La Colombie Britannique est cette région à l’extrême Ouest du Canada. Isolée du reste du pays par les Montagnes Rocheuses, c’est une région sublimement belle.
Des paysages à couper le souffle
Cette région occidentale diffère totalement du reste du Canada. Ici les espaces sont variés. Loin des immenses plaines illimitées du Saskatchewan ou des forêts sans fin, la province alterne hautes montagnes, côtes rocheuses, lacs et forêts primaires.
Il y en a pour tous. Les amateurs de ski trouveront leur bonheur dans les fabuleuses stations, à Whistler notamment.https://www.whistlerblackcomb.com/ Les surfeurs rencontreront leur paradis sur l’Ile de Vancouver, à Tofino. https://tourismtofino.com/Les forêts primaires raviront les randonneurs alors que les amateurs de vin pourront de régaler le long de la vallée de l’Okanagan. http://www.okanagan.com/
La plus américaine des provinces Canadiennes?
Isolée du reste du Canada par la haute chaine des Rocheuses, la Colombie Britannique s’est tôt rapprochée du voisin américain. Dès lors il n’est pas étonnant que la population, le style de vie empruntent plus au puissant voisin qu’à la lointaine Europe.
En outre, la population locale et autochtone, les Haidas,https://visitesfabienne.org/les-premieres-nations/ reste très présente. Ces peuples vivaient mieux que les Premières nations du reste du pays. Leur relative prospérité leur a permis de développer un artisanat remarquable.
La région est en fait riche en cours d’eau. Le climat relativement doux a privilégié un type de vie moins rude. Néanmoins, climat océanique oblige, il pleut beaucoup en Colombie Britannique. Ce qui implique également des températures plus clémentes et régulières que dans le reste du pays. Celles-ci rendent les cultures possibles. Ainsi, on comprend mieux l’explosion démographique. La région est l’une des plus agréables du pays de par sa beauté mais aussi de par sa relative douceur climatique.
Depuis une vingtaine d’années, la colombie Britannique est surtout devenue un lieu privilégié pour les Asiatiques. Comme on peut le voir sur le marché du soir de Richmond. https://www.richmond.ca/home.htm
Nombreux viennent s’installer profitant de la proximité géographique mais aussi de la croissance économique. Ne vous étonnez donc pas d’arriver en un territoire mi américain mi asiatique.
La Havane est devenue une grosse capitale de 2 Millions d’habitants. La ville a beau donner une impression de densité, elle s’étend beaucoup. En effet, elle compte peu d’immeubles en hauteur. Il faut donc aller loin autour de la Havane pour en sortir véritablement.
La Havane s’est constituée de municipio (communes). Au cours du temps , ceux-ci se sont agrégés aux quartiers historiques. La majeure partie des touristes se cantonnent au centre historique et à certaines zones du Vedado. Les étrangers eux vivent plutôt à Playa, et plus particulièrement dans les quartiers de Miramar, Siboney, Cubanacan.
La ville polluée et bruyante peut fatiguer et donner envie de découvrir les abords. Plages, parcs, villages typiques, voici quelques idées autour de la Havane.
Les bords de mer autour de la Havane
Le plus simple et le plus proche depuis la Havane, ce sont les plages de l’Est. Ce long ruban idyllique sur le papier peut se transformer en vision d’horreur l’été et les week-ends à la saison chaude. Lorsque les Cubains viennent sur la plage, c’est en effet pour y boire, manger et faire la fête. Et ils laissent absolument tous les vestiges de leurs orgies sur les 10km de sable blanc. Le reste de l’année, en faisant abstraction des hôtels staliniens le long de la plage, le lieu est magnifique.
Baracoa. Ce village de pêcheur bordé par une crique naturelle est lui aussi malheureusement la proie des détritus et de l’incurie locale. Les diplomates peuvent néanmoins y acheter du poisson et on peut s’y promener.
Les parcs
Le Parc Lénine. C’est le lieu récréatif par excellence des havanais. On y trouve tout ce qui peut remplir leurs week-ends : grandes tables de pique-nique, restaurants, barbecues, attractions pour enfants. De l’espace pour de grandes promenades à pied ou à cheval. Mais il ne faut pas craindre la foule et les détritus en fin de semaine.
