Hôtels particuliers de Toulouse

Aux  XVIe, XVII et XVIIIe siècle, la  ville rose connut son apogée. Les Hôtels particuliers de Toulouse témoignent de cette période de splendeur.

Toulouse, ville des Marchands et Capitouls

Marchands enrichis par le commerce du pastel et Capitouls se firent construire les plus belles demeures.

Les magistrats et parlementaires ou Capitouls en occitan, travaillaient auprès du Capitole depuis l’instauration du Parlement des Etats du Languedoc en 1443 et ce jusqu’à la Révolution Française. Ils rivalisaient avec les marchands. Ceux-ci profitaient de la richesse du Pays de Cocagne, abondant en plantes tinctoriales.

Néanmoins, l’industrie du Pastel, florissante au Moyen-Age, disparut face à la concurrence de l’indigo. Plus durable, plus coloré et surtout moins onéreux car produit par des esclaves, l’indigo des Amériques supplanta rapidement le pastel qui avait assuré l’épanouissement de la ville.

De nouvelles cités, dont la fortune s’appuyait sur le commerce triangulaire apparurent alors. Bordeaux s’affirmait tandis que Toulouse périclitait.

Ce balancement entre les deux grandes villes du sud-ouest ne faisait que commencer mais il avait permis à Toulouse de s’orner de prestigieuses façades de briques et pierres que l’on admire encore aujourd’hui.

Vous pourrez découvrir ces magnifiques façades en suivant mon itinéraire plus précis et interactif « Toulouse, des marchands et Capitouls » http://www.escapad.io/

J’en avais déjà écrit une version plus rapide et au départ du tramway qui dessert l’aéroport : https://visitesfabienne.org/destinations/france/toulouse-du-palais-de-justice-au-capitole

Les belles façades du quartier marchand

Cette promenade vous mènera de la Place du Capitole, aux Jacobins. Sur cette belle place, on retrouve la présence de Saint Dominique venu à Toulouse fonder son ordre et éradiquer l’hérésie Cathare. En face, le célèbre Lycée Fermat occupe les locaux de l’Hôtel de Bernuy devenu collège Jésuite.

On continue la promenade en direction du cardo romain, la rue saint Rome. De belles maisons de bois nous rappellent le passé médiéval de cette artère.

Puis, nous reprenons le lacis de petites rues, rue Chalande, rue du May, rue Tripière, rue des Changes, rue Malcoussinet dont les noms évoquent les corporations présentes au MA. De là, et par la rue de l’écharpe, on rejoint le magnifique d’Assezat construit pour l’un des riches bourgeois enrichi dans le commerce du pastel. Ce superbe édifice accueille aujourd’hui la magnifique collection Bemberg.

Les Palais des Capitouls

On peut continuer cette promenade dans le quartier des Capitouls en prenant la rue des couteliers bordée de somptueux hôtels des XVIIe s et XVIIIe . On peut faire un petit détour par la place de la Trinité juste derrière Esquirol l’antique Forum romain pour profiter des cafés et reprendre la rue des Filatiers aux maisons à pan de bois.

Au 50 , se dresse la maison de Jean Calas, défendu par Voltaire. A l’angle de la rue Joutx Aigues, une maison compte un décor ravissant. Cette rue bordée de belles maisons correspond à l’ancien quartier juif même s’il n’y a jamais eu de ghetto dans la Toulouse médiévale.

On rejoint ensuite l’église de la Dalbade dont le nom évoque la chaux blanche qui la recouvrait (alba). Le tympan en est orné d’une céramique colorée. La jouxtent les hôtels les plus prestigieux de Toulouse sur la rue de la Fonderie. Notamment l’hôtel des chevaliers de Malte (aujourd’hui DRAC). En face, se tient l’étonnant Hôtel de Bagis, avec la seule façade de pierre de la ville de briques roses. Cet hôtel, surnommé Hôtel de pierre est certainement l’un de plus beaux de la ville.

On passe maintenant devant l’ancien couvent des Clarisses aujourd’hui institut Catholique. Il a été construit sur les remparts Gallo-Romains. Nous rejoignons alors la place du Salin. Le nom évoque l’impôt et l’entrepôt où l’on stockait le sel durant l’Ancien Régime. De belles maisons à pans de bois marquent l’angle.

Le temple réformé a été aménagé dans l’ancien logis Royal puisque nous faisons maintenant face aux bâtiments du Parlement. Antique château Narbonnais il devint le plus ancien Parlement provincial de France.  Son personnel formait une noblesse de robe qui a largement contribué à bâtir les magnifiques Palais du quartier. Il consacrait l’importance des Etats du Languedoc au Moyen-Age.  Il abrite aujourd’hui le Palais de Justice.

Pour en savoir plus sur Toulouse, je vous recommande ce très bon site : http://www.toulouse-brique.com/hotels.html

Spectacles à la Havane

Sortir à la Havane

Pour qui cherche à occuper ses soirées, la Havane offre une multitude de spectacles, pour la plupart très abordables.

