Se déplacer à la Havane

Une joyeuseté de la vie havanaise, se déplacer .

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Acheter ou louer une voiture

Première possibilité, la plus onéreuse, l’achat d’une voiture. Si vous n’êtes pas diplomate cependant, ne rachetez pas à un diplomate. Vous ne disposerez pas du même statut et risquerez des problèmes.

Premier site : Carros|Venta de Autos en Cuba|Cubisima.com  www.cubisima.com/carros/

Vous pouvez encore essayer cet autre site : Carros en venta | Porlalivre habana.porlalivre.com/carros-en-venta

Et enfin : Carros – Autos en Cuba – Revolico www.revolico.com/autos/carros/

Vous pouvez également louer une voiture. Néanmoins, vous risquez d’hériter d’une vieille voiture et d’une assurance qui ne vous couvrira que partiellement.

Vous pouvez aussi chercher une voiture avec chauffeur. Il vous faudra alors négocier le prix.

Pour les touristes préférez les taxis jaunes. Et choisissez les neufs, les vieux sont au même prix et sont de vrais tacots. ous pouvez vous attendre à des prix européens. Il existe aussi des Ladas, voitures particulières.

Taxis collectifs

Vous pouvez également vous la jouer plus sauvage en circulant avec les taxis, les maquinas ou almendrones . Ce sont des Taxis collectifs. Vous circulerez alors dans de vieilles parfois très vieilles Chevrolet. Ils suivent des itinéraires précis et il faut connaitre les lieux de passages. Les trajets sont plus ou moins les suivants.

–  Playa de Marianao – calle 3ra de Miramar – calle 31 – túnel de Línea – calle Línea en el Vedado – calles M o también O – calle San Lázaro en Centro Habana – calle Colón – Prado – parque Central y Capitolio ya en el borde de La Habana Vieja.

 – Lisa – Marianao por avenida 51 – avenida 41 – puente del río Almendares – calle 23 en el Vedado – calle San Lázaro en Centro Habana – calle Colón – Prado – parque Central y Capitolio ya en el borde de La Habana Vieja.

 – Parque del Curita (a una cuadra del Capitolio) – Monserrate – túnel de la bahía – avenida Monumental – Villa Panamericana – Alamar.

 – Terminal de Trenes – Monserrate – túnel de la bahía – avenida Monumental – Vía Blanca – Playas del Este – Guanabo.

Autobus

On peut également se déplacer en transports collectifs. Dans ce cas on peut prendre Les ruteros ou taxis bus . Ils suivent eux aussi des lignes préétablies. On peut aussi emprunter les bus de ville ou guaguas (prononcer wawa) bondés mais pratiques et très bon marché..

El Metrobus de la Habana, rutas, recorrido y paradas – NorfiPC

https://norfipc.com/…/el-metrobus-habana-lineas-recorrido-paradas..

Enfin on peut emprunter les Bicitaxis les cocotaxis dans le centre.

Matanzas

On traverse généralement Matanzas sans s’y arrêter et c’est dommage parce que la ville fondée en 1693 autrefois capitale sucrière de l’ile mérite davantage qu’un simple passage.

Une halte plaisante

On peut y faire une halte sur le chemin de la plage et flâner dans les jolies rues  en voie de réhabilitation.

Les plages ne sont guère attrayantes au regard de la voisine et magnifique péninsule de Varadero. Pour autant, la vieille ville de Matanzas recèle de quoi passer une agréable demi-journée de flânerie. Comme de nombreuses villes provinciales cubaines, elle est en pleine restauration. Celapermet d’envisager avec sérénité et optimisme le retour à la beauté disparue de celle que l’on appelle, entre autres surnoms, l’Athènes cubaine. ce nom lui vient des poètes locaux. Elle jouit également du surnom de Venise cubaine du fait des trois rivières qui la traversent le  Yumuri, le st Jean et le Canimar. On l’appelle aussi ville des Ponts pour la même raison. Les quais sont en voie de restauration et accueillent des sculptures.

Un haut lieu des sociétés secrètes

L’importance sucrière de l’ile explique la présence dès l’époque coloniale de nombreux esclaves dans cette région.  Ils y ont laissé une marque religieuse profonde. Ainsi la ville regroupe une grande partie des temples Abakua  et des sociétés secrètes de l’Ile.

voir l’article sur la Santeria http://visitesfabienne.org/wordpress/cuba/la-havane-2/la-santeria/ 

La ville a d’ailleurs été l’un des foyers de rébellion anti coloniale dès la première guerre d’indépendance.