Le Jardin Botannique. Cet immense parc présente l’ensemble des espèces endémiques à Cuba. A l’entrée, des serres et des espaces de pique-nique permettent de se reposer. Puis s’étendent des kilomètres de route bordées de palmeraies et autres plantes typiques des diférents écosystème du pays. Un petit tracteur permet d’arpenter ces routes qui offrent par ailleurs l’une des meilleures options de marche protégée autour de la Havane.
Dans les environs proches de la Havane, on trouve quelques monuments et villages d’intérêt patrimonial.
Cojimar. Rendu célèbre par Hemingway, ce petit village de pêcheur, quoique très pollué par les ordures, a conservé un véritable charme. https://visitesfabienne.org/hemingway-a-cuba/
Regla. On y accède en voiture depuis le tunnel qui sort de la Havane pour rejoindre la via Blanca ou en faisant le tour de la baie et des zones industrielles au de là du port. Ce faubourg, autrefois industriel, dépayse complètement avec son musée de la Santeria et ses baraques de bois. On peut également s’y rendre en prenant le ferry depuis l’Alameda de Paola. https://visitesfabienne.org/regla-2/
Le même embarcadère permet de se rendre à Casablanca. Le bateau n’est pas le même bien évidemment. On parvient également dans cette commune par la route, juste de l’autre côté du tunnel. On y visitera les deux forts du Morro et de la Cabana. Par la même route, on accède sur la terrasse surplombée par la gigantesque statue du Christ. De là, on jouit d’un magnifique panorama sur la Havane.
Les provinces orientales sont un peu le parent pauvre de Cuba. Les visiteurs limitent le plus souvent leurs exploration de l’Ile à la capitale, Vinales à l’Ouest et Trinidad à l’Est. Pourtant le vrai Cuba profond commence au delà de cette zone et il offre des expériences uniques. L’occasion de découvrir des régions moins connues, plus chaudes, plus authentiques également…
A l’est de la capitale, un peu de nouveau
Cuba s’étend en longueur sur 1200km affectant la forme d’un lézard. De ce fait, les paysages entre la pointe est et la pointe ouest diffèrent totalement. Ce que l’on dénomme à Cuba provinces orientales commence au delà de Camaguey. Cependant par facilité, j’évoquerai dans un premier temps les provinces à l’Est de la Havane, en fait provinces centrales.
Il s’agit ici de la province de Matanzas, dont j’ai parlé rapidement dans un précédent article.https://visitesfabienne.org/matanzas-des-ponts-metalliques-un-theatre-et-une-belle-pharmacie-ancienne/ .Mais aussi des provinces de Sancti Spiritus, Cienfuegos et Villa Clara. Celles-ci sont largement fréquentées en raison de leurs magnifiques plages (essentiellement sur la côte nord) et pour la beauté des villes coloniales.
Pourtant au delà de Sancti Spiritus, l’autoroute déjà peu fréquentée devient déserte. Et lorsque l’on utilise le vocable d’autoroute à Cuba on sous entend un concept qui n’a rien à voir avec les quatre lignes bitumées et séparées par un terre plein central de quatre autres voies de circulation comme dans le reste de l’univers, en tous cas en Europe ou Amérique du Nord. Ici l’autoroute est une route longue, souvent sans marquage, parfois sans revêtement. Et la parcourent une foule d’engins ou d’animaux difficiles à identifier. Promeneurs, vélocipédistes en sens contraire, chiens errants, tracteurs, tout peut jaillir à un moment ou un autre sur les routes cubaines, même les plus grandes.
Au delà de Sancti Spiritus, donc, on parvient dans quelques zones mortes au tourisme. Ciego de Avila et Las Tunas ne donnent guère l’envie de s’y arrêter. En revanche les cayos qui s’étendent au nord de ces provinces deviennent peu à peu des paradis pour touristes. Les retombées de cette manne provinciale profitent aux capitales provinciales, notamemnt Sancti Spiritus qui profite de l’attrait pour Trinidad, Camaguey et Holguin qui reçoivent les touristes en partance pour Cayo Coco ou Guillermo ou pour Guardalavaca, Santa Clara point de départ pour Cayo Santa Maria.