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St tenir informé

La cartelera (programme) havanaise est très fournie, pas toujours facile à connaitre mais très fournie. On ne peut pas dire que les français soient sur le pont pour communiquer la moindre information. L’ambassade poussant le professionnalisme jusqu’à ne pas communiquer sur les activités en français avec la communauté française extérieure aux bâtiments consulaires.

Il reste donc le bouche à oreille, aléatoire, la lecture régulière de Granma, ou le programme émis par l’ambassade d’Espagne, pour le coup très pro ou par les bénévoles de Donde y Cuando (sur papier et par abonnement uniquement mais très précieux)

http://www.lapapeleta.cult.cu/actividad/octubre/17

http://www.granma.cu/cultura

On peut encore faire le pied de grue devant les différentes salles de spectacle. Car les festivals abondent à la Havane et la programmation peut être surprenante : les classiques semaines du cinéma suédois ou javanais alternent avec le plus original festival de films sur ou à propos de Shakespeare.

La Danse, grande gagnante des spectacles havanais

Le festival de danse classique ou contemporaine présente des troupes reconnues internationalement comme la compagnie Alicia Alonso. On peut aussi admirer des formations plus modestes comme celle des étudiants de l’école d’art (ISA). Le mieux est encore la compagnie du grand danseur Carlos Acosta et l’excellente troupe Lizt Alfonso. Peu connue en France, la formation a été fondée en 1991 par la danseuse éponyme, et est est très populaire ici et en Amérique du Sud. La danseuse espagnole Irene Rodriguez a monté son école sur le Malecon et offreégalement des spectacles de flamenco. https://www.irenerodriguezcompania.com/?page_id=170

Celle-ci a été popularisée notamment par le clip Bailando d’Enrique Iglesias. Elle fait montre d’une qualité exceptionnelle alliant le ballet classique et contemporain, les danses folkloriques le tout mâtiné de flamenco et bien sûr de danses cubaines, sous l’appellation danse fusion.  Un orchestre de qualité accompagne chaque spectacle en live. Scénographie, chorégraphie, qualité des danseurs, rythme, tout y est d’un remarquable professionnalisme, digne des ballets russes. Sans aucune comparaison avec les tristes spectacles folkloriques pour touristes blasés….. A consommer sans modération.

http://www.acostadanza.com/en

http://liztalfonso.com/

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Concerts, cinéma et théatre

  1. La scène théatrale peut surprendre à la Havane. La majorité des théâtres sont de petites dimensions et disposent de budgets minuscules. La plupart des théatres n’ont d’intérêt que le spectacle mais le Mella est un modèle Art déco, alors que le théâtre Marti est un joyau néoclassique. En général, tous offrent des créations très locales ou des adaptations encores plus locales Cartelera Teatral: Qué Ver en La Habana esta semana | CubaIntensa
  2. Pour les concerts, l’église St Francois d’Assise quasi tous les samedis à 18h plus la foultitude de représentations vers 19/20h l’orchestre symphonique se produit au Théatre National, Place de la Révolution. Il faut aussi vérifier les programmations du Musée des Beaux Arts qui dispose d’un auditorium. La cathédrale voit se produire aussi quelques concerts. L’église St Philippe Neri, siège du Mozarteum, peut également révéler des surprises. Tout comme les ambassades.
  3. Pour de la variété, le Karl Marx est certainement le lieu le plus indiqué. A moins que vous ne préfériez le Don Cangrejo plus interlope et jeune. Quant aux amateurs de jazz, on ne peut que leur conseiller la zorra y el cuervo sur la Rampa. L’ambiance du bar élégant du Riviera sur le Malecon peut aussi séduire.
  4. Pour les amoureux du 7e art, la programation est loin d’être ridicule. A condition d’etre un peu patient, on peut voir de très bons films dans les différentes salles du Vedado cubacine | El Portal del ICAIC www.cubacine.cult.cu
Le Théatre national

Toulouse, du Palais de Justice au Capitole

Pour changer de Cuba, ou de Toronto, un petit tour en France, à Toulouse, avec une promenade qui vous emmènera du Palais de Justice au Capitole.

Arriver dans le centre de Toulouse

Toulouse est une ville relativement petite mais très dense et admirablement desservie par les transports publics. Si vous etes en transit à la gare Matabiau ou à l’aéroport de Blagnac vous pouvez aisément profiter du réseau de tramway/ bus/ métro/ vélib pour la découvrir.

