Toronto est riche de la multitude de ses quartiers, agrégés au fil du temps . ils donnent un caractère cosmopolite à cette ville dynamique et multiple !
Ce que l’on appelle GTA depuis 1998, ou Grand Toronto correspond à l’agrégation des quartiers centraux et des communes limitrophes. Cette communauté urbaine est la plus grande du Canada avec 6 Millions d’habitants. Elle comprend Toronto et 25 banlieues et depuis 2006 elle englobe la conurbation de Hamilton.
Pour autant, dans ce site, je me concentre sur la ville fondée par les colons britanniques en territoire autochtone.
Petite histoire de Toronto
De nombreuses Nations ont habité au bord du lac Ontario. Les Senecas, les Mohawks et les Hurons. Puis les Iroquois eux mêmes supplantés par les Mississaugas. Au XVIIe, les premiers européens ont débarqué. Ils remontaient des Grands lacs vers le Lac Simcoe en suivant la Rivière Humber. Les routes qui convergeaient à l’emplacement de la ville actuelle étaient connues comme le Passage de Toronto.
Dans un premier temps le lieu a certainement attiré des trappeurs français. Des Français ont en effet du établir les premiers forts. Cependant ils ont du refluer lorsque les loyalistes britanniques ont quitté les Etats-Unis, juste au Sud au moment de l’indépendance. A la fin du XVIIIeme siècle, les premiers colons anglais se sont ainsi installés sur les berges nord de l’Ontario.
Le Gouverneur John Simcoe fonda alors la petite ville de York. Celle-ci subit des incendies et des incursions américaines, notamment en 1812 et dans les années suivantes.
Les territoires des Mississaugas rachetés, les colons obtinrent des parcelles qu’ils commencèrent à cultiver. Au cours du XIXème, avec l’arrivée de migrants des Iles britanniques, la pression immobilière augmenta. Les héritiers vendirent les parcelles initiales. Des investisseurs commencèrent à lotir la ville de plus en plus au Nord et de nouveaux quartiers apparurent.
Au XXeme siècle, l’apparition de la voiture permit aux habitants d’habitants de loger de plus en plus loin. L’arrivée de toujours plus d’Européens repoussait sans cesse les limites de la ville.
Aujourd’hui, les immigrés viennent principalement d’Asie et contribuent à faire de Toronto une véritable mosaïque humaine. D’une rue à l’autre, on change ainsi totalement de quartier dans cette ville qui compte pas moins de 4 Chinatown, une ville grecque, une petite Corée, un quartier Italien, pour les plus connus.
La mairie met à la disposition du visiteur un itinéraire superbe pour parcourir Le Vieux-Montréal. On y découvre les joyaux architecturaux de l’ancienne capitale économique du Canada.
Cet itinéraire permet d’admirer des édifices que l’on remarque à peine et dans lesquels on n’oserait pas entrer. Il aide également à comprendre l’architecture et l’histoire canadiennes. Enfin il complète le survol que j’avais pu livrer de la grande ville du Québec : https://visitesfabienne.org/destinations/cuba/sortir-de-cuba/escapade-a-montreal-2/
Pour le faire tenir en 1h30 et me concentrer sur les arrêts les plus intéressants, je pars du metro Square Victoria, rue st Jacques. (arrêts 12/13 sur le plan)
Le quartier financier
C’est dans ce quartier financier que l’affirmation de Montréal, métropole du Canada prend tout son sens.
Rivalisant d’audace dans leur architecture comme dans leur conquête des marchés, les banques et compagnies d’assurance y élevèrent en effet leurs sièges sociaux. Ceux-ci atteignaient «une hauteur invraisemblable», comme l’affirmait une brochure touristique de 1910. Car les touristes du temps s’émerveillaient de ces gratte-ciel de huit à dix étages.
Cette hauteur reflétait l’accumulation accélérée de capital par les barons montréalais de la finance, d’origine britannique pour la plupart et surtout écossaise. Une fois sur les lieux, ne vous contentez pas des très belles façades. Offrez-vous la splendeur de halls d’entrée vastes comme des cathédrales. Vous pouvez ainsi commencer votre visite par le 747 Square Canada. Ce centre commercial permet à la fois de rentrer dans la ville couverte de Montréal mais aussi de découvrir les vieux murs incorporés dans les nouvelles construction.
La « petite » rue Saint-Jacques,à l’est de la place, compte encore deux édifices anciennement institutions financières canadiennes-françaises. Aujourd’hui, nous utilisons le terme de québécoises.
Au 59, la Banque Nationale reprit en 1908 l’immeuble construit en 1870 pour la Scottish Life Insurance et lui ajouta des étages. Elle cédait l’édifice en 1926 à la compagnie d’assurances La Prévoyance.La Banque du Peuple, pour sa part, avait établi son siège social dans l’immeuble voisin, au 55, édifié en 1873 et rehaussé en 1894.
Il existait ainsi à Montréal un réseau financier canadien-français, modeste mais complet. La tour de la Banque Nationale du Canada, construite de 1965 à 1967 sur la place d’Armes, en reflète la croissance.
