Toulouse-Lautrec et les maitres de Montmartre est le sujet de la belle exposition du V&A de Bath. Le Grand-Palais a consacré sa grande exposition de l’hiver au même artiste.
Nous avions prévu une visite et une introduction de l’exposition sur Toulouse-Lautrec dans un pub mais en raison de l’épidémie, je vous propose de la suivre sur mon blog.
Une exposition riche en grands noms de l’affiche
Si la salle du V&A est relativement petite, elle abrite néanmoins une belle collection d’affiches. Les grands noms de Montmartre s’y rencontrent. Nous voyons ainsi Toulouse-Lautrec, dernier héritier des Comtes de Toulouse, vanter les spectacles du Moulin Rouge et de ses danseuses et chanteuses. La Goulue, Yvette Guilbert, Aristide Bruant défilent sous nos yeux.
En effet, les artistes de Montmartre n’hésitent pas à dépeindre les filles de joie, les bourgeois encanaillés, les artistes. Mucha lui s’attache à Sarah Bernard. L’exposition nous permet également de nous intéresser à Bonnard, Jules Chéret entre autres…
Ces artistes se font l’écho de courants picturaux novateurs. Si Mucha ou Chéret illustrent à merveille l’Art Nouveau, les aplats et silhouettes de Grasset empruntent au japonisme et au nabisme.
Ces lithographies évoquent une époque charnière du Paris de la toute fin du 19eme siècle.
Le Paris optimiste de la Belle époque
C’est en effet un contexte particulier qui voit fleurir ces affiches publicitaires. La période correspond à un âge d’or économique et politique marqué par la paix, la croissance et la stabilité de la troisième République. C’est aussi l’époque de l’apogée de l’Empire colonial français. A la même période, la Reine Victoria règne sur l’Empire britannique.
Cette période est également marquée par de nombreuses innovations techniques comme la lumière, l’électricité ou le cinéma qu’illustrent nos affichistes. Les transports,eux aussi, se modernisent avec l’avènement de la petite Reine, l’automobile, les pneus.
Ces changements s’accompagnent de mutations sociales et de nouveaux modes de vie. Les affiches marquent la naissance de la réclame mais aussi du vedétarriat. Elles témoignent de l’avènement de la société de consommation. Notons par exemple les nombreuses affiches consacrées au chocolat.
Paris s’affirme alors comme un centre culturel influent avec des lieux de spectacles emblématique café-concerts, music-halls comme le Moulin Rouge, le Chat Noir.
Un nouveau Banksy est apparu la semaine dernière à Bristol (13 Février) et a presque aussitôt été vandalisé.Banksy l’a très vite revendiqué. Du coup, il a créé un mouvement d’enthousiasme et une fièvre spéculatrice. Cet épisode met en lumière le rôle de l’art en posant nombre de questions . En effet, à qui appartient l’œuvre d’art. En outre, celle-ci est-elle faite pour durer ou au contraire se répéter ou être détruite? L’artiste joue-t-il un rôle social? Dans ce cas, lequel et de quelle manière? Ces questions se posent particulièrement à Bristol qui se veut capitale du Street Art. http://visitesfabienne.org/wordpress/bristol-figure-de-proue-du-street-art
Car Banksy entretient le mystère sur son identité et son calendrier. Pour autant, à Bristol, chacun a sa petite idée. Ainsi, il est né en 1973 dans les quartiers pauvres et a commencé son activité de graffeur. D’emblée, c’est aussi un activiste dans les années 1990. Il se montre en ce sens tout à fait dans l’esprit contestataire local. Il a affirmé sa notoriété dans les années 2000 à Londres puis aux Etats-Unis, en Palestine et même à Paris. Enfin, dans les années 2010, il est passé à la réalisation de films, tels Exit Through the Gift Shop
Cet anonymat entretenu permet de se focaliser sur son œuvre et non sa vie.Ce qui permet de suivre chacune de ses apparitions murales, comme un jeu de piste géant. A Bristol, on compte désormais 10 œuvres. de sa main
Mon idée n’est pas de livrer une exégèse, ni un itinéraire. D’autres l’ont fait avant moi. https://wandereroftheworld.co.uk/banksy-walking-tours-bristol/ Mais, je cherche juste à situer chronologiquement ces témoignages dans leur ville. Ainsi, l’idée est de mieux suivre l’évolution technique, des dessins à main levée et graffitis aux œuvres mixtes incluant des pochoirs (à l’exécution plus rapide) de plus en plus sophistiqués .
Les thèmes restent critiques à l’égard de la société et de la politique, voire de l’(in)humanité. Le traitement en est souvent humoristique, (im)pertinent avec des motifs récurrents de singes, soldats, enfants, personnes âgées et rats.