Le nom de Matanzas évoque une tuerie de soldats espagnols par des aborigènes qui aurait eu lieu au moment de la fondation de la ville. Bartolomé de las Casas évoque d’ailleurs cette fondation dans ses chroniques. La ville apparaî. D’emblée, elle devait  servir de base arrière en cas d’attaque de la capitale. C’est ainsi que fut construit le port, réaménagé en 1818 à des fins commerciales, pour devenir un pont avec le reste du monde et un nœud de communications avec notamment l’arrivée du chemin de fer. Avec le développement de l’industrie sucrière au XIXe, la ville connut son apogée et la bourgeoisie s’enrichit, et développa des organismes culturels comme le journal l’Aurore, la Bibliothèque, la société philarmonique.

Une ville planifiée

La ville fut construite selon le damier colonial traditionnel organisé autour de la Place d’Armes ( place de la Vigie). Ce quadricule espagnol correspond au plan préalable tracé de manière géométrique. de ce fait, on peut considérer Matanzas comme la première ville moderne de Cuba.

Cette place initiale de la ville est bordée de deux beaux batiments, le Théâtre, belle construction classique, l’un des plus beaux  de l’ile, puis la caserne néoclassique et en face le Palais de Junco. Ce palais bleu, construit au début du 19e pour un riche planteur est devenu le Musée provincial.
La place d’Armes, déplacée et aggrandie, marque aujourd’hui encore le centre de la ville sous le nom de Parc de la Liberté. Le lycée artistique et littéraire, le Palais du Gouvernement l’entourent. Sur la place encore, l’Hôtel le Louvre doit son charme suranné aux heures de gloire passées. La Pharmacie Triolet quant à elle, date de 1882. Dedans, tout est resté intact des bocaux aux alambics.

Soroa, un oasis de fraicheur

Soroa, sur la route de Vinales,  représente une halte rafraichissante et agréable. Elle est l’occasion de jolies marches  dans la Sierra del Rosario mais aussi de quelques découvertes….

De jolies marches

On aborde la Sierra del Rosario à travers des des paysages luxuriants qui s’ouvrent peu à peu sur de belles collines. Un premier arrêt sur le parking du restaurant el Salto permet de découvrir une cascade. Après le petit pont et la caisse, il faut compter  30mn de marche avec une belle descente finale . En contrebas de ce lieu enchanté on voit de magnifiques arcs en ciel.  On peut marcher au-delà de la cascade vers un autre système de piscines naturelles et aborder les fondations d’une cafetal. Ces vestiges d’une plantation de café remontent à des colons francais du 18e siècle qui firent de Cuba l’un des premiers producteurs au siècle suivant… Réfugiés de Louisiane dans les années 1814, les planteurs s’installèrent dans la Sierra del Rosario.

D’autres arrivèrent de France entre 1817 et 35 et de Saint Domingue après la Révolte des esclaves en 1791. Ces derniers s’installèrent dans la partie orientale du pays du coté de Santiago…

Si le délassement de la cascade auprès de laquelle un petit vendeur vous propose des pina coladas fraiches ne vous a pas été fatal, vous pouvez alors monter jusqu’au belvédère, agréable promenade au milieu des tocororos vers des paysages magnifiques. Au bout d’une vingtaine de minutes un embranchement permet d’aborder des randonnées, pas si faciles à trouver à Cuba.

Mais aussi des visites…

Un peu au dessus du restaurant, on monte vers l’orchidarium ou jardin des orchidées (orquideario) : Conçu par Tomas Felipe Camacho et toujours entretenu, ce jardin concentrerait entre 500 et un millier d’espèces d’orchidées ! Les visites se font de 09h à 16h30 et la présence d’un guide est obligatoire : 3$


Les espèces fleurissent à partir de novembre, les trois mois suivants sont donc les plus intéressants.

Puis en continuant un peu sur la gauche de l’orchidarium et en suivant la pancarte ; le Castillo de las Nubes (Château des Nuages) est une construction néo médiévale de 1940 ( !!!!), construit sur ordre d’Antonio Arturo Sanchez Bustamente. Celui ci a dépensé sans compter. Je me demande de manière très personnelle s’il n est pas une lointaine référence à la citadelle la Ferriere. Construite en 1804 en Haiti à 900m d altitude . Elle visait à  défendre l’ile contre un éventuel retour des francais sur ordre du roi Henri Christophe. Cette citadelle fut le lieu de sa sépulture non loin de son immense palais de Sans Souci. Elle visait à montrer au monde la force du peuple noir…..