Ainsi au départ de l’aéroport, le tramway vous amène en 20mn au Palais de Justice. Les grandes allées Jules Guesdes sur lesquelles passe la ligne de tram mènent à une série de beaux jardins. Il s’agit des Jardin, Royal, Grand Rond, Jardin des Plantes. Y sont concentrés le Museum d’Histoire Naturelle mais aussi le Quai des Savoirs. De quoi se mettre au vert entre deux avions, au frais en plein été, ou se cultiver dans les galeries refaites à neuf.

http://www.toulouse.fr/web/projet-urbain/quai-des-savoirs

Autour du Palais de Justice

Pour les amateurs d’architecture, avant de vous lancer à l assaut de la ville rose, vous pouvez continuer un peu les allées à pied pour découvir la très belle église baroque St Exupère. Elle peut déconcerter dans cette région plus marquée par les églises romanes. Les trompe l’œil et l’autel nous transportent en Europe centrale, une très jolie surprise.

En tournant le dos à cette église, on contourne le massif Palais de Justice. Il est judicieusement aggrandi par un vaisseau de verre résolument contemporain. de là, on peut rejoindre le marché des Carmes. On emprunte alors la rue de la Dalbade. Elle longe quelques palais superbes dont le Palais de pierre, ainsi nommé pour l’utilisation de pierres de taille qui tranche avec la teinte rose des briques de construction toulousaines. Pratiquement en face, le Palais des Chevaliers de Malte. On peut y rentrer et admirer les écuries très restaurées et les salles basses. Celles-ci sont ornées de fantastiques plafonds voutés et décorés de peintures avec rinceaux et monogrammes d’un des grands prieurs.

D’Esquirol au Capitole

Ce palais jouxte l’église gothique de la Dalbade, dont le portail est surmonté d’un motif en ceramique rare. Autour de l’église et surtout en remontant au niveau du Marché des Carmes, de charmants restaurants nous permettent de voyager au pays des saveurs.
A l’angle du marché, on prend alors la rue des Filatiers. Cette rue très animée et bordée de petits restaurants ethniques était déjà commercante avec ses nombreuses échoppes au Moyen Age. On devine d’ailleurs les volets de bois.En levant le nez, on voit à l angle de la rue des Joutx Aigues pour voir une Crucifixion, puis plus loin sur la droite au 50 decouvrir la maison Calas où débuta l’affaire dans laquelle Voltaire s’engagea si fortement. On débouche alors sur la jolie place de la Trinité. De là on peut toujours en ligne droite  traverser la place Esquirol Cette place très animée correspond à l ancien forum romain. On peut maintenant gagner le célèbre Capitole par la rue piétonnière des Changes qui devient Saint Rome. Les nombreuses boutiques empêchent souvent de lever le nez pour admirer les façades.

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Il est alors possible de remonter la rue de Metz pour rejoindre la Cathédrale st Etienne. Au contraire, on peut descendre quelques mètres cette même rue de Metz en direction de la Garonne. Au passage, on admirera le magnifique Hôtel d’Assezat. Et on consacrera quelques précieux moment à la visite de la superbe fondation Bemberg. Celle-ci abonde en peintres vénitiens, flamands, français, impressionistes et aux superbes salons XVIIIe…..

http://www.fondation-bemberg.fr/fr/assezat/index.html

Outre l’indispensable Guide vert, je vous conseille le magnifique Guide du promeneur de Toulouse aux éditions les beaux jours,
Si vous êtes sur Toulouse faites un détour par la bibliothèque du Patrimoine 1 rue du Périgord, ou par l’office du tourisme.

https://www.toulouse-tourisme.com/

Pour visualiser cette viste, retrouvez moi sur l’app Escapad.io

Et si vous voulez une visite guidée, vous pouvez me contacter : fabienne.visites@gmail.com

Toulouse-Lautrec de Montmartre à Bath

Toulouse-Lautrec et les maitres de Montmartre est le sujet de la belle exposition du V&A de Bath. Le Grand-Palais a consacré sa grande exposition de l’hiver au même artiste.

https://www.grandpalais.fr/en/event/toulouse-lautrec

Nous avions prévu une  visite  et une introduction de l’exposition sur Toulouse-Lautrec dans un pub mais en raison de l’épidémie, je vous propose de la suivre sur mon blog.

Une exposition riche en grands noms de l’affiche

Si la salle du V&A est relativement petite, elle abrite néanmoins une belle collection d’affiches. Les grands noms de Montmartre s’y rencontrent. Nous voyons ainsi Toulouse-Lautrec, dernier héritier des Comtes de Toulouse, vanter les spectacles du Moulin Rouge et de ses danseuses et chanteuses. La Goulue, Yvette Guilbert, Aristide Bruant défilent sous nos yeux.

En effet, les artistes de Montmartre n’hésitent pas à dépeindre les filles de joie, les bourgeois encanaillés, les artistes. Mucha lui s’attache à Sarah Bernard. L’exposition nous permet également de nous intéresser à Bonnard,  Jules Chéret entre autres…

Quand Bonnard vante le champagne…

Ces artistes se font l’écho de courants picturaux novateurs. Si Mucha ou Chéret illustrent à merveille l’Art Nouveau, les aplats et silhouettes de Grasset empruntent au japonisme et au nabisme.