L’Extrême Orient cubain
L’extrême Orient de l’Ile est pour le coup le réel parent pauvre. A tel point que ses habitants sont qualifiés de Palestinos par les Havanais notamment. Plus on s’éloigne de la capitale plus l’impression de remonter le temps et de descendre l’échelle de la pauvreté s’imposent en effet.
Dès son premier voyage en 1492, Colomb aborda à l’extrême est de l’Ile, à Baracoa. Puis les colons fondèrent 7 villes en partant de ce point de départ initial. Pourtant, un siècle plus tard, l’une des dernières nées, la Havane, s’imposait comme capitale,rejetant les provinces orientales dans la pauvreté.
Car ces provinces, plus proches de Haiti, subissaient des aléas climatiques plus violents. Par ailleurs cette région fut le point d’arrivée des planteurs et de leurs esclaves après la révolution. Comme les terres se prêtaient bien à la culture du café (autour de Santiago) et de la canne à sucre, les plantations prospérèrent. La population de cette zone est donc aujourd’hui plus colorée que celle plus hispanique de la région de la Havane. Enfin le climat y diffère sensiblement : plus chaud plus lourd.
Ces éléments donnent aux régions de l’est une identité et une atmosphère bien diférente de celles de la capitale, qui par contraste parait très européenne. On est ici plus dans le domaine africain. A Baracoa où subsistent les derniers vestiges de forêt primaire. Ou à Santiago, la deuxième capitale de l’Ile belle ville coloniale. La ville vaut d’y rester quelques jours pour en apprécier la Plaza mayor, avec la maison de l’horrible Diego Velasquez, une des seules maisons cubaines vraiment espagnole. La forteresse Saint-Pierre, bien conservée, inpressione toujours.
Tout pès, la Basilique du Cuivre reste le lieu de pélerinage le plus important de l’ile. C’est l’un des rares endroits d’où l’on puisse profiter de la Sierra Maestra, sinon zone militaire. Fidel Castro originaire de la région a rendu à sa ville ses lettres de noblesse révolutionnaire en 1956 lorsqu’il a attaqué la caserne Moncada. Il est aujourd’hui enterré au cimetière local Sainte Iphigénie, tout comme le héros national José Marti. Son convoi funéraire a d’aillers pris le chemin inverse de celui de la conquète révolutionnaire quelques 60 ans plus tôt.https://www.cubatravelnetwork.com/cuba-destinations/destination/santiago-de-cuba-city Cette petite vidéo montre la beauté du site, les lieux à voir et l’importance de la musique à Santiago.
On revient vers le centre de l’Ile par Bayamo, lieu de naissance de Carlos Manuel de Cespedes, ville restée très provinciale. Une autre oubliée est Camaguey, jolie petite cité coloniale célèbre pour ses poteries.
Pour se rendre dans les Provinces occidentales, il convient de partir par l’ouest de la Havane. On traverse le quartier élégant de Cubanacan. Construites pour l’aristocratie du sucre, les demeures abritent aujourd’hui les diplomates.
La route de l’Ouest
On longe ensuite une zone maraichère avant de raccrocher l’autoroute pour Pinar del Rio Il faut compter plus de 2h pour 185 km . En route vous verrez des petits vendeurs de fromage, de gibier surgir sur les routes, mais aussi des chars à bœufs…
A 1h de la Havane, vous apercevrez à votre droite une chaine de petites montagnes la chaine du Rosario où vous pouvez vous arrêter pour découvrir notamment Soroa et las Terrazas.
Vous aurez alors deux options, soit tourner vers Vinales, soit continuer vers la capitale provinciale, Pinar del Rio . La ville s’est beaucoup améliorée ces dernières années. On peut y visiter une fabrique artisanale de rhum et une de cigares. Le petit centre ne manque pas de charme. Cerise sur le gateau, on peut rentrer dans le Palais des mariages, voire y organiser une fête.
