Cuba facil…

Cuba facil, no es tan facil…

Sous ce titre, l’idée est de faciliter le voyage, l’installation, mais aussi et surtout la compréhension de l’Ile. Je ne me substituerai pas aux sites, blogs, agences spécialisés. Mais je me contenterai de donner mes tips personnels sur la question. 

Des conseils ou des idées pour un Cuba facil, ou un peu plus facile

Pour avoir vécu 3 ans à la Havane, et  3 ans en province j’ai pu expérimenter un certain nombre de difficultés. Car comme le disent les Cubains no es facil…Ces difficultés concernent entre autres les déplacements, le logement , les télécommunications et l’approvisionnement. 

De quoi vous approvisionner : https://visitesfabienne/se-nourrir-en-tant-que-francais-a-la-havane/

Comment vous déplacer : https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/se-deplacer/

Quelques pistes pour vous loger : si vous vous installez :https://visitesfabienne/vous-envisagez-de-demenager-a-la-havane/

Si vous souhaitez juste vous loger, manger, vous déplacer ou vous connecter pendant votre voyage : https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/voyager/

L’idée de ce Cuba facil consiste donc à dresser l’inventaire de tout ce qui risque de surprendre, et d’agacer le voyageur mais aussi le résident. La liste n’est bien sûr pas exhaustive et chacun trouvera amplement de quoi lui plaire ou lui déplaire dans le pays.

Vous pouvez donc piocher dans mes conseils ou les trouver inutiles. Vous êtes également bienvenus pour apporter votre contribution. Dans mes dernières relectures j’ai essayé de gommer les tarifs, sujets à trop de hausses.  J’espère ne pas avoir laissé trop d’imprécisions.

Prix et salaires

Parlons déjà d’argent. Le pays vit avec deux monnaies, en fait trois. Cette schizophrénie vient de la volonté et l’impossibilité du gouvernement de disposer d’une monnaie indépendante.

Le dollar, qui reste néanmoins l’étalon de référence, étant interdit, une double devise s’est mise en place. D’une part le CUP, ou peso cubain qui est la vraie monnaie des cubains. Il représente l’unité de paiement des très maigres salaires locaux (en moyenne $15 par mois). Il n’est utile que sur les marchés locaux et dans les petites boutiques d’état. Celles dans lesquelles les Européens ne rentrent que par curiosité ethnologique. https://www.tourdumonde5continents.com/argent-bureaux-de-change-budget-quil-faut-savoir-daller-a-cuba/

Tout le reste de l’économie tourne avec des CUC, pesos convertibles. Le tourisme bien sûr mais aussi la vente et l’achat de biens et services « normaux ». Par normaux j’entends de standard à peu près occidental avec des prix souvent très supérieurs à ce que l’on rencontre sur nos marchés européens. Je nuance ici beaucoup la normalité car dans ces produits et tarifs dits normaux (habituels pour nous serait plus adéquat) j’inclue les produits d’entretien de mauvaise qualité, les céréales dépassant la date de péremption, les télécommunications. Tous ces produits et services nouveaux à Cuba et qui, quel que soit leur fraicheur ou leur qualité, marquent déjà un réel progrès pour les locaux.

Sachant qu’il faut 24 CUP pour 1 CUC vous mesurez combien la vie est dure pour les Cubains et comment peut être considéré le touriste ou étranger venant d’un pays développé. Dès lors, inutile de préciser que malgré les rapports élogieux sur la sécurité du pays, nul n’est besoin de tenter par trop d’ostentation. De même, il vaut mieux changer de l’argent dans les endroits sécurisés même si la queue aux banques, à l’aéroport est trop longue. Ou accepter le taux de change hurissant des hôtels.

Bref à Cuba rien n’est simple mais on peut aussi essayer de vivre un Cuba facile….

Qu’emmener à Cuba

No es tan facil…

Qu’emmener à Cuba ? Comment composer votre valise pour une durée brève ou longue ?

https://cu.ambafrance.org/-Venir-a-Cuba-

Comme le disent les guides, Cuba est un lieu sans soucis sanitaires. Les sites officiels ne s’étendent pas non plus sur les pénuries.