Ces lithographies évoquent une époque charnière du Paris de la toute fin du 19eme siècle.

Le Paris optimiste de la Belle époque

C’est en effet un contexte particulier qui voit fleurir ces affiches publicitaires. La période correspond à un âge d’or économique et politique marqué par la paix, la croissance et la stabilité de la troisième République. C’est aussi l’époque de l’apogée de l’Empire colonial français.  A la même période, la Reine Victoria règne sur l’Empire britannique.

Cette période est également marquée par de nombreuses innovations techniques comme la lumière, l’électricité ou le cinéma qu’illustrent nos affichistes. Les transports,eux aussi, se modernisent avec l’avènement de la petite Reine, l’automobile, les pneus.

Quand Toulouse-Lautrec vante la bicyclette, V&A Bath

Ces changements s’accompagnent de mutations sociales et de nouveaux modes de vie. Les affiches marquent la naissance de la réclame mais aussi du vedétarriat. Elles témoignent de l’avènement de la société de consommation. Notons par exemple les nombreuses affiches consacrées au chocolat.

Paris s’affirme alors comme un centre culturel influent avec des lieux de spectacles emblématique café-concerts, music-halls comme le Moulin Rouge, le Chat Noir.

https://www.victoriagal.org.uk/events/toulouse-lautrec-and-masters-montmartre

« Escapade à la Havane »

Il fait froid en Europe? Pourquoi pas une escapade à la Havane ?

Chouette les plans interactifs sont en ligne sur‘Escapad !!! Il est donc temps de planifier votre escapade à la Havane!!

Des cartes…

Il manquait des cartes explicites pour mes suggestions de visites. Je vous propose désormais de me retrouver sur Escapad pour visualiser les itinéraires proposés sur mon site. C’est une appli bien sympa lancée par deux jeunes dynamiques et créatifs et sensiblement plus ouverts que moi à la technologie…

J’avais proposé il y a quelques temps déja, une visite des essentiels de la vieille Havane, celle que les agences nomment le »kilomètre d’or ». http://visitesfabienne.org/wordpress/cuba/la-havane-2/les-4-places-principales-de-la-vieille-havane/

Maintenant, si vous désirez la visualiser sur une carte, avec une description succinte des arrêts visites ainsi que quelques adresses, je vous conseille de me suivre sur l’App Escapad. http://www.escapad.io

Je continue à produire des itinéraires pour vous permettre davantage d’escapades individuelles et guidées selon vos envies. La version audio s’améliore peu à peu et vous aurez bientôt presque l’impression de promener votre guide avec vous !!

Des itinéraires…

Pour l’heure, j’ai mis en ligne trois itinéraires pour vous permettre de découvrir plusieurs aspects de la Havane. Un trajet global, à réaliser en taxi tout d’abord. Vous pourrez affiner grâce à une visite plus pointue du quartier historique. A moins que la découverte de la Havane du début du XXeme siècle ne vous tente davantage ! Outre ces trois itinéraires, j’ai publié mes bonnes adresses !

L’App Escapad se propose de vous accompagner partout  » De la balade en campagne à la visite d’une exposition, en passant par une petite virée dans votre ville ». L’idée est de laisser les guides papiers lourds et encombrants, voire obsolètes et d’utiliser votre téléphone pour vous repérer comme dans le reste du monde. En raison de la difficulté de trouver du réseau à Cuba, je vous conseille très fortement de télécharger votre itinéraire au préalalble pour l’utiliser off-line.

et même des conseils !!

Un dernier détail, si vous souhaitez des conseils de voyage personnalisés, des adresses, vous pouvez me contacter directement sur mon gmail, dans la page contact. Bon voyage et bonnes visites !

https://escapad.page.link/8SVjTGCmvi3iq3zo7

Banksy, enfant de Bristol

Un nouveau Banksy est apparu la semaine dernière à Bristol (13 Février) et a presque aussitôt été vandalisé.Banksy l’a très vite revendiqué. Du coup, il a créé un mouvement d’enthousiasme et une fièvre spéculatrice. Cet épisode met en lumière le rôle de l’art en posant nombre de questions . En effet, à qui appartient l’œuvre d’art. En outre, celle-ci est-elle faite pour durer ou au contraire se répéter ou être détruite? L’artiste joue-t-il un rôle social? Dans ce cas, lequel et de quelle manière? Ces questions se posent particulièrement à Bristol qui se veut capitale du Street Art. http://visitesfabienne.org/wordpress/bristol-figure-de-proue-du-street-art

La dernière oeuvre de Bansky à Bristol date de la semaine dernière
15 Février 2020 : A peine terminé, le dernier Bansky déjà vandalisé, et protégé avec les moyens du bord…

https://www.bristolpost.co.uk/news/bristol-news/banksy-art-new-barton-hill-3862643

