Vancouver pratique

Un petit Vancouver pratique avec des idées, des conseils pour réussir votre séjour dans la 3eme cité canadienne.

Quelques surprises

  • La première surprise est que Vancouver tient son nom d’un explorateur britannique. Celui-ci est venu en 1792 en territoire autochtone dans une zone explorée par les Espagnols. D’où les dénominations locales, Spanish Beach, Cordoba Street, English Bay, Galiano Island,…. La présence autochtone y est beaucoup plus forte que partout ailleurs au Canada.
  • La seconde surprise est le climat. Certes Vancouver est la ville la moins froide du Canada mais elle jouit d’un climat océanique…Il y pleut autant qu’à Seattle, c’est-à-dire beaucoup plus qu’en Ecosse….

Parapluie et chaussures de sport, les premiers achats

  • Du coup, le premier investissement (que vous veniez pour une durée limitée ou non) est le parapluie, le second les bottes, le troisième le ciré (les 3 sont INDISPENSABLES) en revanche pas besoin de grosses bottes de neige ou d’anorak sauf si votre plan implique aussi le surf et/ ou les skis.
  • Vancouver c’est fantastique pour les amoureux du sport, des paysages sublimes et de la nature. Si votre truc c’est les musées, le patrimoine architectural, vous n’ëtes pas obligés d’aller si loin car c’est loin très loin (9h de décalage horaire avec la France.
  • Du coup il y a beaucoup de jeunes visiteurs francais et Le gros de la communauté est formée de jeunes trentenaires travaillant dans les nouvelles technologies principalement et amoureux de nature, surf etc…. Pour eux qui s’installent (un lien s impose : guide du croutard).https://www.facebook.com/groups/le.guide.du.croutard/

Se déplacer dans les transports en commun

  • C’est une ville bien organisée pour les transports. Tout est moderne rapide et relativement sûr. Il convient d’éviter cependant East Hastings, Chinatown le soir, Grandville street dans sa partie moins commercante. en effet, ce sont des lieux de rassemblement des junkies et clochards du continent en quête de drogues légales et d’un climat doux.
  • Il faut la monnaie dans les bus sinon on peut acheter des carnets à waterfront ou ou au London Drugstore (par ex au carrefour Robson et Grandville au sous sol). Un ticket est valide durant 1h30 pour les bus et le skytrain. Dans les aquabus payer directement (là encore il faut la monnaie) le prix dépend de la zone. On peut louer des bicyclettes près de Stanley Park sur Denman.
  • Un bon plan pas cher nourriture est les foodtrucks autour de Grandville et Robson sinon il faut absolument se régaler de sushis. Sinon manger, se loger, tout est fort cher à Vancouver.
  • carte vancouver

Cienfuegos, la perle du sud

La ville que les guides vantent comme la plus francaise de l’ile a bien changé depuis 2005 grace à la manne de l’UNESCO. Du coup, sa visite vaut vraiment le coup.
Fondée en 1819 par des Français de Bordeaux et de Louisiane, elle a surtout été construite de manière pensée au XIXe siècle. Elle offre une  belle homogénéité d’urbanisme  et d’architecture.

l’Hôtel La Union, le bon hôtel de Cienfuegos

Repeinte, rajeunie, elle est devenue une étape bien agréable sur le chemin de Trinidad.

Sur la place centrale

Un petit air de Manaus

Annoncée par la forteresse de Jagua, du nom autochtone de la ville, la baie de Cienfuegos represente une bien jolie halte. Le centre de la ville correspond à la  place Jose Marti, ancienne Place d’Armes. Comme dans toutes les villes coloniales, s’y détache la Cathédrale, le siège du Gouvernement. Mais aussi un collège religieux et, plus original, le Théatre Terry (1887-89). Il prend le nom du mécène sucrier. La restauration du théâtre a respecté son caractère désuet et italianisant.