Il était déjà passé par ici…
Les premières œuvres datent des années 1990 et sont composées de dessins peints à main levée et de graffitis. On peut ainsi découvrir Take the money and run, en collaboration avec Inkie. Autre œuvre collaborative, de la même époque, Chat et Chiens.
– En 1997 « Mild Mild West« .C’est la première œuvre connue. Elle recouvre une publicité pour des avocats. Pour la première fois sont associés le dessin et le pochoir. L’ourson dessiné représente les gens du quartier de Stoke Croft. Le pochoir lui représente les forces armées. Cette oeuvre recourt également le graffiti de la signature et du slogan ironique.
– dans les
années 2000 Rose on a mousetrap, montre une rose coincée dans un piège à
souris, elle aussi signée.
-En 2003 ,
le Gorille maqué malheureusement effacé en 2011 par le propriétaire du bâtiment
(un centre culturel musulman) mais renettoyé (peu visible)
-2003 The
grim reaper .peint au pochoir sur le bateau
Thekla, déposé par le Conseil Municipal puis repeint. (on peut le voir au M
Shed)
Mais aussi par là…
– En 2006
« Well hung lover » sur l’infidélité, pas seulement conjugale mais professionnelle.
Ce serait une critique de son agent et de la ville. Au moment où Banksy
travaillait sur son échafaudage, la mairie, de l’autre côté de la rue, était en
train de statuer sur l’illégalité ou non de son œuvre. Plébiscitée par les
citoyens elle est une de ses œuvres les plus emblématique et visible dans
Bristol.
-. Juin
2009, l’Exposition Banksy vs Bristol Museum au musée de Bristol avec plus de 100 œuvres
dont des installations. Au musée, reste l’ange au pot de peinture et l’été
dernier étaient exposés les membres du Parlement : des chimpanzés
« singeant » les MP. Cette toile a été vendue en 2019 pour une somme record de £9.9
million .
– 2011 Planning
permissions renoue avec le graffiti
2014 The girl with the pierced eardrum. Il explore la peinture classique au
moyen de pochoir adapté au support (la bouche d’aération en guise de perle). De
la même année datent les amoureux au téléphone mobile vendu par un particulier
pour lever des fonds. Cet épisode a lancé une controverse sur le droit de
propriété de ses œuvres et le vandalisme ;
-2015 (Aout/Sept) parc d’attraction Dismaland à Weston Super mare
-2016 Girl
with the stick (dans une école)dessin naïf et pochoir en remerciement pour avoir nommé un bâtiment de son nom.
Et oui c’est bien lui !
–Enfin, le 13
Février dernier, pochoir representant une petite fille tirant à la catapulte
sur des fleurs et feuilles rouges collées.
Cette dernière, vandalisée dès le lendemain a attiré une nouvelle fois l’attention des médias sur la difficulté de protéger une œuvre créée dans l’espace mais aussi sur l’appartenance. Le propriétaire de la maison, ravi au matin de la découverte de se voir doter d’un cadeau de plussieurs millions de Livres, se montrait désemparé dès le lendemain devant l’inertie des pouvoirs publics. Dans un pays libéral et peu concerné par les notions patrimoniales, comment conserver, faire classer, protéger, aménager pour un simple citoyen d’un quartier défavorisé ? A l’heure qu’il est, de riches collectionneurs outre-atlantique se sont déjà manifesté pour résoudre ce dilemne…
Pour faire suite à mon dernier texte où je m’intéressai aux origines du Street Art, je voudrais revenir sur le cas de bristol. En effet, la ville devient une figure de proue de cet art des rues.
Depuis l’époque du commerce triangulaire, la ville se divise en quartiers résidentiels, sur les hauteurs de Clifton. Mais aussi en zones plus déshéritées le long des quais et dans les quartiers bas et Est. Ces zones étaient traditionnellement industrielles et marquées par la contestation.
En fait, les graffitis dénonçant les inégalités sur les murs se sont transmués en un art de rue de plus en plus reconnu. Ce, grâce à l’action conjuguée de deux phénomènes.
La ville des graffeurs
A la base de l’extraordinaire vitalité du Street Art Bristolien, on trouve un cocktail mêlant l’esprit rebelle de la ville, une scène musicale underground particulièrement active. Mais aussi l’apparition des peintures en aérosol. Enfin, on peut mentionner la présence exceptionnelle de personnalités originales.
Au début des années 1980, Robert del Naja marque les murs de son empreinte avant de se tourner vers la musique au sein de son groupe Massive Attack.
Apparait alors Bansky, dont certains prétendent qu’il est la même personne. Bansky puis Inkie apportent la notoriété à Bristol. Et avec eux, une foule de jeunes talents se révèle à elle-même.