Vinales , l’încontournable
A l’approche de Vinales, on peut faire un détour au mirador de los Jazmines. Les paysages sont spectaculaires et uniques dans les Caraïbes : les “mogotes” sont d’étranges collines calcaires couvertes de végétation qui évoquent les buttes karstiques de la Chine du Sud. Je ne vous conseille pas de payer pour le mural de la préhistoire, gros gribouillage sur la montagne, et je ne suis pas fan de la grotte de l’Indio sauf s’il n’y a personne. Je vous conseille plutôt d’aller vous installer dans votre casa et de demander une balade à cheval. Vous pouvez aussi partir sur le chemin qui passe devant une plantation à tabac , vous pouvez y entrer et vous faire expliquer le processus. Inutile d’acheter leurs cigares qui sont infects et hors de prix…. Vous trouverez mieux dans les magasins !!!! En continuant le chemin vous atteindrez la grotte de la Vache, si vous êtes marcheur c’est le début de superbes balades dans les champs de tabac.
La côte de la Havane à Maria la Gorda
En poussant plus loin dans les Provinces occidentales, au bout de routes improbables, on parvient sur les côtes. Plusieurs options s’offrent à vous.
– Pour les amateurs de plongée qui ne craignent pas les kilomètres sur des pistes défoncées, Maria la Gorda s’impose. Située à l’extrémité de la péninsule occidentale, c’est un finisterre idéal pour la plongée. Un petit hôtel cubain, des casas particolares offrent les seuls choix pour dormir. Qu’importe vous êtes là pour profiter des fonds marins. Et ils valent le déplacement.https://www.gaviotahotels.com/es/hoteles-en-cuba/pinar-del-rio/maria-la-gorda
– Pour les amateurs de calme et de vie sauvage, cayo Levisa est une magnifique option. A éviter le week end puisque l’Ile déserte se mue en camp d’expatriés. En dehors des fins de semaine donc seul un petit hôtel médiocre marque la présence humaine sur un ilôt de sable blanc immaculé. Seule difficulté, il ne faut pas manquer le bac qui vous emmène sur l’île enchantée. http://www.hotelcayolevisa-cuba.com/
– D’autres plages magnifiques mais difficiles d’accès se méritent comme la Altura ou Cayo Jutia. Là encore il faut endurer des kilomètres de pistes quasi insalubres pour approcher des ces plages de sable blanc. A éviter pendant les vacances cubaines , de la mi-juin à la mi-septembre sous peine de voir votre plage paradisiaque se transformer en décharge sauvage…Cayo Jutia
A Cuba, comme dans beaucoup de pays centralisés, on peut opposer la capitale et les provinces. Celles-ci apparaissent très rapidement dans l’histoire de la colonie.
Les fondations
Lorsque Colomb aborde sur l’Ile dès son premier voyage en 1492, il ne fait qu’en effleurer la pointe orientale. Puis la conquète commence, et avec elle la fondation des 7 villes coloniales dans les années 1515. Baracoa, Santiago qui deviendra rapidement capitale, Bayamo, Camaguey, Sancti Spiritus, Trinidad et enfin Saint Christophe qui deviendra capitale en 1609.
Les noms des colonies nous renseignent d’ailleurs sur l’absorption graduelle pour mieux le faire disparaitre de l’héritage tainos local. Les colons fondent tout d’abord sous des noms catholiques, comme l’Ile Juana, et ses capitales Santiago puis san Cristobal. L’hommage au fils des Rois Catholiques , l’Infant Juan, sera bientôt absorbé dans un nom autochtone. Cuba désigne vraissemblablement le territoire des Tainos. De même Cristobal reprendra le nom du chef qui a légué le terrain Habaguanex, Habana, Havane en Français.https://visitesfabienne.org/cuba/la-havane/
Organisation administrative
Cette colonisation porgressive de l’Ile va de pair avec un accroissement démographique. Si le peu d’autochtones disparaissent sous le joug des conquérants, des esclaves sont amenés d’Afrique. L’ile s’organise d’une manière administrative avec la séparation en deux unités provinciales orientale et occidentale, dirigées par le Gouverneur ou son représentant.
Cuba se développe véritablement au XVIIIeme et la Havane s’affirme comme sa capitale profitant de sa situation triplement avantageuse. Sa baie est en effet abritée des cyclones qui frappent les extrémités de l’Ile. Par ailleurs elle fait face aux côtes américaines. Enfin, elle se trouve à proximité de l’autoroute naturelle que représente le Gulfstream, courant chaud qui se dirige vers l’Europe. Les provinces orientales et occidentales se détachent peu à peu de cette Province centrale.
Depuis la Révolution on a assisté à un découpage en 15 Provinces, chacune redécoupée en municipes. Pour autant, la division coloniale entre Provinces occidentales, centrales et orientales perdure.
