Les côtes Cubaines

Des plages, des poissons et la Révolution…

Les côtes Cubaines sont vraiment magnifiques. Au Nord, le littoral est bordé d’immenses plages de sable fin. Au Sud, les côtes rocheuses offre des spots remarquables pour admirer les poissons. Les deux sites de plongée les plus connus sont Maria la Gorda et Playa Giron. Mais on peut se faire plaisir dès lors qu’il y a une côte rocheuse…..

Les plages de l’Ouest de l’Ile

1- Maria la Gorda. C’est l’autre bout de l’ile, l’extremité l’ouest. Y aller implique donc d’y dormir et là pas d’autre choix que l’hotel Gaviota. Pas la panacée hotelière mais pas le choix non plus et le site est magnifique : CIB María La Gorda | Grupo de Turismo Gaviota | Cuba

www.gaviota-grupo.com/en/hoteles/cib-maria-la-gorda

A la vérité Maria la Gorda est un lieu de plongée en mer avec centre spécialisé, donc si le snorkeling vous suffit vous pouvez aussi explorer la cote on y trouve des casas :

Guanahacabibes Peninsula – casa particular .com

www.casaparticular.com/district/index/…/guanahacabibes-peninsula

Guanahacabibes ::: cubacasas.net [Golfo, Maria la Gorda, Parque …

www.cubacasas.net/cities/guanahacabibes

2- Cayo Jutia : voir article sur  Cayo Jutia

2 – Les plages de l’Orient de l’Ile

3- Playa Giron. Directement sur la barrière de corail, une vingtaine de km de côtes avec des arrêts qui donnent l’impression de se retrouver dans un aquarium entre playa Larga et Playa Giron. On peut dormir à Playa Larga ou s’y arrêter sur le chemin de Trinidad. La visite du Musée de la Baie des cochons est extrêmement intéressante. Le musée vient d’être refait et permet de rafraichir les idées sur la crise de Cuba, sur les causes de la Révolution et de comprendre l’histoire locale en version originale.

4 – Jibacoa : Entre La Havane et Varadero, une magnifique plage. On peut profiter des deux hôtels sur place Memories plus chic et Tropico qui offrent également des forfaits à la journée. Même si les repas sont ce qu’ils sont, le forfait tout compris permet au moins de s’hydrater et de profiter des installations et d’un site magnifique. La plage publique est fréquentable également.

Hotel Villa Trópico Jibacoa, Cuba

www.villatropico-jibacoa.com/

3. Autour de la Havane

5 – Varadero : N’en déplaise à un certain nombre d’expatriés, la plage de Varadero est juste subliminale. Pour peu que vous restiez dans la partie ville de Varadero (station balnéaire assez agréable au demeurant) ou au centre « las Americas » la plage publique est d’une beauté paradisiaque. Celles qui bordent les hôtels de la Punta hicacos ne sont pas naturelles et bien que privées peuvent décevoir. Pour les expatriés, le centre commercial « las Americas »et le mercado de la Marina au bout de la presqu’ile a presque des allures de Canada. On peut y trouver des céréales, parfois même du saumon, de la confiture autre que goyave, voire des bonbons haribos (en fonction des arrivages…).

6 – Playas del Este: Evidemment les mois d’été il y a beaucoup, beaucoup de monde, beaucoup de musique, beaucoup beaucoup beaucoup de déchets. Mais si vous arrivez au lever du soleil ou que vous y allez l’hiver, ce long cordon sablonneux est juste magique et à 30mn de la capitale….

7 – Et pourquoi pas la Havane ? La côte rocheuse de la Havane offre de magnifiques repaires pour les poissons. Pour peu que vous ne soyiez pas trop regardants sur les alentours et très peu vêtus, vous pouvez laisser vos affaires sur un bout de rocher. Dans ce cas, on peut oser la trempette du côté de Miramar calle 14 ou à coté du Château Miramar entre les calle 60 et 70, ou se lancer dans la piscine naturelle de l’hotel Copacabana.