Ainsi, n’hésitez pas à vous munir de kleenex. Ils sont indispensables avec la petite monnaie, si vous avez besoin d’un petit arrêt technique. Munissez vous aussi d’un petit bout de savon, ou de liquide désinfectant ou lingettes. On se sent vite sale dans les rues et ce type de produits ne sont pas toujours faciles à trouver….Et surtout prenez TOUS vos médicaments, même ceux dont vous n’avez pas besoin au quotidien. Vous n’en trouverez pas sur place…Lunettes de soleil, crème solaire, masques tubas, chapeau ou casquette, anti-moustique

https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/se-deplacer/

 

des rayons bien fournis
une bodega, boutique réservée aux Cubains
des pharmacies pléthoriques
Même le vendeur a déserté sa boutique… pour cause de rendez-vous chez le médecin

Spectacles à la Havane

Sortir à la Havane

Pour qui cherche à occuper ses soirées, la Havane offre une multitude de spectacles, pour la plupart très abordables.

lizt

St tenir informé

La cartelera (programme) havanaise est très fournie, pas toujours facile à connaitre mais très fournie. On ne peut pas dire que les français soient sur le pont pour communiquer la moindre information. L’ambassade poussant le professionnalisme jusqu’à ne pas communiquer sur les activités en français avec la communauté française extérieure aux bâtiments consulaires.

Il reste donc le bouche à oreille, aléatoire, la lecture régulière de Granma, ou le programme émis par l’ambassade d’Espagne, pour le coup très pro ou par les bénévoles de Donde y Cuando (sur papier et par abonnement uniquement mais très précieux)

http://www.lapapeleta.cult.cu/actividad/octubre/17

http://www.granma.cu/cultura

On peut encore faire le pied de grue devant les différentes salles de spectacle. Car les festivals abondent à la Havane et la programmation peut être surprenante : les classiques semaines du cinéma suédois ou javanais alternent avec le plus original festival de films sur ou à propos de Shakespeare.

La Danse, grande gagnante des spectacles havanais

Le festival de danse classique ou contemporaine présente des troupes reconnues internationalement comme la compagnie Alicia Alonso. On peut aussi admirer des formations plus modestes comme celle des étudiants de l’école d’art (ISA). Le mieux est encore la compagnie du grand danseur Carlos Acosta et l’excellente troupe Lizt Alfonso. Peu connue en France, la formation a été fondée en 1991 par la danseuse éponyme, et est est très populaire ici et en Amérique du Sud. La danseuse espagnole Irene Rodriguez a monté son école sur le Malecon et offreégalement des spectacles de flamenco. https://www.irenerodriguezcompania.com/?page_id=170

Celle-ci a été popularisée notamment par le clip Bailando d’Enrique Iglesias. Elle fait montre d’une qualité exceptionnelle alliant le ballet classique et contemporain, les danses folkloriques le tout mâtiné de flamenco et bien sûr de danses cubaines, sous l’appellation danse fusion.  Un orchestre de qualité accompagne chaque spectacle en live. Scénographie, chorégraphie, qualité des danseurs, rythme, tout y est d’un remarquable professionnalisme, digne des ballets russes. Sans aucune comparaison avec les tristes spectacles folkloriques pour touristes blasés….. A consommer sans modération.

http://www.acostadanza.com/en

http://liztalfonso.com/

lizt-alfonso

Concerts, cinéma et théatre

  1. La scène théatrale peut surprendre à la Havane. La majorité des théâtres sont de petites dimensions et disposent de budgets minuscules. La plupart des théatres n’ont d’intérêt que le spectacle mais le Mella est un modèle Art déco, alors que le théâtre Marti est un joyau néoclassique. En général, tous offrent des créations très locales ou des adaptations encores plus locales Cartelera Teatral: Qué Ver en La Habana esta semana | CubaIntensa
  2. Pour les concerts, l’église St Francois d’Assise quasi tous les samedis à 18h plus la foultitude de représentations vers 19/20h l’orchestre symphonique se produit au Théatre National, Place de la Révolution. Il faut aussi vérifier les programmations du Musée des Beaux Arts qui dispose d’un auditorium. La cathédrale voit se produire aussi quelques concerts. L’église St Philippe Neri, siège du Mozarteum, peut également révéler des surprises. Tout comme les ambassades.
  3. Pour de la variété, le Karl Marx est certainement le lieu le plus indiqué. A moins que vous ne préfériez le Don Cangrejo plus interlope et jeune. Quant aux amateurs de jazz, on ne peut que leur conseiller la zorra y el cuervo sur la Rampa. L’ambiance du bar élégant du Riviera sur le Malecon peut aussi séduire.
  4. Pour les amoureux du 7e art, la programation est loin d’être ridicule. A condition d’etre un peu patient, on peut voir de très bons films dans les différentes salles du Vedado cubacine | El Portal del ICAIC www.cubacine.cult.cu
Le Théatre national

Bristol, la ville où il fait bon vivre…

Changement de destination, je reviens en Europe et plus précisément à Bristol, au Royaume-Uni.

