu plus facile

Pour avoir vécu 3 ans à la Havane, et  3 ans en province j’ai pu expérimenter un certain nombre de difficultés. Car comme le disent les Cubains no es facil…Ces difficultés concernent entre autres les déplacements, le logement , les télécommunications et l’approvisionnement. 

De quoi vous approvisionner : https://visitesfabienne/se-nourrir-en-tant-que-francais-a-la-havane/

Comment vous déplacer : https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/se-deplacer/

Quelques pistes pour vous loger : si vous vous installez :https://visitesfabienne/vous-envisagez-de-demenager-a-la-havane/

Si vous souhaitez juste vous loger, manger, vous déplacer ou vous connecter pendant votre voyage : https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/voyager/

L’idée de ce Cuba facil consiste donc à dresser l’inventaire de tout ce qui risque de surprendre, et d’agacer le voyageur mais aussi le résident. La liste n’est bien sûr pas exhaustive et chacun trouvera amplement de quoi lui plaire ou lui déplaire dans le pays.

Vous pouvez donc piocher dans mes conseils ou les trouver inutiles. Vous êtes également bienvenus pour apporter votre contribution. Dans mes dernières relectures j’ai essayé de gommer les tarifs, sujets à trop de hausses.  J’espère ne pas avoir laissé trop d’imprécisions.

Prix et salaires

Parlons déjà d’argent. Le pays vit avec deux monnaies, en fait trois. Cette schizophrénie vient de la volonté et l’impossibilité du gouvernement de disposer d’une monnaie indépendante.

Le dollar, qui reste néanmoins l’étalon de référence, étant interdit, une double devise s’est mise en place. D’une part le CUP, ou peso cubain qui est la vraie monnaie des cubains. Il représente l’unité de paiement des très maigres salaires locaux (en moyenne $15 par mois). Il n’est utile que sur les marchés locaux et dans les petites boutiques d’état. Celles dans lesquelles les Européens ne rentrent que par curiosité ethnologique. https://www.tourdumonde5continents.com/argent-bureaux-de-change-budget-quil-faut-savoir-daller-a-cuba/

Tout le reste de l’économie tourne avec des CUC, pesos convertibles. Le tourisme bien sûr mais aussi la vente et l’achat de biens et services “normaux”. Par normaux j’entends de standard à peu près occidental avec des prix souvent très supérieurs à ce que l’on rencontre sur nos marchés européens. Je nuance ici beaucoup la normalité car dans ces produits et tarifs dits normaux (habituels pour nous serait plus adéquat) j’inclue les produits d’entretien de mauvaise qualité, les céréales dépassant la date de péremption, les télécommunications. Tous ces produits et services nouveaux à Cuba et qui, quel que soit leur fraicheur ou leur qualité, marquent déjà un réel progrès pour les locaux.

Sachant qu’il faut 24 CUP pour 1 CUC vous mesurez combien la vie est dure pour les Cubains et comment peut être considéré le touriste ou étranger venant d’un pays développé. Dès lors, inutile de préciser que malgré les rapports élogieux sur la sécurité du pays, nul n’est besoin de tenter par trop d’ostentation. De même, il vaut mieux changer de l’argent dans les endroits sécurisés même si la queue aux banques, à l’aéroport est trop longue. Ou accepter le taux de change hurissant des hôtels.

Bref à Cuba rien n’est simple mais on peut aussi essayer de vivre un Cuba facile….

Qu’emmener à Cuba

No es tan facil…

Qu’emmener à Cuba ? Comment composer votre valise pour une durée brève ou longue ?

https://cu.ambafrance.org/-Venir-a-Cuba-

Comme le disent les guides, Cuba est un lieu sans soucis sanitaires. Les sites officiels ne s’étendent pas non plus sur les pénuries.

Ainsi, n’hésitez pas à vous munir de kleenex. Ils sont indispensables avec la petite monnaie, si vous avez besoin d’un petit arrêt technique. Munissez vous aussi d’un petit bout de savon, ou de liquide désinfectant ou lingettes. On se sent vite sale dans les rues et ce type de produits ne sont pas toujours faciles à trouver….Et surtout prenez TOUS vos médicaments, même ceux dont vous n’avez pas besoin au quotidien. Vous n’en trouverez pas sur place…Lunettes de soleil, crème solaire, masques tubas, chapeau ou casquette, anti-moustique

https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/se-deplacer/

 

des rayons bien fournis
une bodega, boutique réservée aux Cubains
des pharmacies pléthoriques
Même le vendeur a déserté sa boutique… pour cause de rendez-vous chez le médecin

Spectacles à la Havane

Sortir à la Havane

Pour qui cherche à occuper ses soirées, la Havane offre une multitude de spectacles, pour la plupart très abordables.