La ville coloniale
Cœur battant du Vieux-Montréal, la place d’Armes offre un formidable condensé d’histoire. Des témoins de toutes les périodes montréalaises y sont rassemblés, autour d’un monument consacré aux fondateurs. Vous y trouverez ainsi le plus vieil immeuble de Montréal encore en place, la grande église de la paroisse mère, le siège social de la plus ancienne banque du pays, le premier gratte-ciel de la métropole… et un éventail de toutes les générations qui le suivirent!
On quitte cette très belle place en jettant un oeil à la cathédrale (17) pour rejoindre par la rue Notre-Dame Ouest le Palais de Justice et l’Hôtel de ville (1) rendu célèbre par les mots du Génaral de Gaulle.
Entouré d’un charmant jardin, il domine la place Jacques Coeur (6). Celle-ci attire les animations du coeur ancien de la cité. En partent les rues les plus anciennes et typiques. On rejoint ainsi le marché Bonsecours, entièrement transformé en zone touristique (4). Puis on peut longer le Saint Laurent pour en mesurer la majesté ou s’amuser des diverses attractions. On eput également s’arrêter le temps de visiter Pointe-à-Caillières. Ce musée est l’institurion historique de Montréal. https://pacmusee.qc.ca/fr/
Revenir par la rue McGill donne un très bel aperçu architectural de la richesse du Vieux-Montréal au tournant des XIX et XXèmes siècles.
Aux XVIe, XVII et XVIIIe siècle, la ville rose connut son apogée. Les Hôtels particuliers de Toulouse témoignent de cette période de splendeur.
Toulouse, ville des Marchands et Capitouls
Marchands enrichis par le commerce du pastel et Capitouls se firent construire les plus belles demeures.
Les magistrats et parlementaires ou Capitouls en occitan, travaillaient auprès du Capitole depuis l’instauration du Parlement des Etats du Languedoc en 1443 et ce jusqu’à la Révolution Française. Ils rivalisaient avec les marchands. Ceux-ci profitaient de la richesse du Pays de Cocagne, abondant en plantes tinctoriales.
Néanmoins, l’industrie du Pastel, florissante au Moyen-Age, disparut face à la concurrence de l’indigo. Plus durable, plus coloré et surtout moins onéreux car produit par des esclaves, l’indigo des Amériques supplanta rapidement le pastel qui avait assuré l’épanouissement de la ville.
De nouvelles cités, dont la fortune s’appuyait sur le commerce triangulaire apparurent alors. Bordeaux s’affirmait tandis que Toulouse périclitait.
Ce balancement entre les deux grandes villes du sud-ouest ne faisait que commencer mais il avait permis à Toulouse de s’orner de prestigieuses façades de briques et pierres que l’on admire encore aujourd’hui.
Vous pourrez découvrir ces magnifiques façades en suivant mon itinéraire plus précis et interactif « Toulouse, des marchands et Capitouls » http://www.escapad.io/
Cette promenade vous mènera de la Place du Capitole, aux Jacobins. Sur cette belle place, on retrouve la présence de Saint Dominique venu à Toulouse fonder son ordre et éradiquer l’hérésie Cathare. En face, le célèbre Lycée Fermat occupe les locaux de l’Hôtel de Bernuy devenu collège Jésuite.
On continue la promenade en direction du cardo romain, la rue saint Rome. De belles maisons de bois nous rappellent le passé médiéval de cette artère.
Puis, nous reprenons le lacis de petites rues, rue Chalande, rue du May, rue Tripière, rue des Changes, rue Malcoussinet dont les noms évoquent les corporations présentes au MA. De là, et par la rue de l’écharpe, on rejoint le magnifique d’Assezat construit pour l’un des riches bourgeois enrichi dans le commerce du pastel. Ce superbe édifice accueille aujourd’hui la magnifique collection Bemberg.
Les Palais des Capitouls
On peut continuer cette promenade dans le quartier des Capitouls en prenant la rue des couteliers bordée de somptueux hôtels des XVIIe s et XVIIIe . On peut faire un petit détour par la place de la Trinité juste derrière Esquirol l’antique Forum romain pour profiter des cafés et reprendre la rue des Filatiers aux maisons à pan de bois.
Au 50 , se dresse la maison de Jean Calas, défendu par Voltaire. A l’angle de la rue Joutx Aigues, une maison compte un décor ravissant. Cette rue bordée de belles maisons correspond à l’ancien quartier juif même s’il n’y a jamais eu de ghetto dans la Toulouse médiévale.
On rejoint ensuite l’église de la Dalbade dont le nom évoque la chaux blanche qui la recouvrait (alba). Le tympan en est orné d’une céramique colorée. La jouxtent les hôtels les plus prestigieux de Toulouse sur la rue de la Fonderie. Notamment l’hôtel des chevaliers de Malte (aujourd’hui DRAC). En face, se tient l’étonnant Hôtel de Bagis, avec la seule façade de pierre de la ville de briques roses. Cet hôtel, surnommé Hôtel de pierre est certainement l’un de plus beaux de la ville.
On passe maintenant devant l’ancien couvent des Clarisses aujourd’hui institut Catholique. Il a été construit sur les remparts Gallo-Romains. Nous rejoignons alors la place du Salin. Le nom évoque l’impôt et l’entrepôt où l’on stockait le sel durant l’Ancien Régime. De belles maisons à pans de bois marquent l’angle.