Avec le Brexit, le Royaume-Uni est devenu le pays dont on parle sans arrêt. Alors pourquoi ne pas en profiter pour le visiter ? Et pas forcément les lieux les plus connus, déjà vus et revus. Pourquoi toujours se contenter de Londres, Edinburgh et Oxford ?? La campagne anglaise mérite qu’on s’y aventure et l’Ouest du pays abonde en adorables villes.

Une ville où il fait bon vivre…

Parmi celles-ci je vous propose aujourd’hui de découvrir Bristol, classée au premier rang des cités où il fait bon vivre chez nos voisins d’outre-Manche. A commencer par son climat. Certes vu de France la douceur anglaise ne fait pas rêver, mais il semblerait que les vents atlantiques repoussent suffisamment les nuages pour que les pluies ne s’y attardent pas trop….

 Quoiqu’il en soit, les habitants font tout pour montrer que la ville jouit d’un climat doux, il se baladent à demi-nus et s’attardent aux terrasses des nombreux cafés. Ils se prélassent dans les superbes parcs, autour de l’université, la 4eme du pays, près du spectaculaire Pont suspendu de Clifton, ou sur les immenses pelouses des Propriétés maintenues et entretenues aux abords de la ville, comme Ashton Court, Arno, Blaise Castle. Car Bristol est une ville qui se découvre à pied puisqu’on peut y marcher longuement le long du fleuve (le même Avon qui baigne Stratford la cité de Shakespeare), voire suivre les sentiers forestiers qui dévalent Paradise Bottom pour ne citer que le chemin le plus incitateur… .

Le relief omniprésent individualise les quartiers, entre la colline chic de Clifton, la plaine de Cabot circus, immense centre commercial ultramoderne, le port toujours industrieux et enrichi de petits cafés et boutiques tendance, la zone en chantier de Temple Meads, la gare victorienne qui rappelle la période industrielle ou encore le quartier populaire de Stoke Crofts.

La ville de Banksy

La popularité de ce dernier s’est envolée ces derniers temps grâce à un de ses enfants devenu mondialement célèbre : Banksy. Car une des grandes richesses artistiques de la ville se découvre aujourd’hui sur les murs des maisons abandonnées, dans les quartiers les plus défavorisés. Portraits plus grands que nature, manifestes incitant à la rébellion, images tout droit sorties des mangas, c’est tout un monde coloré, animé qui insuffle aux murs une énergie nouvelle.

La culture est ici populaire, ouverte à tous et à tous les vents, disponible mais aussi éphémère puisque le street art est soumis aux intempéries mais aussi aux dégradations humaines. On n’est ainsi jamais tout à fait sûr d’une sortie à l’autre des trouvailles que les murs nous réservent…

Pour couronner l’exploration, la ville n’a rien à envier au reste du pays pour ses pubs, ses cafés tous plus inventifs les uns que les autres, ses boutiques sans lesquelles une ville ne saurait être anglaise. Elle constitue un point de départ idéal pour explorer les jolies régions alentours : Mendips, Cornouailles, Pays de Galles…

Alors n’hésitez pas, avant d’être contraints au passeport ou au visa, venez profiter de nos voisins d’outre-manche !!!

Voyager à Cuba

Voyager à Cuba implique de se déplacer ce qui est toujours une gageure en ce pays.

Voyager à Cuba implique de trouver un moyen de transport

Quel moyen de locomotion pour voyager à Cuba

Ce n’est pas parce que vous aurez réservé à l’avance pour voyager à Cuba que votre voiture vous attendra. Et puis en admettant qu’une voiture vous attende, qui sait son état, le nombre de km qu elle affichera au compteur. Et vous n’apprécierez pas forcément les trous sur les routes, les bicyclettes en sens inverse sur l’autoroute sans parler des chars à boeufs. pas plus d’ailleurs que les piétons prêts à traverser quand vous passez. Il faudra aussi trouver de l’essence…

Taxi collectif à Trinidad

Bref si vous n’avez pas envie de friser l’infarctus à chaque minute pourquoi ne pas consulter les services d’autobus de Viazul https://www.viazul.com/ ou tout simplement vous déplacer en taxi? En famille il n’y pas photo et vous pourrez choisir entre le  carosse moderne ou la vieille américaine..