Banksy vient de repasser …

Car Banksy entretient le mystère sur son identité et son calendrier. Pour autant, à Bristol, chacun a sa petite idée. Ainsi, il est né en 1973 dans les quartiers pauvres et a commencé son activité de graffeur. D’emblée, c’est aussi un activiste dans les années 1990. Il se montre en ce sens tout à fait dans l’esprit contestataire local.  Il a affirmé sa notoriété dans les années 2000 à Londres puis aux Etats-Unis, en Palestine et même à Paris. Enfin, dans les années 2010, il est passé à la réalisation de films, tels Exit Through the Gift Shop 

Cet anonymat entretenu permet de se focaliser sur son œuvre et non sa vie.Ce qui permet de suivre chacune de ses apparitions murales, comme un jeu de piste géant. A Bristol, on compte désormais 10 œuvres. de sa main

 Mon idée n’est pas de livrer une exégèse, ni un itinéraire. D’autres l’ont fait avant moi. https://wandereroftheworld.co.uk/banksy-walking-tours-bristol/ Mais, je cherche juste à situer chronologiquement ces témoignages dans leur ville. Ainsi, l’idée est de mieux suivre l’évolution technique, des dessins à main levée et graffitis aux œuvres mixtes incluant des pochoirs (à l’exécution plus rapide) de plus en plus sophistiqués .

 Les thèmes restent critiques à l’égard de la société et de la politique, voire de l’(in)humanité. Le traitement en est souvent humoristique, (im)pertinent avec des motifs récurrents de singes, soldats, enfants, personnes âgées et rats.

Il était déjà passé par ici…

Les premières œuvres datent des années 1990 et sont composées de dessins peints à main levée et de graffitis. On peut ainsi découvrir Take the money and run, en collaboration avec Inkie. Autre œuvre collaborative, de la même époque, Chat et Chiens.

Take the money and run, tout juste nettoyé.

– En 1997 « Mild Mild West« .C’est la première œuvre connue. Elle recouvre une publicité pour des avocats. Pour la première fois sont associés le dessin et le pochoir. L’ourson dessiné représente les gens du quartier de Stoke Croft. Le pochoir lui représente les forces armées. Cette oeuvre recourt également le graffiti de la signature et du slogan ironique.

Mild Mild West, la reconnaissance pour Bansky dans sa ville de Bristol

– dans les années 2000 Rose on a mousetrap, montre une rose coincée dans un piège à souris, elle aussi signée.

Dans une petite rue de Bristol, une oeuvre émouvante signée par Bansky

-En 2003 , le Gorille maqué malheureusement effacé en 2011 par le propriétaire du bâtiment (un centre culturel musulman) mais renettoyé (peu visible)

-2003 The grim reaper  .peint au pochoir sur le bateau Thekla, déposé par le Conseil Municipal puis repeint. (on peut le voir au M Shed)

the Grim Reaper, maintenant au Musée de Bristol M Shed

Mais aussi par là…

– En 2006 « Well hung lover » sur l’infidélité, pas seulement conjugale mais professionnelle. Ce serait une critique de son agent et de la ville. Au moment où Banksy travaillait sur son échafaudage, la mairie, de l’autre côté de la rue, était en train de statuer sur l’illégalité ou non de son œuvre. Plébiscitée par les citoyens elle est une de ses œuvres les plus emblématique et visible dans Bristol.

Bien en vue, dans le centre de Bristol, l’oeuvre de Bansky a néanmoins été vandalisée.

-. Juin 2009, l’Exposition Banksy vs Bristol Museum  au musée de Bristol avec plus de 100 œuvres dont des installations. Au musée, reste l’ange au pot de peinture et l’été dernier étaient exposés les membres du Parlement : des chimpanzés « singeant » les MP. Cette toile a été  vendue en 2019 pour une somme record de £9.9 million .

– 2011 Planning permissions renoue avec le graffiti

2014 The girl with the pierced eardrum. Il explore la peinture classique au moyen de pochoir adapté au support (la bouche d’aération en guise de perle). De la même année datent les amoureux au téléphone mobile vendu par un particulier pour lever des fonds. Cet épisode a lancé une controverse sur le droit de propriété de ses œuvres et le vandalisme ;

Vermeer repris par Bansky, sur les quais de Bristol

-2015 (Aout/Sept) parc d’attraction Dismaland à Weston Super mare

-2016 Girl with the stick (dans une école)dessin naïf et pochoir en remerciement pour avoir nommé un bâtiment de son nom.

Et oui c’est bien lui !