D’ailleurs l’opposition continue à rse creuse entre une région centrale plus riche et drainant la majeure partie du tourisme, la zone occidentale consacrée au tabac et l’Orient, lointain et pauvre. A tel point que les habitants de la capitale qualifient leurs concitoyens originaires de l’Est de l’Ile de Palestinos. Les originesdes descendants d’esclaves appelés dans les plantations de sucre, l’accent proche de celui de la Dominique voisine, les moeurs sont la risée des Havanais.
Et si on sortait autour de Toronto??? Nous sommes bien d’accord, l’Ontario n’est pas la plus belle région canadienne. Pourtant, tout autour de Toronto quelques zones valent vraiment d’être découvertes. A commencer bien sûr par les chutes du Niagara !
La région de Niagara
Le plus proche, le plus spectaculaire, ce sont bien sur les chutes du Niagara. Alors surtout pas de panique si vous avez oublié votre passeport. Le côté canadien est nettement plus spectaculaire que la partie US. On retrouve le même cirque disneylandien mais au moins les abords de la merveille naturelle sont préservés par une jolie promenade. Sur le retour vers Toronto, s’arreter et se balader dans la ravissante cité de Niagara on The Lake.
Algonquin. http://www.ontarioparks.com/ C’est l’un des magnifiques parcs de l’Ontario. Il faut y aller à l’automne pour rpofiter des merveilleuses couleurs de l’été indien.
Tobermory. La péninsule Bruce offre des paysages et des promenades fantastiques. Ici, à la pointe vous pouvez partir en bateau jusqu’au site magique de Flower Pot Island https://tobermory.com/
Georgian Bay : de très belles îles, des côtes magnifiques où vous balader en bateau ou en canoe et les lacs Erie et bien sûr Ontario offrent des kilomètres de plage et côtes.
Pour les skieurs et randonneurs
Autour de Toronto, la région est plutôt plate et a priori pas idéale pour le ski. Pour autant, certaines collines se sont aménagées et offrent de quoi skier à la demi-journée voire plus.
En outre, certains paysages sont propices à la promenade et un immense sentier de randonnée parcourt une grand une grande partie de la région.
Bruce Trail : idéal pour les marcheurs qui peuvent s’y consecrer par portions.https://brucetrail.org/
Blue Mountain, c’est ce qu’il y a de mieux pour skier par trop loin de Toronto, un peu loin. Il faut prévoir au moins une journée ou le week end de vrai bon ski. https://www.bluemountain.ca/
Mont Saint Louis Moonstone, c’est une collinette mais proche de Toronto.
En effet, le pays ne se résume pas uniquement à Londres, Oxbridge, l’Ecosse et Bath. On pourrait rajouter Stratford upon Avon ou Brighton pour les plus connaisseurs. Notre image se limite souvent au boccage verdoyant, aux pubs accueillants, aux tea-time élégants. Les îles anglaises évoquent aussi les autobus à impériale, la pluie. Pourtant, d’autres régions valent la découverte.
En effet, le côte Ouest du Royaume-Uni offre beaucoup. Facile à rallier depuis l’hexagone, la région de Bristol s’ouvre au visiteur assoiffé de nouveautés mais aussi de traditions….
Et si la
côte ouest avait la cote ???
La capitale régionale déjà avec son ambiance universitaire, ses multiples voies d’eau, son énergie créative, un rien rebelle. Mais aussi les villes avoisinantes, qu’il s’agisse de la très géorgienne et élégante ville de Bath à un quart d’heure de train, Cardiff et son glorieux château, à moins d’une heure de bus de Bristol, mais aussi des ravissantes cités gothiques de Gloucester ou Wells. La campagne environnante est à la hauteur des plus belles images que l’on peut se faire des verts pâturages anglais, entre les collines des Mendips, hauts lieux de la légende arthurienne mais aussi zone réelle de la fabrication du fromage de Cheddar, les paysages des Costwolds, les jolis villages de pierre animés d’autant de pubs colorés.