En surélevant le sol et dégageant les fauteuils de bois le théatre se transformait en salon de Dames…. Il y a du Manaus dans ce théatre !!!!. Des sièges en bois, un plafond peint de couleurs mièvres,  des affiches évoquant les visites de Sarah Bernhardt ou Carruso. Les gardiennes semblent trop occupées par la « merienda »(goûter) ou la chaleur pour vous laisser entrer. Elles acceptent finalement le petit billet coincé dans la poignée de main. Non loin, se trouve un vieux musée au charme surranné, un café plutôt engageant, un restaurant. Et surtout dans l’angle un batiment, lointain cousin d’un immeuble haussmanien mais peint en gris et orné de chantilly. Sans doute, la tourelle vaut-elle à la ville l’adjectif  parisien. Sur la place toujours, le jardin s’enorgueillit du traditionnel kiosque à musique peint de couleurs fraiches. Beaucoup moins classique se dresse un arc de triomphe version carton pâte, dédié aux travailleurs.

le Palais de Jagua

Un urbanisme pensé

De la place, partent des rues en damier typiques de l’idéal des Lumières (modernité, ordre, clarté, hygiène et urbanisme). Ainsi, le boulevard qui débouche sur l’avenue du Prado. Appelée aussi avenue 37, ses colonnades attendent le rafraichissement dont a bénéficié le cœur de ville. C’est là l’un des charmes de Cienfuegos que cette zone piétonne et commerçante. Même si les commerces restent locaux, on sent la prospérité passée de celle qui a été une capitale agricole profitant du boom de l’industrie sucrière. A l’angle, un coiffeur énorme fleure bon les années 1950. Un immense hôtel la Union d’un vert éclatant, magnifique lors de son ouverture il y a une quinzaine d’années, et de son joli restaurant.

https://www.meliacuba.de/kuba-hotels/hotel-la-union

La rue principale fait office de marché artisanal à ciel ouvert mène à une jetée nauséabonde mais qui pourrait être ravissante. Le charme de cette cité provinciale ne s’arrête pas à ce petit centre ville.

Teatro Terri

Vers le Palacio de Valle

Plus loin, on poursuit le Malecon local, la promenade de bord de mer. On passe devant le stade et le Rapido, dans tout autre lieu ce serait le cineplex, mall, Mcdo. Plus loin, le Cienfuegos club, anciennement Yacht Club, Ce bâtiment de style éclectique construit en 1920 a retrouvé de sa superbe. Il s’agrémente de cafés, restaurant, une marina et un terrain de tennis très tentant, fait suffisament rare à Cuba pour être souligné. On parvient enfin à l’extrémité Sud de la baie. Le grand bâtiment de l’Hôtel Jagua  gâche la perspective de cette folie éclectique qu’est le Palacio de Valle, qui combine les détails mauresques, byzantins et gothiques. On peut  y déjeuner ou simplement aller y boire une limonade ou un ron collins médiocres sur la belle terrasse du sommet pour 2 CUC. De là, la vue au soleil couchant sur la baie, la ville et la Punta Gorda, autrefois quartier aristocratique avec ses jolies maisons caribéennes de bois clôture la journée de manière fort plaisante. On peut aussi faire un détour à la plage rancho luna ou au jardin botanique.

Le tout constitue une halte parfaite entre la Bahia Gijon et Trinidad.

http://visitesfabienne.org/wordpress/autour-de-trinidad/

Trinidad

Le temps semble en suspens à Cuba. Mais s’il s’est posé en 1959 dans la majeure partie du pays, à Trinidad rien n’a  changé depuis le milieu du 19e s quand l’industrie du sucre a périclité.

La belle au bois (d’acajou) dormant

Les rues sont parcourues par des piétons, des chevaux ou des charettes, les belles maisons sont restées quasi en l’état. Telle la belle au bois dormant, la ville s’est totalement endormie pour se réveiller au son des touristes. Aspect positif, rien n’a été détruit mais tout a été pieusement conservé entretenu avec les moyens du bord, bricolé pour tenir. Tout est resté à l’identique. Le problème c’est l’état de délabrement. On sent les nappes et rideaux prêts à se déchirer. Les peintures s’écaillent, la ville tente péniblement de survivre. Le problème surtout c’est que les devises générées par les touristes sont redistribuées à l échelle de la province et il semble qu elles servent essentiellement à la capitale régionale Santi Spiritus. Cette dernière est une charmante ville coloniale moins visitée celle-ci mais qui s’est refait visblement une beauté .