Le temple réformé a été aménagé dans l’ancien logis Royal puisque nous faisons maintenant face aux bâtiments du Parlement. Antique château Narbonnais il devint le plus ancien Parlement provincial de France. Son personnel formait une noblesse de robe qui a largement contribué à bâtir les magnifiques Palais du quartier. Il consacrait l’importance des Etats du Languedoc au Moyen-Age. Il abrite aujourd’hui le Palais de Justice.
S’il est bien un thème passé sous silence, c’est celui du Wall Street havanais. Pourtant la promenade architecturale a de quoi fasciner. Elle se situe dans la vieille Havane le long et autour de la rue Obispo.
La Rue Obispo, entre colonie espagnole et américaine
La Rue Obispo apparut dès la fondation de la ville en 1519. Elle est aujourd’hui la principale artère commercante et piétonière du quartier historique. Elle part de la place d’Armes pour mener à l’ancienne muraille abattue en 1863. Les premières maisons de paille et pisé ont cédé la place à des constructions en dur.
La rue se divise aujourd’hui en trois parties. La première partie est coloniale. Lui succède ensuite une zone nommée le Wall street havanais alors que la troisième zone a une vocation plus commerciale.
La partie coloniale de la rue commence donc avec l’immeuble Horter terminé en 1917. A l’origine, il abritait des boutiques et des bureaux. La façade utilise des éléments architecturaux coloniaux comme le vaste portique à arcades, en harmonie avec les autres batiments de la Place d’Armes. Première Ambassade des Etats Unis jusqu’à la construction de l’édifice actuel sur le Malecon en 1952, c’est aujourd’hui siège de la Bibliothèque et le musée des Sciences Naturelles.
Suivent une série de maisons coloniales, les plus anciennes de la cité. Elles sont décorées de fresques extérieures et intérieures et de balcons de bois. L’une abrite aujourd’hui le musée d’orfèvrerie. Une autre, le musée des peintures murales et une mercerie. On peut encore noter la petite maison coloniale accueillant la boulangerie. Son nom Santo Domingo nom rappelle l’existence en face du monastère et de la première université. La pharmacie Tachequel http://visitesfabienne.org/wordpress/cuba/musees-de-la-havane/pharmacies-anciennes/ est elle aussi un beau vestige de la période espagnole. Il en va de même de la façade néorenaissance à côté. La jouxte une rare façade art nouveau derrière laquelle s’ouvre un atelier de couture.
Le quartier financier
Même si la rue change ensuite d’époque et de fonction, on trouve encore quelques bâtiments coloniaux comme l’hôtel Florida, magnifique demeure du début du XIXe.
Au-delà de la rue Cuba, s’amorce la 2e zone de la rue, annoncée dès l’Hotel Ambos Mundos. Cet établissement accueillit dans les années 1920, le Prix Nobel de Litérature de 1954, Ernest Hemingway. C’est dans la chambre 504 qu’il écrivit Pour qui sonne le glas ? inspiré de la guerre civile espagnole.
A l’angle de la rue Cuba, commence à proprement parler le quartier financier. Il fait la part belle aux banques, assurances, institutions de crédit. L’architecture y est fort différente, faite de références classiques typiques des Etats-unis. La grande puissance voisine exerca un contrôle économique sur l’île durant la première moitié du XXes. D’où le Ministère des Finances et des Prix, autrefois Banque nationale de Cuba (à la base North American trust Company) construite en 1907 et aggrandie en 1919.
La rue accueille de nombreuses autres institutions du début du XXème siècle. Par exemple l’ancien Batiment des Télégrammes (1925) aujourd’hui union des écrivains, construit sur le modèle d’une insula romaine. Un peu plus loin, l’ex Banque Mendoza, une des premières sur le district bancaire centralisa les transactions financières et sucrières les plus importantes du pays. Elle accueille aujourd’hui le musée de la monnaie :http://www.bc.gob.cu/museo-numismatico. Dans la salle d’exposition, une grande horloge nous rappelle que nous sommes dans une ancienne banque
Un dernier tronçon d’Obispo plus commercial
Avec le grand batiment des télecommunications ETECSA, on aborde alors la troisième zone de la rue, davantage commerciale.Les édifices s’y montrent en effet plus légers. Leurs armatures de fonte rappellent ce que l’on peut trouver dans le Soho NewYorkais dès la fin du XIXe siècle. Chaque boutique est effectivement conçue selon ce type d’armature de fonte avec de grandes vitrines.
L’ossature métallique permet de dégager les murs porteurs et d’aggrandir la surface au sol. Au débouché de la rue, s’ouvre une grande esplanade qui au début du XXeme siècle réunissait l’activité havanaise autour des théatres et lieux de divertissements. Les hôtel voisinnaient avec les cafés http://visitesfabienne.org/wordpress/parque-central/. .
On y trouvait aussi la grande galerie de luxe qu’était et est redevenue la Manzana ex de Gomez, conçue sur le modèle des passages parisiens ou des galeries luxueuses italiennes et le grand magasin Art déco Harris Brother.