Quoiqu’il en soit, marcher en ces lieux pour y relire Alejo Carpentier, le Royaume de ce monde est un pur délice. On peut y prendre un verre, y manger, voire y dormir…

http://www.cubahotelreservation.com/hotel.asp?hotel_code=castillonubes

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Le-Royaume-de-ce-monde

On peut coupler l’arret avec une promenade à las Terrazas

Las Terrazas et Soroa

Week-end à Merida

Une vraie alternative à la Riviera Maya

Là encore une destination facile et bon marché depuis la Havane grâce à la compagnie interjet. Les vols sont bi-hebdomadaires ce qui permet de profiter de 4 jours pleins à Merida. Et si les resorts ultra touristiques vous fatiguent une destination autrement plus authentique que Cancun.

www.interjet.com/vuelos/México

Où se loger

Pour avoir beaucoup échangé, les amis qui ont été logés à la périphérie de cette ville en croissance rapide ne l’ont pas appréciée. Loger en plein centre permet en revanche de profiter du charme de ses rues commerciales, de l’animation de son marché et d’une foule de petits restaurants. Une version plus élégante consiste à préférer le quartier du Paseo de Montejo où l’on trouve les belles demeures, magasins chics et restaurants et boutiques à la mode. Plus loin, à la sortie de la ville c’est encore une autre réalité avec les grands centres commerciaux américains, les enseignes internationales et les zones industrielles.

C’est également à la sortie de la ville que se trouve le grand et beau musée du monde maya. Attention il ne s’agit pas d’un musée archéologique, celui de Cancun répondant magnifiquement à cette mission, mais d’un musée anthropologique avec pour but la conservation du patrimoine culturel maya. Une présentation de la diversité de ce peuple encore bien vivant sur la péninsule du Yucatan mais aussi dans toute la zone de l’Amérique centrale.

Que voir dans le Yucatan

Surtout Merida est une base d’exploration exceptionnelle pour découvrir le Yucatan. Et il y en a pour tous els gouts et pour toutes les bourses :

  • Pour les amateurs d’archéologie, le fantastique site de Uxmal est à 1 bonne heure de route ainsi que la route Puuc qui permet d’admirer de nombreux vestiges mayas.

http://mundomaya.travel/es/arqueologia/top-10/item/uxmal.html

  • Pour les amateurs de merveilles naturelles, la mangrove et les flamands roses de Celestun s’imposent ou la région de Progresso/ Chelem, les salines et les sables colorés de las Coloradas valent de faire des km. Tout le long de cette cote, les plages n’ont rien à envier aux plages cubaines et sont nettement moins envahies par les constructions et les touristes que celles de la riviera Maya. Et surtout l’exploration des cenotes, ces cavités naturelles d’eau claire, est un délice. Il y en a partout, indiqués sur les cartes, il suffit de suivre les pancartes le long de pistes parfois sommaires.

  • Pour les amateurs de Mexique colonial, la cité d’Izamal est une petite merveille, en roulant plus Campeche offre une muraille unique. Les Haciendas offrent des visites, des chambres et des repas d’une autre époque. Tout autour de Merida, de nombreux couvents et petits villages.

  • Pour les amoureux d’ethnologie, le musée du monde Maya, aucunement redondant avec le merveilleux musée de Cancun celui- ci archéologique. Celui de Merida, magnifique construction ultra contemporaine offre une vision originale sur la région. Il accorde une grande place à la météorite tombée sur le Yucatan, s’intéresse à la géologie très particulière des lieux avant de présenter la population, le folklore, la langue, les coutumes des mayas en tant que peuple actuel et non en tant que civilisation passée.

https://www.granmuseodelmundomaya.com.mx/

Week-end à Orlando

Au chapitre des week-ends faciles à organiser depuis Cuba, en voici un à Orlando. Riche en dépaysement, il garantit le passage d’un monde à l’autre. Ce tant que la ligne aérienne Jetblue est maintenue.Remontée de 1960 à 2060 en moins de 2 heures.