http://visitesfabienne.org/wordpress/sancti-spiritus/

Que voir à Trinidad et autour

A Trinidad, il est bon de flâner autour de la place majeure. On peut voir le petit musée d’architecture et en contrebas de la place le joli musée municipal. Il donne une bonne idée de la richesse des familles de planteurs. On peut ensuite se promener sur les pavés et goûter le charme de cette ravissante cité aux maisons peintes de toutes les couleurs. Il faut rentrer dans les jolis bars et restaurants, arrêter un peu sa montre. On peut monter au sommet du clocher de St Francois d’Assise, aujourd’hui le Musée de la contrebande, pour profiter d’une magnifique vue sur les toits oranges. Les alentours  valent aussi le coup :

  • Pour les sportifs Topes de Collantes marque le départ de randonnées.
  • Pour les enfants ou les amateurs de plage, playa Ancon
  • On peut aussi faire une jolie promenade du coté du Parque el Cubana, à la sortie de Trinidad en direction de Cienfuegos. Une piste toute défoncée conduit à un parking bordé par un ranchon. De là  un chemin mène à une cascade. En nageant jusquà la cascade, on voit la grotte aux chauves-souris. Les amateurs peuvent aussi sauter de 3m ou 9m de hauteur.
  • On peut profiter des magnifiques paysages de plantations de la valle de los Ingenios
http://visitesfabienne.org/wordpress/vallee-de-los-ingenios/
http://visitesfabienne.org/wordpress/autour-de-trinidad/

Week end pluvieux à la Havane

On a tendance à idéaliser le climat cubain. Cependant certains week-end pluvieux, on se rend compte que le soleil ne brille pas toute l’année. Ainsi, la saison des cyclones est synonyme de vents violents et de tempêtes. Mais pas seulement puisque l’été est marqué par des pluies diluviennes, certes vite séchées. Et l’hiver est froid et parfois bien arrosé également. En fait, si vous voulez du soleil à coup sûr, privilégiez les mois de mars à Juin.

En bref, le climat havanais n’a rien de comparable au parisien. Mais quand vient un « Front froid » et que des trombes envahissent la ville, on doit parfois se faire des nœuds au cerveau pour trouver de quoi occuper le week-end pluvieux. Voici quelques idées en vrac.

Allez au musée !!!

Néanmoins le choix est assez important. Alors voici quelques pistes. http://visitesfabienne.org/wordpress/cuba/musees-de-la-havane/

Jour de vent.

Les spectacles, une bonne option

  1. On peut aller au théatre puisque de nombreuses salles proposent des « matinées »à 17h le dimanche Cartelera Teatral: Qué Ver en La Habana esta semana | CubaIntensa cubaintensa.com/…/cartelera-teatral-que-ver-en-la-habana-esta-sem…
  2. Pour les concerts, l’église S Philippe Neri offre des concerts 1 samedi sur 2 à 16h, l’église St Francois d’Assise quasi tous les samedis à 18h plus la foultitude de représentations vers 19/20h l’orchestre symphonique se produit le dimanche à 11h au Théatre National, Place de la Révolution www.lapapeleta.cult.cu 
  3. Pour les amoureux du 7e art, la programation est loin d’etre ridicule. A condition d’etre un peu patient, on peut voir de très bons films dans les différentes salles du Vedado Cubacine | El Portal del ICAIC www.cubacine.cult.cu

Cartelera: Qué ver en los Cines de La Habana esta semana …

cubaintensa.com/…/cartelera-que-ver-en-los-cines-de-la-habana-est.

Enfin on peut aller manger des gateaux (la Vicentina, Azzucar, Chantilly, voir la page s’installer à Cuba) ou mieux encore les faire ! https://conocecuba.com/la-vicentina

Last but not least, lisez et relisez les merveilleux auteurs cubains! Régalez vous avec les romans de Leonardo Padura qui s’ancent dans la Havane actuelle. Les aventures de Mario Conde, son héros policier désabusé valent tous les tableaix de la capitale. Lisez Zoe Valdes pour comprendre la dure vie des locaux. Relisez Alejo Carpentier et replongez vous dans l’histoire coloniale sous la plume brillante de ce Français d’origine cubanisé ! (ou allez visiter sa maison tout près de la Bodéguita del Medio).

Vinales

Pourquoi aller à Vinales ? Pourquoi parle-ton tant de cette petite bourgade de l’Ouest de Cuba ?