 

Buffalo

A la frontière entre Etats-Unis et Canada, Buffalo est un lieu de promenade pour les Canadiens en quête de bonnes affaires. Les multiples centres commerciaux qui entourent la cité lui assurent un renouveau bienvenu après des décennies désastreuses de désindustrialisation.

wrightEn sens inverse, les Américains, désireux de profiter des casinos tenus par les Premières Nations en territoire canadien s’empressent de traverser la frontière. Pourtant, malgré son centre-ville vidé d’habitants et de commerces, Buffalo mérite une visite architecturale.

Un temple de l’architecture moderne

Celle qui fut une des plus grandes villes américaine de l’ère industrielle propose en effet un fabuleux panorama de l’architecture de la fin du XIXe aux années 1950 . Il peut s’admirer de l’arcade du marché au City hall Art Déco (1931), en passant par le Guarantee Building. Cet immeuble est le chef d’œuvre de  Louis Sullivan. L’architecte est considéré comme l’inventeur du gratte-ciel . Construit en 1896 le Guarantee, devenu Prudential, est l’un des premiers immeubles à étages construit avec une structure en acier et décoré de panneaux de terre cuite. On peut en voir d’autres exemples à Chicago.

Puis, on peut s’arrêter au Richardson Olmsted Complex (1870) premier exemple du style Ridchardson Romanesque (le néo-roman façon USA). En résumé, Buffalo offre une véritable leçon d’architecture moderne.

A celle-ci, s’ajoutent les extraordinaires villas de FLW. Ainsi, une visite de Buffalo s’impose pour tout amateur de Franck Lloyd Wright, ne serait-ce que pour voir l’un de ses chefs d’œuvre, la Darwin Martin House.

Des chefs d’oeuvre de Franck Lloyd Wright

map-wrightConstruite dans le quartier résidentiel de Parkside, cette maison avait pour but de montrer la richesse et la réussite de l’homme d’affaire.

Pour parvenir à satisfaire la volonté de simplicité et de beauté de son client, FLW travailla 4 ans pour lui. Il dessina un complexe de six maisons dans le style des maisons de la Prairie. Puis, pendant 30 ans, entre 1902 et 1935, les deux hommes échangèrent une volumineuse correspondance. Les deux fortes personnalités, l’une admirative, l’autre en quête de financement, s’opposèrent sur tout. La taille de la maison, les matériaux, la cheminée, les meubles, les achats et mêmes  les dettes de l’architecte. Wright imposa sa volonté, ses goûts et ses manies à son client.

Un architecte exigeant et prolifique

La petite histoire raconte que l’architecte conservait une clé de ses réalisations. Ainsi, il n’hésitait pas à venir vérifier longtemps après la fin de la construction, que le propriétaire avait bien respecté ses volontés,. Apparemment, il allait même jusqu’à remettre les meubles à la place qui selon lui leur convenait… En l’occurrence, il imposa à  D. Martin une maison plus grande, et bien sûr beaucoup plus chère, que celle initialement désirée.

Cette maison st un modèle du style de la Prairie, ouverte avec sa longue et basse bâtisse principale. Une longue pergola ouverte mène à une serre dont la statue classique Nike de Samothrace est le point de mire. Les vitraux géométriques et colorés et des piliers soutenant les toits débordants sont également typiques.

Peu après l’inauguration et deux ans après la mort de son mari, Mme Martin aveugle et ruinée par la Grande Dépression abandonna la maison. Elle la trouvait sombre et dangereuse et ne pouvait plus l’entretenir.

La maison de vacances de Martin a également été restaurée à  Graycliff (www.graycliffestate.org), au sud de Buffalo, sur le Lake Erie .

On peut aussi aller voir la boathouse (www.wrightsboathouse.org), le mausolée (www.blueskymausoleum.com) et les maisons privées d’autres cadres dirigeants de Larkin Soap Co, la compagnie pour laquelle travaillait M Martin. Wright reconnu pour ces maisons fut aussi commissionné pour construire le siège de la compagnie, malheureusement détruit en 1950.