A la Havane, le système de taxi est à géométrie variable  comme je l’explique dans cet article :

https://visitesfabienne/cuba/infos-pratiques-sur-cuba/se-deplacer/

Enfin les grosses voitures américaines se louent, à l’heure. La négociation ne servira qu’ à réduire le parcours de quelques étapes….. Pour la visite pure, le système hop on and off est pratique. Ces grands bus rouges à double étage qui parcourent la ville et s’arrêtent dans tous les lieux importants. On les prend devant les grands hôtels ou les grands monuments,

Logement à Vinales

Se loger

Voyager veut aussi dire se loger, alors là pas de soucis grace aux casas particulares. Le airnb institutionnalisé et bien sympathique en version cubaine. A moins que vous ne préfériez vous tourner vers les grandes chaines hotelières plus sures et confortables mais aussi BEAUCOUP plus onéreuses, la version espagnole Melia, dans sa version cheap (sol) ou haut de gamme (Tryp) voire très haut de gamme (Paradisus), la francaise Accor (peu présent pour le moment) etc…Reservez au moins la première nuit de manière à pouvoir indiquer une adresse si on vous la demande à la douane.

https://www.mycasaparticular.com/

une super adresse, chez mon amie Dorette dans le Vedado : https://www.airbnb.com/rooms/15068569?source_impression_id=p3_1586083427_OdUBzQYZY7YQnJxO

Pêcheur en action

Manger

Pour manger, vous avez le choix . Il existe de plus en plus de paladars ou restaurants privés. Ils sont souvent meilleurs que les restaurants d’état. Si vous avez très faim et peu d’argent, vous pouvez essayer les caféterias .

La nourriture de base se compose de riz et haricots rouges. Ils peuvent s’ accompagner de 2 tranches de concombre ou tomates. Les avocats n’apparaissent timidement que durant l’automne. Quelques viandas (les tubercules : igname, manioc, courge), legumbres (bananes vertes frites) accompagnent le plat. Celui ci peut être poulet ou porc, éventuellement poisson voire crevettes plus ou moins grosses…

Quant aux desserts, eh bien en dehors des flancs, point de salut ou quasi….Des jus frais fameux (goyave, ananas, attention le melon est de la pasteque et la frutabomba de la papaye).

Voyager et rester connecter

Là on atterit et on se souvient que Cuba est l’un des rares pays au monde ou la connection est…aléatoire , en tous cas lente. Hors les grands hôtels, le plus simple est d’aller acheter une carte Nauta. Vous la trouverez chez Etecsa si vous adorez faire la queue, dans la rue si vous voulez payer plus cher ou dans le hall des hotels internationaux si vous voujlez vraiment payer cher mais sans problème et sans queue. Logiquement la carte coute 2 CUC pour 1 h de connection) .

Il convient maintenant de repérer des hot spots. Vous ne pouvez pas les manquer. Quand vous voyez de nombreuses personnes assises en plein discussion avec leur tablette ou leur portable, vous y êtes ! Il vous suffit alors de gratter les 2 numéros au dos de votre carte et remplir puis accepter les conditions d’Etecsa (je vous laisse les découvrir). Surtout n’oubliez pas de couper votre roaming. Les communications sont fort chères

Escalier menant aux chambres…

Se déplacer à la Havane

Une joyeuseté de la vie havanaise, se déplacer .

dav

Acheter ou louer une voiture

Première possibilité, la plus onéreuse, l’achat d’une voiture. Si vous n’êtes pas diplomate cependant, ne rachetez pas à un diplomate. Vous ne disposerez pas du même statut et risquerez des problèmes.

Premier site : Carros|Venta de Autos en Cuba|Cubisima.com  www.cubisima.com/carros/

Vous pouvez encore essayer cet autre site : Carros en venta | Porlalivre habana.porlalivre.com/carros-en-venta

Et enfin : Carros – Autos en Cuba – Revolico www.revolico.com/autos/carros/

Vous pouvez également louer une voiture. Néanmoins, vous risquez d’hériter d’une vieille voiture et d’une assurance qui ne vous couvrira que partiellement.

Vous pouvez aussi chercher une voiture avec chauffeur. Il vous faudra alors négocier le prix.

Pour les touristes préférez les taxis jaunes. Et choisissez les neufs, les vieux sont au même prix et sont de vrais tacots. ous pouvez vous attendre à des prix européens. Il existe aussi des Ladas, voitures particulières.

Taxis collectifs

Vous pouvez également vous la jouer plus sauvage en circulant avec les taxis, les maquinas ou almendrones . Ce sont des Taxis collectifs. Vous circulerez alors dans de vieilles parfois très vieilles Chevrolet. Ils suivent des itinéraires précis et il faut connaitre les lieux de passages. Les trajets sont plus ou moins les suivants.