Si près et pourtant si éloigné
Variée, la région qui englobe la ville et le Comté de Bristol, le sud du Pays de Galle, le Gloucestershire au nord, le Somerset au Sud, reste aussi délicieusement traditionnelle, avec ses tea-rooms désuets, ses abbayes en ruine, ses jardins tirés au cordeau. Et même si, mondialisation oblige, on se sent très à l’aise dans ce finisterre européen, malgré tout très européen, un je ne sais quoi typiquement british vous transporte irrémédiablement ailleurs , peut-être les gazons si verts et si parfaitement taillés, à moins que ce ne soient les attroupements devant les « free houses » émêchés dès 17h, les coutumes vestimentaires étonnantes, finalement beaucoup plus longues à s’uniformiser que les traditions culinaires. Quoiqu’il en soit, partir de l’autre côté de la Manche est à la fois très simple et rapide et à la fois complètement dépaysant.
Ainsi le
fameux english tea time de 17h n’est pas un goûter mais un diner, le diner lui
est lui un déjeuner et le breakfast n’est plus réduits qu’à un simple bol de
céréales. Le plat national n’est plus le shepard pie (sorte de hachis
parmentier de mouton) mais le chicken masala, l’accent d’Oxford est concurrencé
par celui de Mombai, les vendeuses ont le polonais comme langue maternelle et
les gardiens rêvent de construire leurs maisons dans leur lointaine Roumanie. Le
Royaume-Uni s’est ouvert, tout en restant accroché à ses délicieuses habitudes,
les Public School en fait privées, les uniformes scolaires, les manifestations
calmes, les parapluies noirs et l’humour à l’encan.
Bref si vous voulez vous divertir, partir à la découverte des clichés les plus solides, je vous propose de me suivre les prochains mois dans mes déambulations à travers la campagne anglaise et sur la côte ouest du Royaume-Uni.
Pour qui passe plusieurs jours autour de Trinidad, plusieurs activités s’offrent en dehors de la découverte des rues pavées.
On peut commencer par prendre un peu de hauteur. Vous pouvez alors monter à l’antenne radio qui surplombe la ville au-delà de l’ermitage effondré de Notre Dame de la Chandeleur. Il faut aimer les ordures pour aborder cette petites grimpette (une demi-heure). La vue est intéressante, quoique moins belle que celle du clocher de l’église Saint Francois.
Pour les randonneurs, autour de Trinidad
Parce qu’il n’est pas toujours facile de marcher à Cuba… Au départ de Trinidad, on peut rejoindre Topes de Collante . On peut alors aller marcher dans le magnifique massif de l’Escambray, deuxième chaine montagneuse de Cuba. Il faut compter environ 45 mn en revenant sur la route de Cienfuegos. La route est un peu abrupte avec un arrêt intermédiaire à un mirador aux magnifiques échappées. Après avoir traversé de belles vallées luxuriantes, on parvient devant le centre pour visiteurs. On arrive au pied d’un énorme immeuble de type stalinien, ancien sanatorium. Pour curiste nostalgique de la RDA uniquement. Topes de Collante offre le meilleur réseau de balades de Cuba. Malheureusement, chaque promenade se paye et les prix sont élevés (pour les touristes 10 cuc par personne, 5 pour les residents)
Le centre d’information est une base idéale pour obtenir cartes, renseignements, séjour aux toilettes. On peut éventuellement recueillir un apercu d’informations internationales sur le grand écran pour ceux en mal de nouvelles depuis le dernier hotspot…
De là, on peut partir le long du sanatorium vers les chutes de Caburni dans une descente vertigineuse et sans fin apparente (45mn). Celle-ci annonce une montée coriace sous la chaleur des tropiques. La balade est bien siganalée.
On part depuis l’hôtel Villa Caburni, à travers les cabanons plus ou moins abandonnés. De là s’amorce une descente impressionnante qui mène au guichet où se paye l’entrée de la promenade (10 CUC quand même). A l’arrivée, une magnifique cascade et une piscine naturelle pour se rafraichir et prendre des forces pour remonter (une bonne heure de marche).
Grâce aux cartes précieuses du centre d’informations, vous pouvez vous pouvez tenter deux balades sensiblement plus courtes la Batata et le jardin des géants ou Vegas grandes.
Pour les amateurs de plages, autour de Trinidad
Vous pouvez vous rendre à Playa Ancon : une belle plage sur la côte Caraibe semée d’hôtels cubains. A éviter les week-ends d’été si vous ne supportez pas les détritus. Ancon se situe à 12km au sud de Trinidad. A cheval ou vélo….