Un voyage facile

Pour commencer en beauté, les billets d’avion n’étant plus accessibles sur internet autant se rendre à l’agence Jetblue sur la Rampa. Muni d’un ticket on peut alors s’envoler vers le temple du shopping et des parcs.

http://mediaroom.jetblue.com/investor-relations/press-releases/2017/09-01-2017-140030615

Certes il faut aimer l’artificiel mais il y en a pour tous les goûts à Orlando,. Des parcs les plus classiques (Mickey) au plus ésotériques (Holyland), des parcs naturels aux parcs préhistoriques.,voire – l’univers de Harry Potter….

Pour autant, c’est d’un parc bien diffèrent que je veux parler aujourd’hui. Celui qui a pour nom Winter Park. Cette petite enclave européenne toute proche de cette ville a poussé comme un champignon. Elle est née quand Disney a décidé dans les années 1970 de racheter les champs d’orangers. Il voulait profiter du climat subtropical et des tarifs très avantageux pour y implanter un immense parc à thèmes. Néanmoins, le climat est plus frais que celui de Cuba l’hiver.  De jolies artères arborées sont bordées d’échoppes et de cafés très agréables. Un embarcadère sert de point de départ pour caboter le long de 3 lacs et découvrir de magnifiques demeures entourées de grands arbres.

scenicboattours.com

Un trésor caché

Parmi les trésors cachés, l’un des plus étonnants est néanmoins le musée Charles Hosmer Morse. Ce philanthrope américain s’est passionné pour l’œuvre du grand artiste Louis Comfort Tiffany. Il a d’ailleurs rassemblé l’une des plus belles collections au monde. Le musée présente ainsi les fameuses lampes et des vitraux uniques. En outre, Charles Morse a patiemment racheté des pans entiers de la maison du maitre verrier rescapés du grand incendie de Laurelton Hall, sa maison de Long Island. Il les a ramenés en Floride sont reconstitués dans cette commune très select limitrophe de Orlando.

https://www.metmuseum.org/toah/hd/tiff/hd_tiff.htm

https://en.wikipedia.org/wiki/Laurelton_Hall

La salle à manger et le salon d’hiver avec ses chapiteaux en forme de narcisses, la fleur fétiche de l’artiste ont été entièrement reconstituées. Mais aussi et surtout la chapelle néo romano-byzantine conçue pour l’Exposition Universelle de Chicago de 1893. Elle montre un mélange étonnant et fascinant de faste byzantin et de génie mosaïque. Les pavements inspirés des mosaïques cosmatesques de Rome, les vitraux très Art Nouveau et les mosaïques, tout contribue à faire de ce lieu un joyau. En tous cas la pièce maitresse de l’illustre Louis Comfort Tiffany.  La visite sur fond de musique classique est un régal.

Musée de 9.30 à 16h de Mardi à Samedi

www.morsemuseum.org

Pour en savoir plus sur les mosaïques cosmatesques même si l’article est loin d’être parfait

http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/453799

 

 

Déménager à la Havane

Vous envisagez de déménager à la Havane? Dans ce cas, deux cas de figure s’offrent à vous.

https://www.expat.com/es/guia/america-central/cuba/

Premier cas : vous avez un contrat de travail restrictif

Celui-ci vous impose de passer par une agence (Inmobiliaria). Dans ce cas il vous suffit d’aller voir ces  agences et de vous laisser montrer ce qu’elles ont en stock en fonction de ce que vous permet votre statut .

La majorité des diplomates ont droit à des maisons privées (casas particulares), beaucoup d’entreprises sont liées à des immeubles…il ne vous restera qu à choisir ce qui présente le moins mauvais rapport qualité/ prix/ bruit/ état. N’oubliez pas de vérifier l’entourage qui à Cuba peut vous donner envie de fuir la plus belle demeure. Inspectez également attentivement la maintenance, le groupe électrogène, le système d’adduction d’eau, la sécurité, l’accès. En effet, quand il pleut, les routes peuvent etre bloquées….

Voici les inmobiliaria les plus importantes =

Si en plus, vous dépendez d’une entreprise, vous disposerez de peu de choix mais d’un certain confort à vous faire prendre en charge. Un appartement même s’il est imposé n’est pas forcément une mauvaise option. En fait, la plupart du temps, cela résoudra  les problèmes de gardiennage, jardin et piscine la plupart du temps….