Enfin, le 13 Février dernier, pochoir representant une petite fille tirant à la catapulte sur des fleurs et feuilles rouges collées.

https://visitbristol.co.uk/things-to-do/banksy-walking-tour-p1354013

Cette dernière, vandalisée dès le lendemain a attiré  une nouvelle fois l’attention des médias sur la difficulté de protéger une œuvre créée dans l’espace mais aussi sur l’appartenance. Le propriétaire de la maison, ravi au matin de la découverte de se voir doter d’un cadeau de plussieurs millions de Livres, se montrait désemparé dès le lendemain devant l’inertie des pouvoirs publics. Dans un pays libéral et peu concerné par les notions patrimoniales, comment conserver, faire classer, protéger, aménager pour un simple citoyen d’un quartier défavorisé ? A l’heure qu’il est, de riches collectionneurs outre-atlantique se sont déjà manifesté pour résoudre ce dilemne…

Bristol, figure de proue du Street Art

Pour faire suite à mon dernier texte où je m’intéressai aux origines du Street Art, je voudrais revenir sur le cas de bristol. En effet, la ville devient une figure de proue de cet art des rues.

http://visitesfabienne.org/wordpress/street-art-de-la-contestation-a-la-gentrification/

Des graffitis pour dénoncer

Depuis l’époque du commerce triangulaire, la ville se divise en quartiers résidentiels, sur les hauteurs de Clifton. Mais aussi en zones plus déshéritées le long des quais et dans les quartiers bas et Est. Ces zones étaient traditionnellement industrielles et marquées par la contestation.

 En fait, les graffitis dénonçant les inégalités sur les murs se sont transmués en un art de rue de plus en plus reconnu. Ce, grâce à l’action conjuguée de deux phénomènes.

Des murs porteurs de message…

La ville des graffeurs

A la base de l’extraordinaire vitalité du Street Art Bristolien, on trouve un cocktail mêlant l’esprit rebelle de la ville,  une scène musicale underground particulièrement active. Mais aussi l’apparition des peintures en aérosol. Enfin, on peut mentionner la présence exceptionnelle de personnalités originales.

Au début des années 1980, Robert del Naja  marque les murs de son empreinte avant de se tourner vers la musique au sein de son groupe Massive Attack.

https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/music/news/banksy-robert-del-naja-massive-attack-art-who-is-he-identity-real-name-graffiti-music-similarities

Apparait alors Bansky, dont certains prétendent qu’il est la même personne. Bansky puis Inkie apportent la notoriété à Bristol. Et avec eux, une foule de jeunes talents se révèle à elle-même.

https://www.bristolpost.co.uk/news/bristol-news/old-video-surfaces-banksy-painting-1944146

La prochaine fois je vous emmènerai à la découverte de quelques graffeurs locaux

Quelques étapes dans la créativité à Bristol

Quelques jalons nous permettent de comprendre l’importance prise par le Steet Art sur la scène de l’art mais aussi dans l’économie de la ville :

– D’abord en 1998, The Walls on Fire marque l’apparition médiatique de Banksy

– Puis en 2009, L’exposition Banksy Vs Bristol au Musée des Beaux-Arts, avec plus de 300,000 visiteurs payants montre l’intérêt du Street art et renforce le positionnement de Bristol.

– Surtout, en 2011 : Le Festival See no Evil, évènement d’une semaine organisé dans toute l’Angleterre à l’occasion des jeux Olympiques de Londres affirme la notoriété des graffeurs. Le nom renvoie aux singes qui ne voient, n’entendent ni ne parlent, référence explicite aux artistes de rue dénoncés auprès de la justice.

Nelson Street

https://www.telegraph.co.uk/culture/culturepicturegalleries/8711647/The-See-No-Evil-graffiti-project-in-Bristol-Britains-largest-street-art-project.html

Le soutien des autorités

Mais si Bristol est devenue une figure de proue du Street Art, c’est aussi grâce à l’engagement de la ville. La municipalité a en effet vite compris l’intérêt qu’elle pouvait tirer de ses oeuvres véhiculant des messages sociaux voire politiques.

Sur le modèle réussi de Melbourne, le conseil municipal aidé d’artistes locaux reconnus, tel Inkie, financé par des donations privées, et soutenu par les commerçants et propriétaires riverains lance un grand grand festival Street Art. L’idée est de redynamiser une rue sinistre, la rue Nelson en plein centre-ville.  Les bâtiments (jusqu’à 10 étages) sont peints par des artistes venus du monde entier et revitalisent cette zone désertée. La ville considéra ce projet comme un tremplin pour régénérer la rue et la transformer en attraction touristique…Pari tenu et réussi !

Nelson Street

Depuis 2013, Bristol accueille le plus grand Street Art festival, Upfest (Urban Paint Festival) dans le quartier de Bedminster avec 300 artistes du monde entier et 30,000 visiteurs. Hors une interruption en 2014, le festival grossit chaque année.