La prochaine
fois je vous emmènerai à la découverte de quelques graffeurs locaux
Quelques étapes dans la créativité à Bristol
Quelques
jalons nous permettent de comprendre l’importance prise par le Steet Art sur la
scène de l’art mais aussi dans l’économie de la ville :
– D’abord en 1998, The Walls on Fire marque l’apparition médiatique de Banksy
– Puis en 2009, L’exposition Banksy Vs Bristol au Musée des Beaux-Arts, avec plus de 300,000 visiteurs payants montre l’intérêt du Street art et renforce le positionnement de Bristol.
– Surtout, en 2011 : Le Festival See no Evil, évènement d’une semaine organisé dans toute l’Angleterre à l’occasion des jeux Olympiques de Londres affirme la notoriété des graffeurs. Le nom renvoie aux singes qui ne voient, n’entendent ni ne parlent, référence explicite aux artistes de rue dénoncés auprès de la justice.
Mais si Bristol est devenue une figure de proue du Street Art, c’est aussi grâce à l’engagement de la ville. La municipalité a en effet vite compris l’intérêt qu’elle pouvait tirer de ses oeuvres véhiculant des messages sociaux voire politiques.
Sur le modèle réussi de Melbourne, le conseil municipal aidé d’artistes locaux reconnus, tel Inkie, financé par des donations privées, et soutenu par les commerçants et propriétaires riverains lance un grand grand festival Street Art. L’idée est de redynamiser une rue sinistre, la rue Nelson en plein centre-ville. Les bâtiments (jusqu’à 10 étages) sont peints par des artistes venus du monde entier et revitalisent cette zone désertée. La ville considéra ce projet comme un tremplin pour régénérer la rue et la transformer en attraction touristique…Pari tenu et réussi !
Depuis 2013, Bristol accueille le plus grand Street Art festival, Upfest (Urban Paint Festival) dans le quartier de Bedminster avec 300 artistes du monde entier et 30,000 visiteurs. Hors une interruption en 2014, le festival grossit chaque année.
En 2020 il
promet de nombreuses têtes d’affiche, des créations in situ dévoilées au cours
du week-end (30 Mai/1 Juin). Le tout accompagné de musique live et bien sûr,
Royaume-Uni oblige, de stands de nourriture et de boissons.
Le Street Art est à la mode… Mais qu’est-ce que le Street Art ?
Des murs de Pompéi à Kilroy…
Les sites internet
en français peinent à traduire l’histoire à la fois ancienne et très
récente des graffitis et du Street art. Si la contestation sur les murs remonte
à l’organisation même des cités, le passage de cette forme d’expression
publique à un art remonte selon les sources anglo-saxonnes à la seconde guerre
mondiale et au « Kilroy was here », une esquisse en forme de
Shadock attestant du passage des G.I. C’est surtout l’invention de la peinture
à la bombe, dans les années 1950, qui explique la mutation du graffiti le plus
souvent contestataire, simple signature (tag) , ou message plus complexe aux décorations
du métro new yorkais dans les années 1970, à un art de rue plus sophistiqué. Comme
souvent, le progrès technique est à l’origine de nouvelles formes d’art.
En effet, dans
les années 80, les tags géants laissent la place à des créations conceptuelles
telles celles de Keith Haring ou Jean-Michel Basquiat. D’emblée, les Street artists (puisque le terme
français d’artiste de rue ne signifie pas du tout la même chose, je suis
obligée de rester sur la dénomination anglophone) affirment leur opposition à
l’institution muséale, reprenant en cela la volonté meurtrière (musicide ?)
des futuristes italiens des années 1910. L’idée étant d’ouvrir l’art à tous, il
faut bannir ce qui les isole.
Pour mieux
comprendre l’histoire du Street art, je vous propose ce Ted Talk
Contestataire, rapide, éphémère…. l’impermanence du Street art
Aujourd’hui,
le Street art s’est affirmé comme un art à part entière mais caractérisé par un
message souvent protestataire politiquement ou socialement. S’il exprime le
plus souvent les tensions du moment, il a gagné dans sa dimension
esthétique mais aussi technique puisqu’il recourt aussi bien au pochoir, qu’au
dessin à main levé, aux installations, aux collages, à la mosaïque Toutes
techniques qui, préparées, peuvent être déployées rapidement pour surprendre
mais pas forcément durer. Choquante,
interdite, illégale, la protestation ne tient pas toujours longtemps. Jalousée, critiquée, dénoncée, elle peut être
effacée, recouverte du jour au lendemain. Cette notion même de fragilité offre
paradoxaleme aux œuvres leur éphémère notoriété
Mais déployé dans un espace public, le Street
Art pose des problématiques nouvelles sur le statut de l’artiste et de son art,
comme celle de la propriété des murs, de l’œuvre elle-même, des droits mais
aussi sur la commercialisation de l’œuvre et sa pérennité, sa protection. Inscrites
dans un espace libre et non protégées, ces créations sont en effet sans cesse menacées
de destruction.