–  Playa de Marianao – calle 3ra de Miramar – calle 31 – túnel de Línea – calle Línea en el Vedado – calles M o también O – calle San Lázaro en Centro Habana – calle Colón – Prado – parque Central y Capitolio ya en el borde de La Habana Vieja.

 – Lisa – Marianao por avenida 51 – avenida 41 – puente del río Almendares – calle 23 en el Vedado – calle San Lázaro en Centro Habana – calle Colón – Prado – parque Central y Capitolio ya en el borde de La Habana Vieja.

 – Parque del Curita (a una cuadra del Capitolio) – Monserrate – túnel de la bahía – avenida Monumental – Villa Panamericana – Alamar.

 – Terminal de Trenes – Monserrate – túnel de la bahía – avenida Monumental – Vía Blanca – Playas del Este – Guanabo.

Autobus

On peut également se déplacer en transports collectifs. Dans ce cas on peut prendre Les ruteros ou taxis bus . Ils suivent eux aussi des lignes préétablies. On peut aussi emprunter les bus de ville ou guaguas (prononcer wawa) bondés mais pratiques et très bon marché..

El Metrobus de la Habana, rutas, recorrido y paradas – NorfiPC

https://norfipc.com/…/el-metrobus-habana-lineas-recorrido-paradas..

Enfin on peut emprunter les Bicitaxis les cocotaxis dans le centre.

Déménager à la Havane

Vous envisagez de déménager à la Havane? Dans ce cas, deux cas de figure s’offrent à vous.

https://www.expat.com/es/guia/america-central/cuba/

Premier cas : vous avez un contrat de travail restrictif

Celui-ci vous impose de passer par une agence (Inmobiliaria). Dans ce cas il vous suffit d’aller voir ces  agences et de vous laisser montrer ce qu’elles ont en stock en fonction de ce que vous permet votre statut .

La majorité des diplomates ont droit à des maisons privées (casas particulares), beaucoup d’entreprises sont liées à des immeubles…il ne vous restera qu à choisir ce qui présente le moins mauvais rapport qualité/ prix/ bruit/ état. N’oubliez pas de vérifier l’entourage qui à Cuba peut vous donner envie de fuir la plus belle demeure. Inspectez également attentivement la maintenance, le groupe électrogène, le système d’adduction d’eau, la sécurité, l’accès. En effet, quand il pleut, les routes peuvent etre bloquées….

Voici les inmobiliaria les plus importantes =

Si en plus, vous dépendez d’une entreprise, vous disposerez de peu de choix mais d’un certain confort à vous faire prendre en charge. Un appartement même s’il est imposé n’est pas forcément une mauvaise option. En fait, la plupart du temps, cela résoudra  les problèmes de gardiennage, jardin et piscine la plupart du temps….

2ème cas  Vous etes libres comme l’air

Vous avez la vie pour trouver le logement de vos rêves. A l’achat, à la location tout peut ou pourrait exister alors bonne chasse…

Pour les questions matérielles, il est facile de trouver des camionettes et des gros bras mais mieux vaut conditionner vous-mêmes….d’ailleurs la camionette peut vous surprendre tout comme l’état des maisons que vous visiterez.

Si vous arrivez d’Europe ou du Canada, il faut vous préparer psychologiquement, que dis je vous conditionner au lieu où vous vous apprêtez  à débarquer. Je vous recommande de ne rien apporter de valeur et si possible des objets/ meubles que vous laisserez en partant. Tout se vend, s’échange…des groupes whatsapp et facebook vous aideront à vous intaller, comme Havanamix ou Havana listings

Par ailleurs, ne recherchez pas le confort européen, les fenêtres ne sont pas forcément équipées de vitres, les clims peuvent être bruyantes, goutter. Les installations sont souvent vétustes, les peintures hallucinogènes.

La majorité des étrangers déplore les invasions d’insectes (moustiques cafards fourmis), l’humidité….

Partez donc préparés et équipés. N’oubliez pas que l’on trouve très peu de choses a Cuba, donc si vous n’aimez pas les fleufleurs prenez vos draps, serviettes voire couvre-lit, il peut faire une petite fraicheur l’hiver. Apportez vos oreillers, tous vos produits de beauté .