Upfest en ligne…

En 2020 il promet de nombreuses têtes d’affiche, des créations in situ dévoilées au cours du week-end (30 Mai/1 Juin). Le tout accompagné de musique live et bien sûr, Royaume-Uni oblige, de stands de nourriture et de boissons.

https://www.upfest.co.uk/page/upfest-festival

Bristol, la ville où il fait bon vivre…

Changement de destination, je reviens en Europe et plus précisément à Bristol, au Royaume-Uni.

Avec le Brexit, le Royaume-Uni est devenu le pays dont on parle sans arrêt. Alors pourquoi ne pas en profiter pour le visiter ? Et pas forcément les lieux les plus connus, déjà vus et revus. Pourquoi toujours se contenter de Londres, Edinburgh et Oxford ?? La campagne anglaise mérite qu’on s’y aventure et l’Ouest du pays abonde en adorables villes.

Une ville où il fait bon vivre…

Parmi celles-ci je vous propose aujourd’hui de découvrir Bristol, classée au premier rang des cités où il fait bon vivre chez nos voisins d’outre-Manche. A commencer par son climat. Certes vu de France la douceur anglaise ne fait pas rêver, mais il semblerait que les vents atlantiques repoussent suffisamment les nuages pour que les pluies ne s’y attardent pas trop….

 Quoiqu’il en soit, les habitants font tout pour montrer que la ville jouit d’un climat doux, il se baladent à demi-nus et s’attardent aux terrasses des nombreux cafés. Ils se prélassent dans les superbes parcs, autour de l’université, la 4eme du pays, près du spectaculaire Pont suspendu de Clifton, ou sur les immenses pelouses des Propriétés maintenues et entretenues aux abords de la ville, comme Ashton Court, Arno, Blaise Castle. Car Bristol est une ville qui se découvre à pied puisqu’on peut y marcher longuement le long du fleuve (le même Avon qui baigne Stratford la cité de Shakespeare), voire suivre les sentiers forestiers qui dévalent Paradise Bottom pour ne citer que le chemin le plus incitateur… .

Le relief omniprésent individualise les quartiers, entre la colline chic de Clifton, la plaine de Cabot circus, immense centre commercial ultramoderne, le port toujours industrieux et enrichi de petits cafés et boutiques tendance, la zone en chantier de Temple Meads, la gare victorienne qui rappelle la période industrielle ou encore le quartier populaire de Stoke Crofts.

La ville de Banksy

La popularité de ce dernier s’est envolée ces derniers temps grâce à un de ses enfants devenu mondialement célèbre : Banksy. Car une des grandes richesses artistiques de la ville se découvre aujourd’hui sur les murs des maisons abandonnées, dans les quartiers les plus défavorisés. Portraits plus grands que nature, manifestes incitant à la rébellion, images tout droit sorties des mangas, c’est tout un monde coloré, animé qui insuffle aux murs une énergie nouvelle.

La culture est ici populaire, ouverte à tous et à tous les vents, disponible mais aussi éphémère puisque le street art est soumis aux intempéries mais aussi aux dégradations humaines. On n’est ainsi jamais tout à fait sûr d’une sortie à l’autre des trouvailles que les murs nous réservent…

Pour couronner l’exploration, la ville n’a rien à envier au reste du pays pour ses pubs, ses cafés tous plus inventifs les uns que les autres, ses boutiques sans lesquelles une ville ne saurait être anglaise. Elle constitue un point de départ idéal pour explorer les jolies régions alentours : Mendips, Cornouailles, Pays de Galles…

Alors n’hésitez pas, avant d’être contraints au passeport ou au visa, venez profiter de nos voisins d’outre-manche !!!

Lagoudera, la Chapelle Sixtine des Troodos

L’église de la Panayia Araka de Lagoudera est l’une des 10 églises chypriotes classées sur la liste de l’UNESCO.

Une église de campagne en forme de grange

Perdue dans la montagne, elle ressemble de l’extérieur à une grange avec son toit à double pente et une galerie à claire-voie.

une toiture double pour abriter des chutes de neige et de pluie mais aussi pour dissimuler le culte orthodoxe alors que l’île devient franque et latine

La petite église au plan cruciforme a été agrandie. Sa paroi ouest n’est pas décorée mais tout le reste du sanctuaire offre une remarquable homogénéité picturale.

En effet, les fresques du 12es présentent un des exemples les plus aboutis de l’époque des Comnènes. Une inscription au dessus de la porte Nord précise la date des peintures 1192 et le nom du donateur. L’artiste byzantin a donc peint ces fresques à un moment charnière de l’histoire chypriote, lorsque l’ile est passée entre les mains franques.

Pour des détails historiques, vous pouvez lire : http://visitesfabienne.org/wordpress/chypre-lile-daphrodite/

Un ensemble de fresques exceptionnel

Quelques scènes sont d’une qualité exceptionnelle. Ainsi, le Pantocrator de la coupole domine de manière majestueuse le petit sanctuaire. Sur le tambour se détache une hétimasie (trône vide dans l’attente du retour du Christ) ainsi que les apôtres. Sur le mur Sud, on voit la Vierge Arakas « du pois » qui a donné son nom à l’église. Vêtue de rouge, elle se tient debout devant le trône vide. Des anges l’entourent et portent les instruments de la passion.