2ème cas  Vous etes libres comme l’air

Vous avez la vie pour trouver le logement de vos rêves. A l’achat, à la location tout peut ou pourrait exister alors bonne chasse…

Pour les questions matérielles, il est facile de trouver des camionettes et des gros bras mais mieux vaut conditionner vous-mêmes….d’ailleurs la camionette peut vous surprendre tout comme l’état des maisons que vous visiterez.

Si vous arrivez d’Europe ou du Canada, il faut vous préparer psychologiquement, que dis je vous conditionner au lieu où vous vous apprêtez  à débarquer. Je vous recommande de ne rien apporter de valeur et si possible des objets/ meubles que vous laisserez en partant. Tout se vend, s’échange…des groupes whatsapp et facebook vous aideront à vous intaller, comme Havanamix ou Havana listings

Par ailleurs, ne recherchez pas le confort européen, les fenêtres ne sont pas forcément équipées de vitres, les clims peuvent être bruyantes, goutter. Les installations sont souvent vétustes, les peintures hallucinogènes.

La majorité des étrangers déplore les invasions d’insectes (moustiques cafards fourmis), l’humidité….

Partez donc préparés et équipés. N’oubliez pas que l’on trouve très peu de choses a Cuba, donc si vous n’aimez pas les fleufleurs prenez vos draps, serviettes voire couvre-lit, il peut faire une petite fraicheur l’hiver. Apportez vos oreillers, tous vos produits de beauté .

Attention au petit électro ménager. En général on utilise du 110 à Cuba sauf dans certains immeubles…je conseille toujours de prendre de la décoration plate, images et photos, tissus pour relooker votre intérieur, bougies et senteurs pour lutter contre les odeurs tropicales… n’oubliez pas en préparant votre déménagement ou vos malles que le voyage de vos effets peut durer longtemps, très longtemps qu il vous faudra dédouaner, vérifier la casse éventuelle et les potentielles disparitions et sortir tout cela du port apres un entreposage parfois aléatoire…..les effets périssables, précieux, fragiles ne sont donc pas tout à fait conseillés… d’autant que le climat humide et chaud n’est pas toujours compatible avec nos objets européens…

Ceci étant, bon courage à ceux qui désirent s’expatrier en terre tropicale. Et surtout n’attendez rien ni de l’Ambassade ni d’un quelconque accueil Français.

Se nourrir en tant que Francais à la Havane

Se nourrir en tant que Fraçais à la Havane pose une épineuse question. Où trouver ce qui nous paraît si naturel à nous hexagonaux? Le pain, les pommes de terre, les yaourts, la viande de boeuf sont difficiles à acquérir. Et je ne parle pas de luxe comme le fromage ou le chocolat.

Difficultés d’approvisionnement

Malgré les jolies photos, et les progrès qu’a fait le pays, se nourrir à Cuba en tant que Français, hors hôtels et lieux touristiques, n’est pas une sinécure.. Certes dans la capitale, les restaurants et les boutiques d’alimentation se multiplient. Pour autant les pénuries sont récurrentes. Et si vous n’êtes pas un adepte du riz/ haricots rouges/ grattons de porc à tous les repas alors voici quelques tips pour survivre…. J’avais  d’ailleurs déjà abordé de loin le sujet dans mon article : http://visitesfabienne.org/wordpress/sinstaller/

Tout d’abord s’armer de patience. Si vous êtes dotés d’un grand sens de la dérision, d’une impassibilité olympienne vous êtes avantagés sur le long terme. Sinon, il va falloir faire fi des mauvaises habitudes d’occidentaux consuméristes trop gâtés. Cette patience indispensable vous permettra d’affronter les étalages et magasins vides ou redondants. Elle vous facilitera  les longues très longues queues dans les rares négoces approvisionnés. Elle vous fera supporter  la course relais d’une boutique à l’autre pour trouver d’autres denrées qui vous sembleraient de base partout ailleurs. Néanmoins, depuis quelques temps la chaine Spar (sur la 5a face au cirque et un autre magasin près de la FAC) et l’ouverture des Zona+ (28 e 5 y 7 à Miramar et 70 y 7B) redonne de l’espoir….