Attention au petit électro ménager. En général on utilise du 110 à Cuba sauf dans certains immeubles…je conseille toujours de prendre de la décoration plate, images et photos, tissus pour relooker votre intérieur, bougies et senteurs pour lutter contre les odeurs tropicales… n’oubliez pas en préparant votre déménagement ou vos malles que le voyage de vos effets peut durer longtemps, très longtemps qu il vous faudra dédouaner, vérifier la casse éventuelle et les potentielles disparitions et sortir tout cela du port apres un entreposage parfois aléatoire…..les effets périssables, précieux, fragiles ne sont donc pas tout à fait conseillés… d’autant que le climat humide et chaud n’est pas toujours compatible avec nos objets européens…

Ceci étant, bon courage à ceux qui désirent s’expatrier en terre tropicale. Et surtout n’attendez rien ni de l’Ambassade ni d’un quelconque accueil Français.

Se nourrir en tant que Francais à la Havane

Se nourrir en tant que Fraçais à la Havane pose une épineuse question. Où trouver ce qui nous paraît si naturel à nous hexagonaux? Le pain, les pommes de terre, les yaourts, la viande de boeuf sont difficiles à acquérir. Et je ne parle pas de luxe comme le fromage ou le chocolat.

Difficultés d’approvisionnement

Malgré les jolies photos, et les progrès qu’a fait le pays, se nourrir à Cuba en tant que Français, hors hôtels et lieux touristiques, n’est pas une sinécure.. Certes dans la capitale, les restaurants et les boutiques d’alimentation se multiplient. Pour autant les pénuries sont récurrentes. Et si vous n’êtes pas un adepte du riz/ haricots rouges/ grattons de porc à tous les repas alors voici quelques tips pour survivre…. J’avais  d’ailleurs déjà abordé de loin le sujet dans mon article : http://visitesfabienne.org/wordpress/sinstaller/

Tout d’abord s’armer de patience. Si vous êtes dotés d’un grand sens de la dérision, d’une impassibilité olympienne vous êtes avantagés sur le long terme. Sinon, il va falloir faire fi des mauvaises habitudes d’occidentaux consuméristes trop gâtés. Cette patience indispensable vous permettra d’affronter les étalages et magasins vides ou redondants. Elle vous facilitera  les longues très longues queues dans les rares négoces approvisionnés. Elle vous fera supporter  la course relais d’une boutique à l’autre pour trouver d’autres denrées qui vous sembleraient de base partout ailleurs. Néanmoins, depuis quelques temps la chaine Spar (sur la 5a face au cirque et un autre magasin près de la FAC) et l’ouverture des Zona+ (28 e 5 y 7 à Miramar et 70 y 7B) redonne de l’espoir….

Quelques conseils

– Etre véhiculé ou avoir un moyen de substitution, si vous ne trouvez pas dans la première boutique ni dans la 2nde il va peut-être falloir aller très loin très très loin ou vous passer du produit…ou finir au restau qui dispose d’autres réseaux d’approvisionnement…

-Etre armé de sacs dès que ou vous vous promenez dans l’hypothèse où vous pourriez tomber en face d’un produit introuvable. Je parle ici de pomme de terre ou pomme voire lait à la boutique de l’aéroport (épisode vécu) ou au club de sport. Et donc être muni de la double monnaie peso et cuc au cas où également…

-Connaitre les gens qui connaissent les gens…ne pas sous-estimer le bouche à oreille, les réseaux sociaux, sans pour autant tout accepter, certains abusant du système.

-Ne pas hésiter à essayer tout nouveau magasin sans pour autant laisser tomber les marchés locaux agromercado . Il y en a partout. Les plus connus des étrangers dans le Vedado 19 et B et Miramar 42 etn19, mais aussi sur la 25 qui mène sur la route de Pinard el Rio. Ne pas négliger non plus les petits vendeurs ambulants- Les adresses de la capitale sont recensées et à jour sur le site.              http://www.casasparticulares.net/dondecomp.php

-Ne pas sous-estimer les boutiques d’hôtel et surtout les stations-services parfois étonnantes.

Et surtout

Surtout, il convient de changer ses habitudes alimentaires. Rien n’est jamais acquis ni nécessaire. Tout ce qui n’est pas riz, cracker, mayonnaise et haricots rouges est un luxe superflu dont on doit pouvoir se passer. Tout le reste est cadeau. Ne pas oublier que les denrées ne poussent pas sous vide, que les betteraves se cuisent par exemple, que les fruits et légumes sont par essence saisonniers. On redécouvre qu’il est normal que l’été et l’hiver n’offrent pas les mêmes achalandages.