Read more: http://www.post-gazette.com/ae/art-architecture/2013/08/04/Buffalo-is-a-major-site-for-Frank-Lloyd-Wright-architecture/stories/201308040231#ixzz3BcHyqaOc

Lire aussi l’extraordinaire roman the women par TC Boyle sur la vie et la personnalité de FL Wright http://explorebuffalo.org/tours/

Saintes, ville romaine

Pour changer de Cuba,  un petit tour du Sud Ouest nous a permis de nous arrêter à Saintes. L’amatrice d’Antiquité que je suis rêvait depuis longtemps de découvrir l’amphithéatre gallo romain, l’un des plus importants de France en dehors de la Provence. Pour autant, la ville offre beaucoup plus qu’un lieu de spectacle. Et, pour paraphraser un guide papier bien connu, elle mérite vraiment le détour….

Un fantastique amphithéatre

Le fantastique amphithéatre mixte, (moitié du 1er siècle) combine gradins adossés à la colline et structure porteuse. Il émerveille par sa taille mais aussi son état de conservation. Il témoigne d’une cité antique de taille respectable (15 000 hab) ce qui fait passer Lutèce pour un village. Si les gradins ont servi de matériaux de construction au fil du temps, la structure générale, les fosses et podium (podia plutôt : 1ers rangs des gradins) mais aussi les vomitoria, couloirs d’accès, sont admirablement conservés. Les Romains savaient construire pour durer…

Le petit plus est l’organisation du site. Bien pensée, elle préserve le caractère historique et champêtre. Les Arènes ressortent dans la vallée aménagée en un immense parc arboré. Des feuillets  bien faits sont distribués en plusieurs langues. On peut les redéposer  en divers endroits à l’issue de la visite. Des panneaux expliquent les lieux, et on peut profiter de visites guidées.

D’autres vestiges romains et médiévaux

De l’autre côté de la rivière, se dresse l’arc de Germanicus, point d’aboutissement de la voie romaine Lyon Atlantique. Un musée lapidaire, un rempart du IIIe s et des thermes attestent également du passé antique de la ville des Santons.arc

On peut également admirer le roman saintongeais dans cette halte sur la via Turonensis. Il s’agit de l’un des chemins de pèlerinage menant à Saint Jacques de Compostelle. Ainsi l’église Ste Eutrope, ancien monastère bénedictin comporte un double chœur superposé. L’église basse ou crypte, l’une des plus vastes d’Europe, (XIe) accueillait les pélerins. Ses extraordinaires chapitaux sculptés abritent un bestiaire et des personnages typiques de l’imaginaire fertile du Moyen-age. L’église haute, plus majestueuse permettait aux moines de se recueillir sans se laisser troubler par ces hordes de touristes médiévaux….

Cette église offre une lecon magistrale sur l’évolution de l’art roman puis gothique puisqu’elle ne fut achevée qu’au XVe. De la crypte au transept, elle nous donne une vraie chronologie de l’art médieval…

abbaye-aux-damesUne atmosphère plaisante

Des hauteurs de la ville, on peut passer devant la cathédrale St Pierre gothique puis traverser la Charente par une passerelle piétonne pour rejoindre la facade de l’Abbaye aux Dames sur laquelle s’ébat une fantastiques faune romane. Et vagabonder dans les batiments conventuels plus tardifs, salle capitulaire ou cellules des nonnes. En effet, il s’agissait d’un monastère féminin. Le bâtiment accueille aujourd’hui la cité musicale.