Quelques conseils

– Etre véhiculé ou avoir un moyen de substitution, si vous ne trouvez pas dans la première boutique ni dans la 2nde il va peut-être falloir aller très loin très très loin ou vous passer du produit…ou finir au restau qui dispose d’autres réseaux d’approvisionnement…

-Etre armé de sacs dès que ou vous vous promenez dans l’hypothèse où vous pourriez tomber en face d’un produit introuvable. Je parle ici de pomme de terre ou pomme voire lait à la boutique de l’aéroport (épisode vécu) ou au club de sport. Et donc être muni de la double monnaie peso et cuc au cas où également…

-Connaitre les gens qui connaissent les gens…ne pas sous-estimer le bouche à oreille, les réseaux sociaux, sans pour autant tout accepter, certains abusant du système.

-Ne pas hésiter à essayer tout nouveau magasin sans pour autant laisser tomber les marchés locaux agromercado . Il y en a partout. Les plus connus des étrangers dans le Vedado 19 et B et Miramar 42 etn19, mais aussi sur la 25 qui mène sur la route de Pinard el Rio. Ne pas négliger non plus les petits vendeurs ambulants- Les adresses de la capitale sont recensées et à jour sur le site.              http://www.casasparticulares.net/dondecomp.php

-Ne pas sous-estimer les boutiques d’hôtel et surtout les stations-services parfois étonnantes.

Et surtout

Surtout, il convient de changer ses habitudes alimentaires. Rien n’est jamais acquis ni nécessaire. Tout ce qui n’est pas riz, cracker, mayonnaise et haricots rouges est un luxe superflu dont on doit pouvoir se passer. Tout le reste est cadeau. Ne pas oublier que les denrées ne poussent pas sous vide, que les betteraves se cuisent par exemple, que les fruits et légumes sont par essence saisonniers. On redécouvre qu’il est normal que l’été et l’hiver n’offrent pas les mêmes achalandages.

Il faut surtout prévoir qu’en raison de la chaleur, les marchés sont quasi-vides l’été (mangues et avocats uniquement). D’où l’importance de revenir aux techniques de conservation maison ( congélation, fabrication de pain, yaourts, confitures…). Pour l’expatrié il convient d’apporter son matériel de campagne (mixer, yaourtière…),. Pour le touriste de passage qui aurait oublié d’amener sa marque de biscuits préférés, cela nécessite un peu d’adaptabilité.

Musée d’Art Islamique de Doha

Pour clore ma trilogie sur l’art Islamique, voici maintenant le Musée d’Art Islamique de Doha. J’ai conscience ici de passer sous silence sous silence la merveilleuse et intelligente rénovation de la galerie du MET à New York. Un manque que je finirai par combler.

Le MIA émerveille  par son contenu et son son contenant. Le grand Ioh Ming Pei, architecte de la pyramide du Lovre, l’a conçu sur la scénique Corniche de Doha. Ce bâtiment admirable sert d’écrin à des collections exceptionnelles de par leur diversité et leur richesse. Le propos est didactique et propose une double approche : chronologique et thématique.

Des origines de l’art islamique aux Mongols

Les collections très complètes se répartissent sur deux étages. Le RDC de l’édifice, lui, accueille des expositions temporaires d’une grande qualité et une très belle boutique. Le toisième  étage correspond à un restaurant et des expositions plus petites.

On commence généralement les visites au 2e étage. On y aborde de manière chronologique l’art islamique. A commencer par  la naissance de l’Islam dans la région du Hijaz (VI-VIIe) et la diffusion de la parole sainte grâce à l’écriture. Des vitrines exposent des pages de Coran ainsi que des céramiques. Ces dernières constituèrent un support privilégié d’écriture dès les débuts de l’Islam.

Une deuxième salle en enfilade présente la dynastie Omeyyade. On la voit d’abord dans sa branche syrienne. Puis apparaissent ses apports espagnols (Xe) avec des chapiteaux venus du magnifique palais de Mdinet al Zahra, non loin de Cordoue.

Les Abbassides vainqueurs de la dynastie damasquine firent de Bagdad le centre du monde islamique dès le IXe. Ils apparaissent dans le travail du verre. Alors que les fatimides vont s’illustrer dans la joaillerie. La grande salle suivante s’intéresse à l’Iran seldjoukides et à ses merveilles d’orfèvrerie (candélabres) mais aussi aux très beaux carreaux de céramique. Elle annonce l’arrivée des Mongols avec notamment un magnifique kaftan complété de gants et coiffe (XIIIe).