Vous pouvez aussi tenter le Petit village de pêcheurs de la Boca avec des chambres à louer, mais la plage est bondée de locaux, et donc de détritus, et de moustiques à la tombée de la nuit. On peut aussi pousser jusqu’au Vieux port de Casilda, un certain charme. Mis on ne peut pas rentrer….
Enfin, vous pouvez vous rendre au parc el Nicho. Le chemin s’embranche sous le pont à l’entrée de Trinidad en venant de Cienfuegos. Il faut payer à l’entrée près du ranchon. Vous trouverez une possibilité de balades a cheval. Au bout d’une route très chaotique, un grand et beau chemin de 3.5 km mène à une cascade dans laquelle on peut se baigner.
Si vous séjournez à Santi Spiritus ou Trinidad ou faites le trajet entre ces deux villes, quelques arrêts peuvent valoir le coup, comme la vallée de los Ingenios.
On peut consacrer une jolie matinée à explorer la vallée Saint-Louis, aussi appelée vallée des plantations (Vallée de los Ingenios) en fait constituée de 3 vallées reliées les unes aux autres (Saint Louis/ Rose et Meyer).
La canne à sucre a modelé la vallée
Christophe Colomb a apporté la canne à sucre depuis les Canaries. Cette plante venait d’Asie. Elle s’adapta bien au climat chaud et humide de Cuba et aux fleuves alors plus abondants qu’aujourd’hui. Les premières plantations avaient recours à des machineries hydrolhydrauliques et surtout à la traction animale. Puis on utilisa la vapeur pour extraire le guarapo (sirop de sucre). Les ruines d’une douzaine de plantations (sur la bonne soixantaine qui existaient) ont résisté au temps. Des moulins, entrepôts, machineries et maisons, ont survécu de la période de splendeur sucrière qui marqua la région entre 1749 et 1846. Ces ruines ont été classées au patrimoine de l’Unesco en 1988. Les guerres d’indépendance ont largement détruit la région a été largement détruite. De ce fait, l’industrie du sucre a bougé vers Matanzas.
Si le petit train ne fonctionne plus en ce moment, rien n’empêche de découvrir la vallée à cheval, en vélo ou en voiture. Malheureusement la sécheresse sévère rend aride un paysage autrefois richement verdoyant. Les lacs sont à sec mais les locaux ne semblent pas mesurer la gravité de la situation.
Quelques vestiges de plantations.
Sur la route de Trinidad à Sancti Spiritus, à 16km de Trinidad, les cars de tourisme prennent à gauche et s’arrêtent à la tour Iznaga. Celle-ci domine le paysage des plantations sucrières. Il faut grimper un chemin envahi par les marchands du temple qui proposent broderies, tee-shirts, casquettes. On peut alors aborder cette tour de 45m de hauteur. Elle a été construite entre 1815 et 1830. Les sept corps, selon la légende, servaient à surveiller les plantations (ingenios) alentours et les agissements des esclaves.
Cette tour témoigne plus vraisemblablement d’une volonté ostentatoire de la part du propriétaire des lieux, Pedro Iznaga : celle de projeter sa puissance sur l’ensemble de la vallée. Outre la belle vue, on peut découvrir l’une des haciendas les mieux conservées de Cuba (transformée en restaurant à touristes). Mais aussi les baracones (logements des esclaves), la presse à sucre et la machinerie hydraulique.
Des plantations plus discrètes
3km Plus loin sur la route qui mène à Santa Clara la casa Guachinango apparait une très vieille demeure en ruine. Elle est en phase de lente restauration avant conversion en maison d’hôtes.. Entourée de champs, elle offre une vue magnifique sur la vallée malheureusement et anormalement desséchée en ce printemps 2017. On peut ensuite continuer la même route jusqu’au Mirador de la Loma del Puerto à 12km.