Pour autant, la ville séduit non seulement par la quantité et la qualité de ses vestiges romains mais aussi par sa jolie atmosphère. C’est d’abord un site fort plaisant, vallonné et vert aux bords de la Charente. C’est aussi une ville de province charmante, joyeuse et dynamique avec un air festif et une douceur de vivre. De grandes maisons entourées de jardins clos desquels s’échappent des roses trémières, laissent imaginer la douceur de vivre….Et puis l’office du tourisme est efficace et encourage à partir à la découverte de ses monuments que ce soit à pied, à vélo (prêté !), en petit train ou en bateau. L’offre tourisitique est en effet un modèle du genre. Elle laisse le visiteur libre de son type de découverte : visites guidées, itinéraires individueles, fascicules distribués gratuitement en diverses langues…saintes-1

Pour en savoir plus

http://www.ville-saintes.fr/culture-patrimoine/guide-culturel/

Cienfuegos, la perle du sud

La ville que les guides vantent comme la plus francaise de l’ile a bien changé depuis 2005 grace à la manne de l’UNESCO. Du coup, sa visite vaut vraiment le coup.
Fondée en 1819 par des Français de Bordeaux et de Louisiane, elle a surtout été construite de manière pensée au XIXe siècle. Elle offre une  belle homogénéité d’urbanisme  et d’architecture.

l’Hôtel La Union, le bon hôtel de Cienfuegos

Repeinte, rajeunie, elle est devenue une étape bien agréable sur le chemin de Trinidad.

Sur la place centrale

Un petit air de Manaus

Annoncée par la forteresse de Jagua, du nom autochtone de la ville, la baie de Cienfuegos represente une bien jolie halte. Le centre de la ville correspond à la  place Jose Marti, ancienne Place d’Armes. Comme dans toutes les villes coloniales, s’y détache la Cathédrale, le siège du Gouvernement. Mais aussi un collège religieux et, plus original, le Théatre Terry (1887-89). Il prend le nom du mécène sucrier. La restauration du théâtre a respecté son caractère désuet et italianisant.

En surélevant le sol et dégageant les fauteuils de bois le théatre se transformait en salon de Dames…. Il y a du Manaus dans ce théatre !!!!. Des sièges en bois, un plafond peint de couleurs mièvres,  des affiches évoquant les visites de Sarah Bernhardt ou Carruso. Les gardiennes semblent trop occupées par la « merienda »(goûter) ou la chaleur pour vous laisser entrer. Elles acceptent finalement le petit billet coincé dans la poignée de main. Non loin, se trouve un vieux musée au charme surranné, un café plutôt engageant, un restaurant. Et surtout dans l’angle un batiment, lointain cousin d’un immeuble haussmanien mais peint en gris et orné de chantilly. Sans doute, la tourelle vaut-elle à la ville l’adjectif  parisien. Sur la place toujours, le jardin s’enorgueillit du traditionnel kiosque à musique peint de couleurs fraiches. Beaucoup moins classique se dresse un arc de triomphe version carton pâte, dédié aux travailleurs.

le Palais de Jagua

Un urbanisme pensé

De la place, partent des rues en damier typiques de l’idéal des Lumières (modernité, ordre, clarté, hygiène et urbanisme). Ainsi, le boulevard qui débouche sur l’avenue du Prado. Appelée aussi avenue 37, ses colonnades attendent le rafraichissement dont a bénéficié le cœur de ville. C’est là l’un des charmes de Cienfuegos que cette zone piétonne et commerçante. Même si les commerces restent locaux, on sent la prospérité passée de celle qui a été une capitale agricole profitant du boom de l’industrie sucrière. A l’angle, un coiffeur énorme fleure bon les années 1950. Un immense hôtel la Union d’un vert éclatant, magnifique lors de son ouverture il y a une quinzaine d’années, et de son joli restaurant.

https://www.meliacuba.de/kuba-hotels/hotel-la-union

La rue principale fait office de marché artisanal à ciel ouvert mène à une jetée nauséabonde mais qui pourrait être ravissante. Le charme de cette cité provinciale ne s’arrête pas à ce petit centre ville.