Architecturalement, deux bâtiments attirent l’attention en sortant de la rue Obispo. Il s’agit de l’immeuble Bacardi, merveille art déco (1930) et la Moderna Poesia. Ample local en 1890, la libraire s’agrandit en 1910 du fait du succès de son atelier, le seul du pays à réaliser des gravures en acier comme l’impression des billets de loterie. Du coup, Le lieu devint la première grande librairire de Cuba avec de nombreuses succursales. Du coup, il se transforma en 1935 en cet édifice moderne aux volumes solides et presque cubistes.
Voici une promenade Art déco trop peu connue dans les rues de la Havane.
Le style moderne de la Havane
Le style Art déco est né dès les années 1910 en réaction aux volutes de l’Art Nouveau. la France en a défini les fromes à l’occasion de l’exposition Universelle de 1925. puis, il s’est épanoui dans les années 1920 dans l’architecture et l’ensemble des arts dits décoratifs. (des vitraux, aux céramiques, textiles, meubles etc…). Il consiste en un retour à une rigueur classique souvent très stylisée au dessin inspiré par la géométrisation cubiste.
En Europe, le mouvement s’est arrêté du fait de deux facteurs principaux.
le modernisme illustré par Corbusier ou le Bauhaus
la grande crise de 1929 aux Etats-Unis
En revanche, il perdura à Cuba jusque dans les années 1950, profitant de la richesse sucrière, entre autres. Il servit de transition entre le néoclacissisme américain succédant au colonialisme espagnol et une architecture plus moderniste. Contrairement au reste du monde, il est resté longtemps symbole de modernité sur l’Ile.
Des bureaux et immeubles d’habitation, répétèrent d’abord verticalement des appartements conçus sur le modèle de la maison traditionnelle. Les pièces se succédaient linéairement le long d’une distribution parallèle. On entrait d’abord dans une salle de séjour. Puis se succédaient les chambres, ce jusqu’aux cuisine et services. Ce modèle spatial organisé autour d’un patio ou d’une galerie se maintint longtemps. Avec les premières constructions Art Déco, on vit apparaitre des appartements plus ramassés. ils comptaient une cuisine reliée à la zone de vie et non reléguée au fond de l’appartement (au Lopez Serano). Pour autant, ces réorganisations spatiales ne seront systématisées que dans les constructions plus modernes. L’art déco offre en effet à la Havane davantage de solutions esthétiques que d’aménagements spatiaux.
Promenade Art déco dans Centro habana
Découvrir l’art déco à la Havane impose de nombreux détours mais on peut l’aborder autour du Capitole (Centro Habana) avec notamment l’Edifice Bacardi (1930) . il compte 12 étages décorés d’émaux et terra cotta. il est couronné de ziggourats, et d’une chauve-souris en bronze, symbole de la marque de rhum.
Tout près, le centre commercial Harris Brothers et les batiments commerciaux avoisinnants déclinent les volumétries Art Déco.
Plus loin, sur Zanja le bâtiment des Télécommunications développe des dentelles de pierre sur sa tour. Puis, sur le Galiano (ave de Italia) et Neptuno, de nombreux bâtiments alignent leurs formes géométriques. Le Teatro America imite à la manière cubaine le Rockefeller center mais en 1941. Il abrite 67 appartements, un restaurant, des magasins et une extraordinaire salle de spectacle toute en courbes comme l’escalier et les vestiaires. Sur la même artère, les anciens magasins Ultra fondés en 1938. La Casa Quintana, immeuble de 1939 à l’angle de Zanja et la Casa Suarez (Aguillera esq San Miguel-1934) partage le même état de délabrement.
On peut alors remonter sur Reina pour admirer quelques bâtiments : le Newspaper building 1941 (Rafael de cardenas /ave Reina) Et angle Reina et calle Bellascaoin l’énorme temple maçonnique.
D’autres promenades Art déco dans la Havane
Une autre promenade Art déco dans le Vedado permettra de découvrir les batiments de l’Université et l’église méthodiste par Miguel de Soto (1950) calle K n 502 angle calle 25. Un peu au-delà, l’extraordinaire Edificio Lopez Serrano. Commissionné par le patron de la Moderna Poesia en 1932, calle 13, il symbolise un idéal d’hygiène, de luxe et de modernité. Malgré son état, les vestiges au sol, le relief en nickel et argent au mur, laissent imaginer la beauté de l’édifice à sa construction. Juste à côté, le petit Lopez est intéressant.
On peut compléter la promenade à la Maison d Enrique Garcia Cabrera, auteur des portes de bronze du Capitole calle 22 et calle 23. D’ailleurs, on peut pousser jusqu’au Paseo et à l’extraordinaire Casa de la Amistad (entre 17 y 19) ex demeure de Caterina Lasa. On la retrouvera à la Nécropole Cristobal Colon, dans son mausolée construit par René Lalique en 1930.
Enfin pour les plus aventureux, on peut se hasarder dans la zone de l’aérogare 1 au Reparto Lutgarda. Là, les quelques bâtiments construits en 1928 en l’honneur de la mère de Machado sont en ruine mais possèdent un charme certain. On y voit un théâtre, une poste et une église.