Si on reprend la route pour Sancti Spiritus, on peut tourner à droite un peu plus loin (7km) à une sorte de fourche avec un petit café. La route mène au sitio Guaimaro, un superbe arrêt. Comme la maison Guachiango, le lieu a appartenu à Mariano Borell. Si les machineries ont disparu, la maison d’habitation de cette plantation qui comptait 350 esclaves reste, en revanche, somptueuse. Elle obéit toujours au même plan très simple. On entre par le salon au côté duquel se trouve la ou les chambres. Le salon donne sur une salle à manger-loggia qui domine la vallée. Si la taille et le nombre de pièces sont modestes en revanche la décoration est ici somptueuse. Les magnifiques fresques ornent les murs de paysages européens, châteaux médiévaux. Des lampes de Murano éclairent les meubles en acajou local. On s’attendrait presque à être frôlé par une robe à crinoline….
Les cayos font rêver, longues bandes de sable blanc baignées par des eaux turquoises…Alors c’est vrai que les plages sont magnifiques mais aussi réservées aux touristes des hôtels todo incluido (tout inclus). Autant donc savoir à quoi s’en tenir.
Cayo kesako
Aujourd’hui les Cayos Santa Maria et Coco constituent avec Varadero les trois principales zones touristiques de l’ile. Et je ne parle aps ici de n’importe quels touristes. Aller sur un Cayo c’est un peu passer ses vacances dans la banlieue pavillonnaire de Chicoutimi. Amis canadiens, je ne connais pas Chicoutimi mais j’en adore le nom. Le climat et le paysage en diffèrent un tantinet certes…
En dehors du climat et des plages paradisiaques en effet, il faut s’attendre à voir des myriades de touristes. Il faut aussi aimer la musique et les flonflons de grosses machines hôtelières…
Pour les trois zones de plages, on passe un péage de 2CUC pour se rendre dans la zone hôtelière relativement neuve. La majorité des complexes des cayos remonte à moins de 10 ans . Rien n’est authentique, tout est standardisé et conçupour les amateurs de plages, sports nautiques et confort. Ce qui dépayse complètement à Cuba
.
Je range Varadero un peu à part. En effet, on peut encore y profiter de la vie du village. Cette longue station balnéaire s’étend entre plage et autoroute. Mais l’on y trouve quelques casas particulares, des commerces et un semblant de vie locale, et surtout une plage phénoménale…. Certainement plus belle que les plages des hôtels de la Punta Hicacos, nom de la péninsule hôtelière de Varadero. La station balnéaire est un peu construite sur le modèle de Cancun avec une zone ville et une zone hôtelière. Néanmoins elle est moins urbanisé. Et surtout ses centres commerciaux ne rivalisent pas en modernité. Il faut aimer le côté désuet et négligé.
Se rendre sur les Cayos
Pour ceux qui veulent se rendre sur les Cayos par leurs propres moyens, voici quelques conseils. Pour Santa Maria, il suffit de prendre la route de Santa Clara à Remedios . Je vous recommande une petite halte dans cette très jolie cité coloniale.
De là, vous gagnerez Caibarien, bourg grossi sous l’effet de stravailleurs du cayo. Vous suivrez alors la direction Cayeras del norte,. Vous prendrez le péage qui annonce le grand pédraplaine. Cette digue routière relie les différents ilôts qui forment un long ruban entre lagune et mer. Le paysage est grandiose. Du côté de las Brujas, il reste encore quelques accès hors hôtels, mais pour peu de temps. On peut rejoindre Cayo Coco depuis Cayo Santa Maria en prenant la route qui mène de Caibarien à Moron , deux bourgades qui ont donc explosé du fait de la main d’œuvre employée sur les Cayos. La première partie du trajet est belle, coincée entre la côte (qu’on ne voit pas ) et les collines du nord.
On traverse des villages-rues agricoles avant d’aborder la zone plus morne et moins belle de la canne à sucre. Il faut suivre la direction Jardines del Rey indiquée à Moron. Cayo Coco est plus grand, plus arboré que Santa Maria, avec des plages en anse qui correspondent à ce qu’on attend d’une plage des Caraïbes. Là encore le littoral tend à se saturer d’hôtels, dieu merci pas trop hauts….Là tout n’est que débauche d’eau (pour les douches, bains piscines, en verre c’est plutôt l’alcool qui coule à flot….), de nourriture dans un pays qui en manque cruellement.
A vous de savoir si vous souscrivez au modèle hyper consumériste dans un pays pauvre…Il ne manque plus que les golfs en dépit de la sécheresse épouvantable qui touche l’ile….
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