Teatro Terri

Vers le Palacio de Valle

Plus loin, on poursuit le Malecon local, la promenade de bord de mer. On passe devant le stade et le Rapido, dans tout autre lieu ce serait le cineplex, mall, Mcdo. Plus loin, le Cienfuegos club, anciennement Yacht Club, Ce bâtiment de style éclectique construit en 1920 a retrouvé de sa superbe. Il s’agrémente de cafés, restaurant, une marina et un terrain de tennis très tentant, fait suffisament rare à Cuba pour être souligné. On parvient enfin à l’extrémité Sud de la baie. Le grand bâtiment de l’Hôtel Jagua  gâche la perspective de cette folie éclectique qu’est le Palacio de Valle, qui combine les détails mauresques, byzantins et gothiques. On peut  y déjeuner ou simplement aller y boire une limonade ou un ron collins médiocres sur la belle terrasse du sommet pour 2 CUC. De là, la vue au soleil couchant sur la baie, la ville et la Punta Gorda, autrefois quartier aristocratique avec ses jolies maisons caribéennes de bois clôture la journée de manière fort plaisante. On peut aussi faire un détour à la plage rancho luna ou au jardin botanique.

Le tout constitue une halte parfaite entre la Bahia Gijon et Trinidad.

http://visitesfabienne.org/wordpress/autour-de-trinidad/

Trinidad

Le temps semble en suspens à Cuba. Mais s’il s’est posé en 1959 dans la majeure partie du pays, à Trinidad rien n’a  changé depuis le milieu du 19e s quand l’industrie du sucre a périclité.

La belle au bois (d’acajou) dormant

Les rues sont parcourues par des piétons, des chevaux ou des charettes, les belles maisons sont restées quasi en l’état. Telle la belle au bois dormant, la ville s’est totalement endormie pour se réveiller au son des touristes. Aspect positif, rien n’a été détruit mais tout a été pieusement conservé entretenu avec les moyens du bord, bricolé pour tenir. Tout est resté à l’identique. Le problème c’est l’état de délabrement. On sent les nappes et rideaux prêts à se déchirer. Les peintures s’écaillent, la ville tente péniblement de survivre. Le problème surtout c’est que les devises générées par les touristes sont redistribuées à l échelle de la province et il semble qu elles servent essentiellement à la capitale régionale Santi Spiritus. Cette dernière est une charmante ville coloniale moins visitée celle-ci mais qui s’est refait visblement une beauté .

http://visitesfabienne.org/wordpress/sancti-spiritus/

Que voir à Trinidad et autour

A Trinidad, il est bon de flâner autour de la place majeure. On peut voir le petit musée d’architecture et en contrebas de la place le joli musée municipal. Il donne une bonne idée de la richesse des familles de planteurs. On peut ensuite se promener sur les pavés et goûter le charme de cette ravissante cité aux maisons peintes de toutes les couleurs. Il faut rentrer dans les jolis bars et restaurants, arrêter un peu sa montre. On peut monter au sommet du clocher de St Francois d’Assise, aujourd’hui le Musée de la contrebande, pour profiter d’une magnifique vue sur les toits oranges. Les alentours  valent aussi le coup :

  • Pour les sportifs Topes de Collantes marque le départ de randonnées.
  • Pour les enfants ou les amateurs de plage, playa Ancon
  • On peut aussi faire une jolie promenade du coté du Parque el Cubana, à la sortie de Trinidad en direction de Cienfuegos. Une piste toute défoncée conduit à un parking bordé par un ranchon. De là  un chemin mène à une cascade. En nageant jusquà la cascade, on voit la grotte aux chauves-souris. Les amateurs peuvent aussi sauter de 3m ou 9m de hauteur.
  • On peut profiter des magnifiques paysages de plantations de la valle de los Ingenios
http://visitesfabienne.org/wordpress/vallee-de-los-ingenios/
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Vinales

Pourquoi aller à Vinales ? Pourquoi parle-ton tant de cette petite bourgade de l’Ouest de Cuba ?

Des paysages somptueux

Mais parce que c’est magnifique. Ce coin isolé à l’Ouest de Cuba offre des paysages à couper le souffle. Imaginez une plaine sur laquelle se découpe des reliefs kharstiques. Outre la beauté des lieux, la vie contemporaine s’est arrêtée avant Vinales. Les champs de tabac obéissent à un rituel séculaire. Les paysans se déplacent à cheval. Des boeufs tractent les chariots. On y vit de peu, on semble y vivre heureux comme le chante le poète.