Si vous aimez découvrir sous un angle différent, vous pouvez vous intéresser aux murs peints de la vieille Havane. Dès le 17e siècle les maisons de la ville rivalisent de fresques, à l’extérieur comme à l’intérieur. Ce devient même une mode. Beaucoup d’artisans interviennent mais tous ou presque sont anonymes. Il s’agit, pour la plupart, d’esclaves travaillant avec des pochoirs et sur le modèle de rares maitres européens en général italiens.
De magnifiques fresques coloniales
Les plus beaux murs peints de la Havane se trouvent au musée archéologique aujourd’hui inaccessible pour cause de restauration. Cette maison aux boiseries vertes, construite au 17es sur Tacon, s’est agrandie et surélevée puis unie aux maisons voisines, comme souvent dans le cas des maisons coloniales. De style colonial castillan, elle est l’une des plus emblématiques de la cité. Les trois maisons mitoyennes ont été reliées les unes aux autres et constitueront un jour un complexe muséal de prime importance. En attendant, il faut passer un grand portail autrefois destiné à laisser entrer les voitures. Apès une cour où s’abreuvaient les chevaux et où des latrines ont révélé de nombreux vestiges archéologiques, il convient de passer sous les échafaudages et entre les pots de peinture pour découvrir la décoration qui remonte aux années 1725. A l’époque toutes les parois s’ornaient de peintures, d’azulejos ou de peintures imitant les azulejos.
Une véritable Chapelle Sixtine coloniale
C’est au premier étage de cette maison que se trouve la pièce que les archéologues locaux appellent la chapelle sixtine de la Havane. Vidée de ses multiples occupants en 1980, le bureau de l’historien entreprit de la restaurer. Subdivisée en une multitude de logements isalubres, la maison hébergeait en effet des familles pauves. Celles ci s’entassaient dans les solares, créant des ouvertures dans les murs, ou les badigeonnant. Les archéologues ont alors restauré le bâtiment et sous les 27 couches de fresques abimées, ils ont découvert une ultime couche. Car depuis le 17e siècle chaque nouvel occupant redécorait à sa manière et sleon la mode. La couche la plus ancienne était la seule a fresco, pigment pris dans le mortier humide. En revanche, les couches suivantes ont été peintes a secco, à sec , elle est donc la plus pérenne.
Ainsi, on a récupéré la couche ancienne qui représente des variations sur le thème européen des fêtes galantes avec des vues un tantinet idéalisées de la ville, et des adaptations locales : domestiques noirs, palmiers, la baie de la Havane stylisée avec un cayo, des religieux, un galion, des processions. On peut dater ces fresques de 1763/67 au moment où l’Espagne a récupéré Cuba après l’intermède britannique.
Une ville colorée
L’ensemble des bâtiments coloniaux de la Havane étaient donc peints. Ainsi les Palais de la place d’Armes, de la place de la Cathédrale (y compris la cathédrale). Ces peintures s’appliquaient en extérieur et en intérieur. Elles masquaient la belle pierre conchifère issue de la barrière coralienne (et de la carrière sous St Francois d’Assise).
Les forts qui marquent l’entrée de la baie étaient eux peints aux couleurs de l’Espagne. San Salvador était jaune, la Cabana rouge. Ce pour annoncer la couleur si l’on peut dire à tout bateau arrivant dans la baie…
On se rend ensuite à la Maison du Marquis des Arcs Place de la Cathédrale avec ses fresques 19e plus simplistes (et trop rénovées). .De là, on rejoint la rue Obispo et le musée de l’Orfèvrerie. Sa façade stuquées arbore des motifs imitant la pierre de taille. Cette maison devint un magasin au début du 20es. Ce qui explique les peintures publicitaires. L’étage recèle de jolies plinthes en trompe l’œil. On continue avec le musée des murs peints encore en travaux et qui recèle à l’étage de surprenantes bacchanales….
De là on rejoint la maison Guayasamin décorée par Jose Nicola de la Escala et ses charmantes grisailles en médaillons.
Puis on se rend sur Amargura à la maison Guzman au 56. Ses peintures géométriques aux motifs arabisants rappellent la religion du propriétaire. D’ailleurs les motifs figuratifs ont été grattés. Quasi en face, le bureau de l’historien de la ville révèle au premier étage un fantastique paysage à l’italienne. Celui-ci, très fin offre une perspective avec des effets de trompe l’oeil. la nature morte au premier plan cache derrière une balustrade des ruines, feuillages d’arbres européens.
Un renouveau de la fresque
Les fresques n’ont pas dit leur dernier mot sur les murs de la Havane avec les visages d’enfants qui longent Miramar et Marianao, ou les paysages quasi fantastiques sur les murs oubliés….
Vous pouvez maintenant vous intéresser à ce jeune artiste, Maisel Lopez. Graffiste et portaitiste d’enfants, cet artiste redonne vie aux murs lépreux du quartier Buena Vista depuis 2015. Vous pourrez notament découvrir quelques uns de ses portraits gigantesques rues e 44 y 25 ou 41 y 70,
Pour changer de Cuba, ou de Toronto, un petit tour en France, à Toulouse, avec une promenade qui vous emmènera du Palais de Justice au Capitole.