Il faut surtout prévoir qu’en raison de la chaleur, les marchés sont quasi-vides l’été (mangues et avocats uniquement). D’où l’importance de revenir aux techniques de conservation maison ( congélation, fabrication de pain, yaourts, confitures…). Pour l’expatrié il convient d’apporter son matériel de campagne (mixer, yaourtière…),. Pour le touriste de passage qui aurait oublié d’amener sa marque de biscuits préférés, cela nécessite un peu d’adaptabilité.

Voyager seule à Cuba

Cuba n’est pas le pays le plus simple, ni à vivre, ni à découvrir. Il est encore plus compliqué de voyager seule à Cuba.

Se loger

A moins que vous ne disposiez d’un guide qui vient d’être publié, il sera déja dépassé lorsque vous arriverez à Cuba du fait du développement continu du tourisme. Les prix notamment risquent d’avoir augmenté. Les restaurants peuvent avoir changé de propriétaire ou fermé. Les casas risquent d’être pleines et les taxis en surchauffe.

Une fois arrivé dans votre premiére casa (hébergement chez l’habitant), vous pouvez demander au propriétaire de vous arranger un taxi “collectivo” jusqu’à la destination suivante.  Vous pouvez aussi réserver la casa suivante  depuis la première casa et ainsi de suite … Avec ce système de réservations en chaine, le taxi vous amènera directement devant la casa réservée. La qualité de la voiture et de l’hébergement est très variable mais il faut considérer les mauvaises surprises comme des joies de la découverte.

Se déplacer

Pendant que j’écris ce papier, les bus Viazul et taxis collectifs représentent ce que les touristes indépendants utilisent le plus mais tout peut évoluer très vite.   Le mieux consiste à se renseigner à chaque arrêt des possibilités. Ce peut être auprès des autres voyageurs, propriétaires de casas ou au bureau local de l’agence officielle (Cubatur, Gaviota, Cubanacan…). Pour autant, le moyen de transport le plus économique pour des individuels reste le bus Viazul. C’est aussi le plus long. Il vaut mieux réserver en avance sur internet.

Dans mon cas, ils ont toujours été pleins quand j’ai essayé de réserver une place avant le voyage, que je tente par internet ou directement. J’ai finalement décidé de me rendre au terminal Viazul 30mn avant le départ dans l’espoir que des voyageurs aient annulé. Ce qui a fonctionné mais je ne garantie pas le résultat en haute saison.

https://www.viazul.com/

Quelques conseils généraux

Pour les casas particulares pour sensiblement le même prix, vous pouvez tomber sur tout type de maisons et de confort. Le petit déjeuner coute 5 Cuc et est généralement copieux  (oeufs, fruits, pain, fromage, café…) Il ne faut pas oublier que dans une casa vous partagez la maison de vos hôtes et que chaque séjour est une expérience unique.

Ne perdez pas de temps à appeler les casa indiquées dans vos guides depuis Cuba, elles seront souvent déjà réservées. En revanche, vous pouvez leur demander des adresses. Vous pouvez également vous renseigner auprès des autres voyageurs. C’est toujours un bon moyen de connaitre les bons plans. Sinon vous pouvez vous balader et demander s’il y a une chambre disponible quand vous voyez le logo bleu officiel..

Ce voyage à Cuba m’a rappelé mes voyages sac au dos en Asie il y a quelques décennies : peu ou pas de carte de paiement, de longues queues pour téléphoner ou changer de l’argent, beaucoup de maisons d’hôtes, une sécurité générale, quelques petites entreprises et initiatives individuelles balbutiantes pour répondre à la demande croissante des touristes…et surtout pas d’internet….

Les difficultés pour se connecter

Ce n’est pas tout à fait exact comme en témoigne le nombre de jeunes touristes l’oeil rivé à leur téléphone portable pour s’orienter. Comment cela est -il possible alors que les Cubains ne disposent pas d’accès internet. D’autant que celui ci est très limité dans l’ensemble du pays ? La réponse est la carte ETECSA qui s’utilise dans les hotspots récemment ouverts sur les places et parcs des villes. Cette carte permet 1h de connection. Elle s’achète dans les bureaux ETECSA (la version cubaine des Telecom) ou dans les hotels (avec un prix souvent majoré).