Des paysages somptueux

Mais parce que c’est magnifique. Ce coin isolé à l’Ouest de Cuba offre des paysages à couper le souffle. Imaginez une plaine sur laquelle se découpe des reliefs kharstiques. Outre la beauté des lieux, la vie contemporaine s’est arrêtée avant Vinales. Les champs de tabac obéissent à un rituel séculaire. Les paysans se déplacent à cheval. Des boeufs tractent les chariots. On y vit de peu, on semble y vivre heureux comme le chante le poète.

Le village endormi et pauvre s’est mué en l’espace d’une quinzaine d’années en une bourgade colorée et dynamique. Toutes les maisons, les anciennes repeintes, les nouvelles nombreuses et tout aussi bariolées, s’annoncent comme maisons d’hôtes (casas particulares). Des boutiques et marchés artisanaux ponctuent l’espace offert aux touristes « écologistes ». Car c’est de la nature, du paysage qui est proposé à Vinales dans le fameux parc national des Mogotes.

Pour un tourisme globalement individuel

Pas étonnant que le gros du tourisme soit francais et routard ou allemand (plus en groupe). L’offre leur est donc adaptée . On peut s’y balader  à cheval, à pied, à bicyclette. Ou l’on peut préférer la visite de fermes, de séchoirs à tabac. On peut également profiter de diners en communion avec la nature, de chambres simples chez l’habitant et réveil au son du coq. 

Bref les paysages sont grandioses, la nature idyllique….tant que le tourisme de masse ne s’impose pas trop….Il ne faut donc pas regretter l’absence de gros hôtels modernes et confortables, et espérer que les hordes restent sur les plages paradisiaques des autres provinces….

Quelques conseils si vous voulez vous rendre à Vinales :

Tout d’abord, au départ de la Havane, je vous conseille de faire appel à un taxi. Pour celà,vous pouvez demander à votre casa particular . Vous pouvez également emprunter le bus Viazul en faisant attention toutefois à la distance entre le terminal bus et la maison. Certaines se situent en hauteur. Si vous optez pour le taxi, essayez de négocier des arrêts en route : Soroa, las Terrazas ou Pinar del Rio.

http://visitesfabienne.org/wordpress/5391-2/

Une fois arrivés à Vinales, il va falloir vous loger. Là encore vous pouvez demander à votre casa de l’étape précédente de vous aider. Sinon, quelques sites peuvent vous aider :

http://www.cuba-junky.com/pinar-del-rio/vinales-casa-particulares.htmwww.bbinnvinales.com/bedandbreakfastrentweb

Pour des adresses plus ciblées et des conseils, n’hésitez pas à me contacter

fabienne_visites@gmail.com

https://www.vialala.fr/organisateur/voyage-sur-mesure/fabienne-visites

Remedios….l’autre ville coloniale

Loin de la renommée de Trinidad, la jolie petite ville de Remedios marque une étape de charme entre Santa Clara et les Cayos du Nord.

http://visitesfabienne.org/wordpress/les-cayos/

http://visitesfabienne.org/wordpress/les-cayos/

 

A quelques kilomètre des plages magnifiques de Cayo Santa Maria, ce joyau colonial naquit au début du XVIe siècle. Le Senor Figueroa, un noble espagnol fonda cette petite cité à 9km à l’intérieur des terres,à l’abri des raids pirates.

Elle s’articule autour d’une place typique de l’urbanisme hispanique. Des maisons colorées et une jolie église baroque entourent un petit jardin central. Cette place centrale, la place Marti (anciennement Isabel II) tient son originalité au fait que deux églises la bordent et non une. L’une est aujourd’hui convertie en atelier de restauration. L’autre baroque sert encore de paroisse.

Autre originalité, les rues au tracé irrégulier qui convergent vers la place. Pour le reste, on retrouve le même charme surrané qu’à Trinidad.

Mais loin de la ville musée figée dans le passé, Remedios lutte pour retrouver sa place de capitale provinciale. L’effervescence sympathique qui y règne doit autant aux multiples chantiers qu’à l’activité locale.

Quelques touristes s’y déplacent en bicytaxi et profitent de l’offre importante de casas particulares et auberges de charme. Un joli remède à la grosse machine des hôtels de plage voisins et aux circuits archi touristiques de l’ouest du pays….