Arriver dans le centre de Toulouse
Toulouse est une ville relativement petite mais très dense et admirablement desservie par les transports publics. Si vous etes en transit à la gare Matabiau ou à l’aéroport de Blagnac vous pouvez aisément profiter du réseau de tramway/ bus/ métro/ vélib pour la découvrir.
Ainsi au départ de l’aéroport, le tramway vous amène en 20mn au Palais de Justice. Les grandes allées Jules Guesdes sur lesquelles passe la ligne de tram mènent à une série de beaux jardins. Il s’agit des Jardin, Royal, Grand Rond, Jardin des Plantes. Y sont concentrés le Museum d’Histoire Naturelle mais aussi le Quai des Savoirs. De quoi se mettre au vert entre deux avions, au frais en plein été, ou se cultiver dans les galeries refaites à neuf.
Pour les amateurs d’architecture, avant de vous lancer à l assaut de la ville rose, vous pouvez continuer un peu les allées à pied pour découvir la très belle église baroque St Exupère. Elle peut déconcerter dans cette région plus marquée par les églises romanes. Les trompe l’œil et l’autel nous transportent en Europe centrale, une très jolie surprise.
En tournant le dos à cette église, on contourne le massif Palais de Justice. Il est judicieusement aggrandi par un vaisseau de verre résolument contemporain. de là, on peut rejoindre le marché des Carmes. On emprunte alors la rue de la Dalbade. Elle longe quelques palais superbes dont le Palais de pierre, ainsi nommé pour l’utilisation de pierres de taille qui tranche avec la teinte rose des briques de construction toulousaines. Pratiquement en face, le Palais des Chevaliers de Malte. On peut y rentrer et admirer les écuries très restaurées et les salles basses. Celles-ci sont ornées de fantastiques plafonds voutés et décorés de peintures avec rinceaux et monogrammes d’un des grands prieurs.
D’Esquirol au Capitole
Ce palais jouxte l’église gothique de la Dalbade, dont le portail est surmonté d’un motif en ceramique rare. Autour de l’église et surtout en remontant au niveau du Marché des Carmes, de charmants restaurants nous permettent de voyager au pays des saveurs.
A l’angle du marché, on prend alors la rue des Filatiers. Cette rue très animée et bordée de petits restaurants ethniques était déjà commercante avec ses nombreuses échoppes au Moyen Age. On devine d’ailleurs les volets de bois.En levant le nez, on voit à l angle de la rue des Joutx Aigues pour voir une Crucifixion, puis plus loin sur la droite au 50 decouvrir la maison Calas où débuta l’affaire dans laquelle Voltaire s’engagea si fortement. On débouche alors sur la jolie place de la Trinité. De là on peut toujours en ligne droite traverser la place Esquirol Cette place très animée correspond à l ancien forum romain. On peut maintenant gagner le célèbre Capitole par la rue piétonnière des Changes qui devient Saint Rome. Les nombreuses boutiques empêchent souvent de lever le nez pour admirer les façades.
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Il est alors possible de remonter la rue de Metz pour rejoindre la Cathédrale st Etienne. Au contraire, on peut descendre quelques mètres cette même rue de Metz en direction de la Garonne. Au passage, on admirera le magnifique Hôtel d’Assezat. Et on consacrera quelques précieux moment à la visite de la superbe fondation Bemberg. Celle-ci abonde en peintres vénitiens, flamands, français, impressionistes et aux superbes salons XVIIIe…..
Outre l’indispensable Guide vert, je vous conseille le magnifique Guide du promeneur de Toulouse aux éditions les beaux jours,
Si vous êtes sur Toulouse faites un détour par la bibliothèque du Patrimoine 1 rue du Périgord, ou par l’office du tourisme.
La place de la Révolution, est un lieu hautement symbolique de la Havane contemporaine. Les projecteurs se sont braqués sur elle entre le 25 et le 29 Novembre 2016 pour l’hommage posthume à Fidel Castro . Elle e aussi accueilli les Papes et toutes les grandes réunions populaires depuis la Révolution. Pourtant, sa réalisation remonte à la fin du XIXe siècle.
Siège des Catalans
Au XIXe siècle, il y avait sur la colline de Tadino des champs et fermes. En 1884, la communauté catalane cherchait un lieu escarpé pour rappeler la basilique catalane de Montserrat. Elle choisit cette colline pour y construire un ermitage dédié à la Vierge. L’ermitage financé par la sociéte des catalans et les fonds de particuliers fut consacré en 1921 à l’emplacement de l’actuel monument à J Marti. Il devint alors un lieu pour les indépendentistes catalans .
Or dans les années 20 la prosperité de la Havane était telle qu’on envisagea d’amples plans d’aménagement (plans regulateurs) pour encadrer la croissance future. On voulait alors créer de nouveaux axes. Le Francais Forestier projetait en 1922 une nouvelle centralité avec une scénographie monumentale pour les célébrations.
la Loma de los Catalanes ou Loma de Montserrat devint une place sur le modèle parisien. Elle prévoyait des avenues en étoile rayonnant vers les points cardinaux. A l’ouest vers le Rio Almendares, à l’Est vers le Parc de la Fraternité et au sud vers le Vedado. Des édifices devaient accroitre le prestige en accueillant les fonctions politiques et administratives de la République naissante.