Pour localiser un hotspot, il suffit de voir un groupe de gens, cubains ou étrangers, assis sur des bancs ou les trottoirs parlant ou écrivant sur leurs portables. Certains guides papiers, imprimés après octobre 2016 signalent certains hotspots mais  ces guides sont déja dépassés  lorsqu’ils paraissent. Quant au portable lui-même, vous pouvez utiliser le vôtre (et pourquoi ne pas réactiver un vieux Nokia ?). Il vous suffira de payer pour activer votre téléphone et d’acheter un crédit de consommation grâce à une carte ou directement à un guichet ETECSA. Je vous le conseille tout particulièrement si vous passez des appels ou des messages localement pour réserver des casas ou des taxis par exemple. En effet, personne ne vous répondra sur un téléphone non cubain.

Pour un accès internet, il vaut mieux faire la queue tôt le matin chez ETECSA dès votre arrivée à Cuba. Vous pouvez alors charger suffisament votre téléphone pour l’ensemble de votre séjour à moins que vous ne vouliez refaire la queue régulièrement. Beaucoup de voyageurs préfèrent néanmoins voguer au gré du vent et ne pas se connecter du tout.

Merci à mon amie Catherine pour son témoignage (Décembre 2016)

Sola in Cuba

Independent traveling like it used to be…

Unless your guidebook has been published a few months prior to your departure to Cuba, it will already be outdated in terms of practical advice, overtaken by the continually evolving touristic landscape of the island, including prices. The easing of government regulation in 2011 has led to an abundance of casa particulares and the availability of bus and taxi transportation throughout the country.

From casa to casa

Once you have your first casa, you can ask the owner to help arrange a taxi “collectivo” to your next destination.  A casa can also be booked for you and the taxi will drive you directly there.   The type of car and accommodation can vary greatly and is part of the joy of surprises.   At the time of writing, Viazul buses and this form of collective transportation are what independent tourists use the most but things evolve continually and differently throughout the country.  It is best to enquire at each place of stay on the existing options from other travellers, casa owners and the local office of sate-run tourist agencies (Cubatur, Gaviota, Cubanacan…).  The cheapest but longest way to travel solo is still by Viazul coaches which need to be booked in advance via internet.  They were always full when I tried to get a seat a day before travelling either by internet or directly at the terminal. So I decided to just go there about 30 minutes before departure in the hope of cancelations or no show-ups (this worked for me but then it was not high-season yet).

Regarding the casa particulares, for roughly the same price of CUC25-30, you can get all types of houses and degrees of comfort.  Breakfasts cost CUC5 and are generally quite filling.  The key to remember is that you are sharing people’s homes and this provides a unique experience each time.  Do not bother calling the casas figuring in your guidebook while in Cuba as these will already have been reserved  in advance but you can ask them for recommendations. Enquiring among fellow travellers for their tips is also a great way to learn about the latest good value for money. Or just simply walk around and ask for availability at any house featuring the official blue logo.

Sola in Cuba

Travelling in Cuba reminded me nostalgically of my backpacking days throughout South East Asia a few decades ago : cash only tourism with few credit cards, long lines for telecom and money changing services, an abundance of guesthouses, general safety,  emerging private businesses and initiatives to meet the growing tourist market…and most importantly no internet.

Well this is not quite true as demonstrated by the number of young tourists with eyes glued to their mobile phones, following directions to the monument they want to visit or to find recommended accommodation.  How is this possible when there is no internet in the casas and very limited access elsewhere? The most recent answer is the ETECSA internet card that can be used at the wifi “hotspots” recently set up in main towns around the country.  The Target de Navigation card offers an hour of internet access and can be purchased at ETECSA offices (Cuban telecommunication company).  To locate a hotspot, look out for groups of people, Cubans and foreigners alike, sitting down on benches and pavements talking or writing away on their mobiles – often in a square or a park.  Some guidebooks printed after October 2016 have started indicating hotspots on their maps but this will most probably soon be out of date.

http://www.etecsa.cu/

As for mobiles, you can use your own (why not take an old Nokia) – you’ll have to pay an activating fee and then upload credits with a card or directly at an ETECSA office.  This is useful to make calls or text in-country such as to check on availability and book a casa or a taxi; you will only get a reply if you use a Cuban phone, probably by text.  If you want phone or internet access, it is recommended to line up early at the ETECSA office of your first port of call and get enough credit for the duration of your stay unless you want to line up again elsewhere.  Otherwise, many travellers choose to go with the flow and enjoy staying totally disconnected. “It’s so wonderful not being at all connected during three whole weeks” exclaims a Danish tourist I meet – a comment I heard many times from travellers.

As I was trying out my luck at the Viazul terminal in Varadero for the last leg of my trip back to Havana, I felt that wonderful sensation of freedom from my backpacking days – a feeling I have had throughout my journey sola in Cuba.

My friend Catherine (December 2016)