Des Mamlouks aux grands Empires

On découvre alors l’Egypte de Saladin grâce à des manuscrits scientifiques et des fontaines. On passe ensuite à l’Egypte des mamlouk (XVe)s. De belles lampes de mosquées en verre, de prestigieuses albarelles, pots a pharmacie, illustrent cette période. On peut y rattacher des chefs d’œuvre de bois comme des grilles de moucharabieh et des portes sculptées cairotes.

L’époque timuride quant à elle, apparait au travers d’échiquiers, de céramiques et d’un très étonnant tapis de jeu. On rentre alors dans l’âge d’or des grands Empires (XVI-XIXe). L’Iran tout d’abord avec les œuvres Safavides : de magnifiques tapis ainsi que d’étonnants portraits repris ensuite à l’époque Qajar et des manuscrits de toute beauté comme les pages du fameux Shanameh. Vient ensuite l’empire Moghol qui dura en Inde jusqu’à la colonisation anglaise. Il créa des merveilles de bijoux, poignards et manuscrits notamment.

Enfin, l’Empire ottoman célèbre pour ses céramiques florales s’expose ici dans une spectaculaire armure.

Le premier étage propose une vision plus thématique de l’art Islamique. Une salle aborde  l’écriture et ses supports (bois, pierre, textile, parchemin, céramique, orfèvrerie entre autres). Une autre s’intéresse aux motifs iconographiques qu’ils soient floraux, géométriques ou calligraphiques. Il faut absolument prendre le temps de voir la fantastique collection d’astrolabes et une rarissime tente Moghole (XIIIe) quasi complète. On attaque cet étage à partir du grand salon central qui expose les œuvres majeures du musée. Une synthèse magistrale pour le visiteur pressé.

http://www.mia.org.qa/en/

Autour de Trinidad

Pour qui passe plusieurs jours autour de Trinidad, plusieurs activités s’offrent en dehors de la découverte des rues pavées.

On peut commencer par prendre un peu de hauteur. Vous pouvez alors monter à l’antenne radio qui surplombe la ville au-delà de l’ermitage effondré de Notre Dame de la Chandeleur. Il faut aimer les ordures pour aborder cette petites grimpette (une demi-heure). La vue est intéressante, quoique moins belle que celle du clocher de l’église Saint Francois.

 Pour les randonneurs, autour de Trinidad

Parce qu’il n’est pas toujours facile de marcher à Cuba…
Au départ de Trinidad, on peut rejoindre Topes de Collante . On peut alors aller marcher dans le magnifique massif de l’Escambray, deuxième chaine montagneuse de Cuba. Il faut compter environ 45 mn en revenant sur la route de Cienfuegos. La route est un peu abrupte avec un arrêt intermédiaire à un mirador aux magnifiques échappées. Après avoir traversé de belles vallées luxuriantes, on parvient devant le centre pour visiteurs. On arrive au pied d’un énorme immeuble de type stalinien, ancien sanatorium. Pour curiste nostalgique de la RDA uniquement. Topes de Collante offre le meilleur réseau de balades de Cuba. Malheureusement, chaque promenade se paye et les prix sont élevés (pour les touristes 10 cuc par personne, 5 pour les residents)

http://geomedica.com.ar/centros-medicos/centro-de-calidad-de-vida-tope-de-collantes/

Le centre d’information est une base idéale pour obtenir cartes, renseignements, séjour aux toilettes. On peut éventuellement recueillir un apercu d’informations internationales sur le grand écran pour ceux en mal de nouvelles depuis le dernier hotspot…

De là, on peut partir le long du sanatorium vers les chutes de Caburni dans une descente vertigineuse et sans fin apparente (45mn). Celle-ci annonce une montée coriace sous la chaleur des tropiques. La balade est bien siganalée.
On part depuis l’hôtel Villa Caburni, à travers les cabanons plus ou moins abandonnés. De là s’amorce une descente impressionnante qui mène au guichet où se paye l’entrée de la promenade (10 CUC quand même). A l’arrivée, une magnifique cascade et une piscine naturelle pour se rafraichir et prendre des forces pour remonter (une bonne heure de marche).

Grâce aux cartes précieuses du centre d’informations, vous pouvez vous pouvez tenter deux balades sensiblement plus courtes la Batata et le jardin des géants ou Vegas grandes.

Pour les amateurs de plages, autour de Trinidad

Vous pouvez vous rendre à Playa Ancon : une belle plage sur la côte Caraibe semée d’hôtels cubains. A éviter les week-ends d’été si vous ne supportez pas les détritus. Ancon se situe à 12km au sud de Trinidad. A cheval ou vélo….