Le village endormi et pauvre s’est mué en l’espace d’une quinzaine d’années en une bourgade colorée et dynamique. Toutes les maisons, les anciennes repeintes, les nouvelles nombreuses et tout aussi bariolées, s’annoncent comme maisons d’hôtes (casas particulares). Des boutiques et marchés artisanaux ponctuent l’espace offert aux touristes « écologistes ». Car c’est de la nature, du paysage qui est proposé à Vinales dans le fameux parc national des Mogotes.

Pour un tourisme globalement individuel

Pas étonnant que le gros du tourisme soit francais et routard ou allemand (plus en groupe). L’offre leur est donc adaptée . On peut s’y balader  à cheval, à pied, à bicyclette. Ou l’on peut préférer la visite de fermes, de séchoirs à tabac. On peut également profiter de diners en communion avec la nature, de chambres simples chez l’habitant et réveil au son du coq. 

Bref les paysages sont grandioses, la nature idyllique….tant que le tourisme de masse ne s’impose pas trop….Il ne faut donc pas regretter l’absence de gros hôtels modernes et confortables, et espérer que les hordes restent sur les plages paradisiaques des autres provinces….

Quelques conseils si vous voulez vous rendre à Vinales :

Tout d’abord, au départ de la Havane, je vous conseille de faire appel à un taxi. Pour celà,vous pouvez demander à votre casa particular . Vous pouvez également emprunter le bus Viazul en faisant attention toutefois à la distance entre le terminal bus et la maison. Certaines se situent en hauteur. Si vous optez pour le taxi, essayez de négocier des arrêts en route : Soroa, las Terrazas ou Pinar del Rio.

http://visitesfabienne.org/wordpress/5391-2/

Une fois arrivés à Vinales, il va falloir vous loger. Là encore vous pouvez demander à votre casa de l’étape précédente de vous aider. Sinon, quelques sites peuvent vous aider :

http://www.cuba-junky.com/pinar-del-rio/vinales-casa-particulares.htmwww.bbinnvinales.com/bedandbreakfastrentweb

Pour des adresses plus ciblées et des conseils, n’hésitez pas à me contacter

fabienne_visites@gmail.com

https://www.vialala.fr/organisateur/voyage-sur-mesure/fabienne-visites

Remedios….l’autre ville coloniale

Loin de la renommée de Trinidad, la jolie petite ville de Remedios marque une étape de charme entre Santa Clara et les Cayos du Nord.

http://visitesfabienne.org/wordpress/les-cayos/

http://visitesfabienne.org/wordpress/les-cayos/

 

A quelques kilomètre des plages magnifiques de Cayo Santa Maria, ce joyau colonial naquit au début du XVIe siècle. Le Senor Figueroa, un noble espagnol fonda cette petite cité à 9km à l’intérieur des terres,à l’abri des raids pirates.

Elle s’articule autour d’une place typique de l’urbanisme hispanique. Des maisons colorées et une jolie église baroque entourent un petit jardin central. Cette place centrale, la place Marti (anciennement Isabel II) tient son originalité au fait que deux églises la bordent et non une. L’une est aujourd’hui convertie en atelier de restauration. L’autre baroque sert encore de paroisse.

Autre originalité, les rues au tracé irrégulier qui convergent vers la place. Pour le reste, on retrouve le même charme surrané qu’à Trinidad.

Mais loin de la ville musée figée dans le passé, Remedios lutte pour retrouver sa place de capitale provinciale. L’effervescence sympathique qui y règne doit autant aux multiples chantiers qu’à l’activité locale.

Quelques touristes s’y déplacent en bicytaxi et profitent de l’offre importante de casas particulares et auberges de charme. Un joli remède à la grosse machine des hôtels de plage voisins et aux circuits archi touristiques de l’ouest du pays….