Le projet prit d’ailleurs tant d’importance qu’on construisit un train pour relier l’ermitage au centre de la ville. La station Monistrol du nom du village proche de la Basilique catalane à 50km de Barcelone desservait la future place de la Révolution.
Le projet d’une grande place civique et d’un monument au héros de l’Indépendance Jose Marti resurgit en 1935 et initia deux décennies de concours, projets, levées de fonds et expropriations.
La construction
En 1951, l’Ermitage détruit, la construction du monument et de la bibliothèque put commencer. Les catalans expulsés batirent une seconde église sur l’avenue Rancho Boyero en intégrant quelques éléments venus de la première église : vitraux, autel, marbres, Vierge.
La construction de la place Civique et du monument à Jose Marti par Juan Jose Sicre débutèrent en 1953. Cette immense pyramide marque le point culminant de la Havane 113m + les drapeaux. A la base de la pyramide, se tient une sculpture (1958) du héros de l’indépendance en marbre blanc dans la pose du penseur.
Le monument comporte un musée qui doit pouvoir se visiter ainsi que le belvédère de la partie supérieure (567 marches) entouré de 6 piliers representant les 6 provinces de l’époque.
Réalisation et Symbole de la Révolution
A partir de 1959 les révolutionnaires rebaptisent et réaménagent l’immense esplanade. Des bâtiments de béton aux volumes cubiques du style en vigueur dans les années 30/ 40 surgissent. Ainsi, face au Memorial Marti, le visage en relief inspiré à Enrique Avila par la célèbre photo de Korda, photographe de la Révolution cubaine, et les paroles Hasta la victoria siempre décorent le Ministère de l’Intérieur. En 2009, le même artiste ajouta le portrait de Camillo Cienfuegos.
Au débouché du Paséo, le théatre national imaginé dès les années 1950 mais inauguré en 1979, propose de nombreux spectacles de qualité. (consultables et réservables en ligne 10 MN ou CUC- mais on peut tout à fait arriver au dernier moment pour les concerts du dimanche matin à 11h).
Théatre National : http://www.teatronacional.cu/site/section/1
Au sortir de la place, la Bibliothèque Nationale complète le dispositif culturel. Bibliothèque Nationale : http://www.bnjm.cu/
La Place civique devenue Place de la Révolution est ainsi triplement symbolique, par la présence des héros défunts du Cuba actuel (d’où la résonnance des funérailles), mais aussi du fait de ces trois batiments emblématiques de la culture (musée, théatre, Bibliothèque), enfin par sa fonction gouvernementale : ministères, Siège du Parti Communiste Cubain (derrière le monument) mais aussi et surtout lieu des grands rassemblements nationaux, concerts, discours et défilés.
Chouette les plans interactifs sont en ligne sur‘Escapad !!! Il est donc temps de planifier votre escapade à la Havane!!
Des cartes…
Il manquait des cartes explicites pour mes suggestions de visites. Je vous propose désormais de me retrouver sur Escapad pour visualiser les itinéraires proposés sur mon site. C’est une appli bien sympa lancée par deux jeunes dynamiques et créatifs et sensiblement plus ouverts que moi à la technologie…
Maintenant, si vous désirez la visualiser sur une carte, avec une description succinte des arrêts visites ainsi que quelques adresses, je vous conseille de me suivre sur l’App Escapad. http://www.escapad.io
Je continue à produire des itinéraires pour vous permettre davantage d’escapades individuelles et guidées selon vos envies. La version audio s’améliore peu à peu et vous aurez bientôt presque l’impression de promener votre guide avec vous !!
Des itinéraires…
Pour l’heure, j’ai mis en ligne trois itinéraires pour vous permettre de découvrir plusieurs aspects de la Havane. Un trajet global, à réaliser en taxi tout d’abord. Vous pourrez affiner grâce à une visite plus pointue du quartier historique. A moins que la découverte de la Havane du début du XXeme siècle ne vous tente davantage ! Outre ces trois itinéraires, j’ai publié mes bonnes adresses !
L’App Escapad se propose de vous accompagner partout » De la balade en campagne à la visite d’une exposition, en passant par une petite virée dans votre ville ». L’idée est de laisser les guides papiers lourds et encombrants, voire obsolètes et d’utiliser votre téléphone pour vous repérer comme dans le reste du monde. En raison de la difficulté de trouver du réseau à Cuba, je vous conseille très fortement de télécharger votre itinéraire au préalalble pour l’utiliser off-line.
et même des conseils !!
Un dernier détail, si vous souhaitez des conseils de voyage personnalisés, des adresses, vous pouvez me contacter directement sur mon gmail, dans la page contact. Bon voyage et bonnes visites !