Vous pouvez aussi tenter le Petit village de pêcheurs de la Boca avec des chambres à louer, mais la plage est bondée de locaux, et donc de détritus, et de moustiques à la tombée de la nuit. On peut aussi pousser jusqu’au Vieux port de Casilda, un certain charme. Mis on ne peut pas rentrer….

Enfin, vous pouvez vous rendre au parc el Nicho. Le chemin s’embranche sous le pont à l’entrée de Trinidad en venant de Cienfuegos. Il faut payer à l’entrée près du ranchon. Vous trouverez une possibilité de balades a cheval. Au bout d’une route très chaotique, un grand et beau chemin de 3.5 km mène à une cascade dans laquelle on peut se baigner.

Escapade à Montréal

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Au départ de la Havane, Montréal est à la fois proche et compliquée à atteindre.

En soit, il ne s’agit que d’un voyage de 4h pour les chanceux qui auront trouvé place à bord d’un charter ou air China dont les vols se raréfient malheureusement et augmentent en tarif. Sinon il vous faudra supporter les risques de retard voire d’annulation, de revente à des compagnies lowcost des compagnies locales.. Ce qui se traduit par des retards et des services inexistants (ni repas, ni écrans). Mais si vraiment ces quelques considérations bassement matérielles ne vous effrayent pas vous pouvez toujours tenter de venir passer un grand week-end à Montréal. Pour le coup, il s’agit d’un bon moment de dépaysement. Ce même si le temps est rarement clément. Beaucoup de neige l’hiver, de pluie au printemps. Mieux vaut venir thermiquement préparé.

La ville se répartit en quartiers distincts facilement joignables en métro. La passe de métro coute 3,20 CAD, l’aller-retour 6 CAD.

Le quartier français

Le centre historique et les bords du Saint-Laurent constituent l’image la plus connue de Montréal. C’est le vieux quartier entre la place d’Armes avec la basilique Notre Dame et la place Jacques Cartier. Les vieilles maisons de granit rappellent les villes de la côte bretonne. Les rues animées par des restaurants et cafés charmants sont bordées de monuments. On voit ainsi l’hôtel de ville duquel de Gaulle lança son appel à l’indépendance québécoise. Puis le château Ramezay ou le musée archéologique de Pointe-à Caillière avec des expositions intéressantes. https://pacmusee.qc.ca/fr/

Le Centre ville

Le centre-ville (autour de Ville Marie et de l’Université Concordia). L’architecture des années 1960 ne fascine pas forcément mais le quartier vaut essentiellement par son animation, ses restaurants et cafés. Ils abondent particulièrement sur Sainte Catherine et Crescent, près de l’Université Concordia. A voir également, les musées. Ainsi, le Musée des Beaux-Arts avec de très belles expositions, et une belle collection d’art autochtone. https://www.mbam.qc.ca/


Dans Le quartier de McGill, on peut visiter l’université, quasi en plein centre avec ses bâtiments monumentaux de la fin du XIXe siècle, des muséesaussi. Le Musée Redpath regorge de tout alors que le McCord se consacre à l’histoire du Canada. En revanche il vaut mieux savoir à l’avance que les musées sont hors de prix au Canada.


Les quartiers résidentiels

Le Plateau ou le quartier des français (autour du Collège Stanislas) charme par ses maisons victoriennes, ses parcs et son ambiance très plaisante. De ravissantes boutiques alternent avec des restaurants branchés le long des l’avenue Mont-Royal, Bld Saint-Laurent et rue St Denis.
Côte des neiges regroupe les immigrés et beaucoup de francophones autour du Collège Marie de France. C’est un quartier plus simple, mais sympathique et très francophone. De là, on accède à l’immense et magnifique Parc du Mont-Royal, d’où la vue est spectaculaire.
Westmount : les belles maisons montrent la puissance des anglais dans cette enclave qui refuse sa participation au grand Montréal. Les grandes familles échappent ainsi à l’imposition. Le quartier est vert et abonde en belles maisons à l’américaine. Moins cossu mais très résidentiel, le quartier Outremont peut se traverser par la sympathique avenue Bernard.
Les marchés Jean Talon et Atwater représentent eux aussi de belles échappées à la française en terre nord-américaine.

Chateau Ramezay