La Vierge du Pois

Sur l’intrados du chœur, l’archange Gabriel de l’Annonciation est d’une légèreté et d’une élégance remarquables. Au dessus de la Vierge d’Arakas, une Dormition, classique représentation de l’Assomption de la Vierge, montre le Christ tenant dans ses bras l’âme maternelle figurée par un bébé.

L’Ange Gabriel, l’une des merveilles du style des Comnène

Sur la même paroi, la nativité conjugue sur la même scène la naissance du Christ, l’arrivée des rois mages . Au premier plan, Joseph se tient pensif et Salomé lave le nouveau-né.

Sur le mur Nord, l’Anastasie correspond à la descente aux enfers, le Christ rompt les serrures et emmène avec lui Adam et Eve. La scène très impressionnante est typique de l’iconographie byzantine ; tout comme l’est le baptème du Christ qui le montre totalement nu et immergé dans l’eau du Jourdain. La dernière représentation typique de la manière byzantine s’inspire des Evangiles Apocryphes, et plus précisément du Proto-évangile de Jacques et illustre la présentation de Marie au Temple. Marie, petite fille, est suivie par trois jeunes filles juives richement parées. Leurs vêtements et bijoux montrent l’influence  de la capitale des Comnène sur la peinture chypriote du 12e siècle.

l’Anastasie, version byzantine de la descente aux enfers

Comment s’y rendre ?

Depuis Limassol compter 1h30 de route, sur le chemin il est possible de s’arrêter à Pelendri pour y visiter l’église principale du village, la Katoliki connue pour ses icones ainsi que l’église de la Sainte Croix au remarquables fresques du 14es (époque des Paléologues) avec un cycle marial quasi complet.

Une journée à Paphos

Premier article d’une petite série pour découvrir Chypre… Je vous propose de commencer par la découverte de Paphos.

avec tous mes remerciements à MC Lefevre pour ses photos…

Pourquoi aller à Paphos ?

Mosaique dite du Labyrinthe dans la maison de Thesee

Paphos, fondée au 4e s avant notre ère devint capitale de Chypre à l’époque Ptolémaique en raison de sa proximité avec Alexandrie. Elle succédait ainsi à Palaipaphos dont les vestiges remontent à l’âge du bronze (12e s avant notre ère). La ville connut son apogée à l’époque romaine avant d’être ravagée par des tremblements de terre. Elle se dégrada peu à peu jusqu’à l’arrivée des britanniques en 1878. Appréciant le climat, ils assainirent la région et la redynamisèrent pour en faire une station balnéaire florissante.

Qu’y a-t-il à voir?

  • Les merveilles gréco-romaines de Néa-Paphos, avec notamment les fantastiques mosaïques des villas du 2e (villa de Dionysos) et 4e siècles de notre ère (villa de Thesée, certainement résidence officielle du proconsul romain).
  • Je vous recommande d’ailleurs les sites très bien faits mis en place par le gouvernement chypriote dans le cadre de la politique européenne (programme Eden).
  • https://www.visitcyprus.com/index.php/fr/discovercyprus/culture-religion/sites-monuments/item/239-parc-archeologique-de-kato-pafos
  • L’étonnante nécropole, d’époque ptolémaique. Chaque tombeau dit royal, en raison de sa taille, s’ouvre par un dromos sur un atrium avec un puit pour la purification des morts et des loculi pour les sacorphages.
  • L’immense basilique Paléochrétienne Chrysopolitissa avec le pilier contre lequel fut flagellé Saint Paul. Une seconde basilique plus petite fut reconstruite puis une petite église byzantine après les raids arabes des 7e, 8e et 9e siècles
  • Le site antique de Palaipaphos, méconnu et isolé, remonte au 12es avant JC. Les quelques rares vestiges romains y montrent la continuité du culte d’Aphrodite. Le lieu fut abandonné au 4es avec la christiannisation de l’ile et réutilisé par les Lusignan. Cette famille franque régnante à Chypre du 12e au 15e siècles en fit un centre sucrier. Le manoir montre des vestiges de cette longue présence humaine.
  • Le musée des Icônes de Yeroskipou, tout neuf et totalement inconnu, montre une belle collection d’icones, parmi lesquels la plus vieille image sainte de Chypre « Ayia Marina » et un curieux St Jean l’Egyptien à l’oreille percée
La basilique Chrysopolitissa

Combien de temps prévoir ?

  • Il faut compter 2 bonnes heures pour apprécier pleinement les mosaïques des villas du Parc archéologique, davantage pour découvrir l’ensemble du site, les restes d’Odéon, l’Asklepion…
  • Et 1 bonne heure pour chacun des autres sites.