Un nouveau Banksy est apparu la semaine dernière à Bristol (13 Février) et a presque aussitôt été vandalisé.Banksy l’a très vite revendiqué. Du coup, il a créé un mouvement d’enthousiasme et une fièvre spéculatrice. Cet épisode met en lumière le rôle de l’art en posant nombre de questions . En effet, à qui appartient l’œuvre d’art. En outre, celle-ci est-elle faite pour durer ou au contraire se répéter ou être détruite? L’artiste joue-t-il un rôle social? Dans ce cas, lequel et de quelle manière? Ces questions se posent particulièrement à Bristol qui se veut capitale du Street Art. http://visitesfabienne.org/wordpress/bristol-figure-de-proue-du-street-art
Car Banksy entretient le mystère sur son identité et son calendrier. Pour autant, à Bristol, chacun a sa petite idée. Ainsi, il est né en 1973 dans les quartiers pauvres et a commencé son activité de graffeur. D’emblée, c’est aussi un activiste dans les années 1990. Il se montre en ce sens tout à fait dans l’esprit contestataire local. Il a affirmé sa notoriété dans les années 2000 à Londres puis aux Etats-Unis, en Palestine et même à Paris. Enfin, dans les années 2010, il est passé à la réalisation de films, tels Exit Through the Gift Shop
Cet anonymat entretenu permet de se focaliser sur son œuvre et non sa vie.Ce qui permet de suivre chacune de ses apparitions murales, comme un jeu de piste géant. A Bristol, on compte désormais 10 œuvres. de sa main
Mon idée n’est pas de livrer une exégèse, ni un itinéraire. D’autres l’ont fait avant moi. https://wandereroftheworld.co.uk/banksy-walking-tours-bristol/ Mais, je cherche juste à situer chronologiquement ces témoignages dans leur ville. Ainsi, l’idée est de mieux suivre l’évolution technique, des dessins à main levée et graffitis aux œuvres mixtes incluant des pochoirs (à l’exécution plus rapide) de plus en plus sophistiqués .
Les thèmes restent critiques à l’égard de la société et de la politique, voire de l’(in)humanité. Le traitement en est souvent humoristique, (im)pertinent avec des motifs récurrents de singes, soldats, enfants, personnes âgées et rats.
Il était déjà passé par ici…
Les premières œuvres datent des années 1990 et sont composées de dessins peints à main levée et de graffitis. On peut ainsi découvrir Take the money and run, en collaboration avec Inkie. Autre œuvre collaborative, de la même époque, Chat et Chiens.
– En 1997 « Mild Mild West« .C’est la première œuvre connue. Elle recouvre une publicité pour des avocats. Pour la première fois sont associés le dessin et le pochoir. L’ourson dessiné représente les gens du quartier de Stoke Croft. Le pochoir lui représente les forces armées. Cette oeuvre recourt également le graffiti de la signature et du slogan ironique.
– dans les
années 2000 Rose on a mousetrap, montre une rose coincée dans un piège à
souris, elle aussi signée.
-En 2003 ,
le Gorille maqué malheureusement effacé en 2011 par le propriétaire du bâtiment
(un centre culturel musulman) mais renettoyé (peu visible)
-2003 The
grim reaper .peint au pochoir sur le bateau
Thekla, déposé par le Conseil Municipal puis repeint. (on peut le voir au M
Shed)
Mais aussi par là…
– En 2006
« Well hung lover » sur l’infidélité, pas seulement conjugale mais professionnelle.
Ce serait une critique de son agent et de la ville. Au moment où Banksy
travaillait sur son échafaudage, la mairie, de l’autre côté de la rue, était en
train de statuer sur l’illégalité ou non de son œuvre. Plébiscitée par les
citoyens elle est une de ses œuvres les plus emblématique et visible dans
Bristol.
-. Juin
2009, l’Exposition Banksy vs Bristol Museum au musée de Bristol avec plus de 100 œuvres
dont des installations. Au musée, reste l’ange au pot de peinture et l’été
dernier étaient exposés les membres du Parlement : des chimpanzés
« singeant » les MP. Cette toile a été vendue en 2019 pour une somme record de £9.9
million .
– 2011 Planning
permissions renoue avec le graffiti
2014 The girl with the pierced eardrum. Il explore la peinture classique au
moyen de pochoir adapté au support (la bouche d’aération en guise de perle). De
la même année datent les amoureux au téléphone mobile vendu par un particulier
pour lever des fonds. Cet épisode a lancé une controverse sur le droit de
propriété de ses œuvres et le vandalisme ;
-2015 (Aout/Sept) parc d’attraction Dismaland à Weston Super mare
-2016 Girl
with the stick (dans une école)dessin naïf et pochoir en remerciement pour avoir nommé un bâtiment de son nom.
Et oui c’est bien lui !
–Enfin, le 13
Février dernier, pochoir representant une petite fille tirant à la catapulte
sur des fleurs et feuilles rouges collées.
Cette dernière, vandalisée dès le lendemain a attiré une nouvelle fois l’attention des médias sur la difficulté de protéger une œuvre créée dans l’espace mais aussi sur l’appartenance. Le propriétaire de la maison, ravi au matin de la découverte de se voir doter d’un cadeau de plussieurs millions de Livres, se montrait désemparé dès le lendemain devant l’inertie des pouvoirs publics. Dans un pays libéral et peu concerné par les notions patrimoniales, comment conserver, faire classer, protéger, aménager pour un simple citoyen d’un quartier défavorisé ? A l’heure qu’il est, de riches collectionneurs outre-atlantique se sont déjà manifesté pour résoudre ce dilemne…
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