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St tenir informé

La cartelera (programme) havanaise est très fournie, pas toujours facile à connaitre mais très fournie. On ne peut pas dire que les français soient sur le pont pour communiquer la moindre information. L’ambassade poussant le professionnalisme jusqu’à ne pas communiquer sur les activités en français avec la communauté française extérieure aux bâtiments consulaires.

Il reste donc le bouche à oreille, aléatoire, la lecture régulière de Granma, ou le programme émis par l’ambassade d’Espagne, pour le coup très pro ou par les bénévoles de Donde y Cuando (sur papier et par abonnement uniquement mais très précieux)

http://www.lapapeleta.cult.cu/actividad/octubre/17

http://www.granma.cu/cultura

On peut encore faire le pied de grue devant les différentes salles de spectacle. Car les festivals abondent à la Havane et la programmation peut être surprenante : les classiques semaines du cinéma suédois ou javanais alternent avec le plus original festival de films sur ou à propos de Shakespeare.

La Danse, grande gagnante des spectacles havanais

Le festival de danse classique ou contemporaine présente des troupes reconnues internationalement comme la compagnie Alicia Alonso. On peut aussi admirer des formations plus modestes comme celle des étudiants de l’école d’art (ISA). Le mieux est encore la compagnie du grand danseur Carlos Acosta et l’excellente troupe Lizt Alfonso. Peu connue en France, la formation a été fondée en 1991 par la danseuse éponyme, et est est très populaire ici et en Amérique du Sud. La danseuse espagnole Irene Rodriguez a monté son école sur le Malecon et offreégalement des spectacles de flamenco. https://www.irenerodriguezcompania.com/?page_id=170

Celle-ci a été popularisée notamment par le clip Bailando d’Enrique Iglesias. Elle fait montre d’une qualité exceptionnelle alliant le ballet classique et contemporain, les danses folkloriques le tout mâtiné de flamenco et bien sûr de danses cubaines, sous l’appellation danse fusion.  Un orchestre de qualité accompagne chaque spectacle en live. Scénographie, chorégraphie, qualité des danseurs, rythme, tout y est d’un remarquable professionnalisme, digne des ballets russes. Sans aucune comparaison avec les tristes spectacles folkloriques pour touristes blasés….. A consommer sans modération.

http://www.acostadanza.com/en

http://liztalfonso.com/

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Concerts, cinéma et théatre

  1. La scène théatrale peut surprendre à la Havane. La majorité des théâtres sont de petites dimensions et disposent de budgets minuscules. La plupart des théatres n’ont d’intérêt que le spectacle mais le Mella est un modèle Art déco, alors que le théâtre Marti est un joyau néoclassique. En général, tous offrent des créations très locales ou des adaptations encores plus locales Cartelera Teatral: Qué Ver en La Habana esta semana | CubaIntensa
  2. Pour les concerts, l’église St Francois d’Assise quasi tous les samedis à 18h plus la foultitude de représentations vers 19/20h l’orchestre symphonique se produit au Théatre National, Place de la Révolution. Il faut aussi vérifier les programmations du Musée des Beaux Arts qui dispose d’un auditorium. La cathédrale voit se produire aussi quelques concerts. L’église St Philippe Neri, siège du Mozarteum, peut également révéler des surprises. Tout comme les ambassades.
  3. Pour de la variété, le Karl Marx est certainement le lieu le plus indiqué. A moins que vous ne préfériez le Don Cangrejo plus interlope et jeune. Quant aux amateurs de jazz, on ne peut que leur conseiller la zorra y el cuervo sur la Rampa. L’ambiance du bar élégant du Riviera sur le Malecon peut aussi séduire.
  4. Pour les amoureux du 7e art, la programation est loin d’être ridicule. A condition d’etre un peu patient, on peut voir de très bons films dans les différentes salles du Vedado cubacine | El Portal del ICAIC www.cubacine.cult.cu
Le Théatre national