Vers la gentrification
Pourtant,
alors que le Street art est de plus en plus reconnu, les artistes de plus en plus
célèbres il trahit ses origines et ses objectifs. Contestataire à l’origine,
considéré comme un acte de délinquance, le Street art est en passe de
gentrification et est de plus en plus apprécié et respecté à défaut d’être
approuvé par le législateur.
Ce qui pose
d’autres questions sur l’œuvre et son créateur : l’artiste se dévoie-t-il
de sa mission contestataire initiale s’il se met à vendre ? Le Street art est-il
une atteinte à la propriété d’autrui ou permet-il de donner une meilleure
visibilité ? En effet il permet d’améliorer certains quartiers, bâtiments,
ce qui le rend acceptable voire souhaitable au titre d’embellissement de
l’espace public.
On est passé
du vandalisme à la reconnaissance, et le même public autrefois choqué, suit
maintenant à la trace les dernières « œuvres ». Les artistes
deviennent les guides de ce qu’on leur reprochait comme acte de délinquance. Et
leur reconnaissance tient paradoxalement à leur marginalité. Tel Bansky dont l’invisibilité
tient lieu de visibilité. Son anonymat aiguise la polémique.
Pour mieux
appréhender le phénomène, comprendre comment travaillent les Street artists,
mais aussi voir combien ils se jouent du marché de l’art, je vous conseille l’excellent
(faux) documentaire
En effet, le pays ne se résume pas uniquement à Londres, Oxbridge, l’Ecosse et Bath. On pourrait rajouter Stratford upon Avon ou Brighton pour les plus connaisseurs. Notre image se limite souvent au boccage verdoyant, aux pubs accueillants, aux tea-time élégants. Les îles anglaises évoquent aussi les autobus à impériale, la pluie. Pourtant, d’autres régions valent la découverte.
En effet, le côte Ouest du Royaume-Uni offre beaucoup. Facile à rallier depuis l’hexagone, la région de Bristol s’ouvre au visiteur assoiffé de nouveautés mais aussi de traditions….
Et si la
côte ouest avait la cote ???
La capitale régionale déjà avec son ambiance universitaire, ses multiples voies d’eau, son énergie créative, un rien rebelle. Mais aussi les villes avoisinantes, qu’il s’agisse de la très géorgienne et élégante ville de Bath à un quart d’heure de train, Cardiff et son glorieux château, à moins d’une heure de bus de Bristol, mais aussi des ravissantes cités gothiques de Gloucester ou Wells. La campagne environnante est à la hauteur des plus belles images que l’on peut se faire des verts pâturages anglais, entre les collines des Mendips, hauts lieux de la légende arthurienne mais aussi zone réelle de la fabrication du fromage de Cheddar, les paysages des Costwolds, les jolis villages de pierre animés d’autant de pubs colorés.
Si près et pourtant si éloigné
Variée, la région qui englobe la ville et le Comté de Bristol, le sud du Pays de Galle, le Gloucestershire au nord, le Somerset au Sud, reste aussi délicieusement traditionnelle, avec ses tea-rooms désuets, ses abbayes en ruine, ses jardins tirés au cordeau. Et même si, mondialisation oblige, on se sent très à l’aise dans ce finisterre européen, malgré tout très européen, un je ne sais quoi typiquement british vous transporte irrémédiablement ailleurs , peut-être les gazons si verts et si parfaitement taillés, à moins que ce ne soient les attroupements devant les « free houses » émêchés dès 17h, les coutumes vestimentaires étonnantes, finalement beaucoup plus longues à s’uniformiser que les traditions culinaires. Quoiqu’il en soit, partir de l’autre côté de la Manche est à la fois très simple et rapide et à la fois complètement dépaysant.
Ainsi le
fameux english tea time de 17h n’est pas un goûter mais un diner, le diner lui
est lui un déjeuner et le breakfast n’est plus réduits qu’à un simple bol de
céréales. Le plat national n’est plus le shepard pie (sorte de hachis
parmentier de mouton) mais le chicken masala, l’accent d’Oxford est concurrencé
par celui de Mombai, les vendeuses ont le polonais comme langue maternelle et
les gardiens rêvent de construire leurs maisons dans leur lointaine Roumanie. Le
Royaume-Uni s’est ouvert, tout en restant accroché à ses délicieuses habitudes,
les Public School en fait privées, les uniformes scolaires, les manifestations
calmes, les parapluies noirs et l’humour à l’encan.
Bref si vous voulez vous divertir, partir à la découverte des clichés les plus solides, je vous propose de me suivre les prochains mois dans mes déambulations à travers la campagne anglaise et sur la côte ouest du Royaume-Uni.
Changement de destination, je reviens en Europe et plus précisément à Bristol, au Royaume-Uni.
Avec le Brexit, le Royaume-Uni est devenu le pays dont on
parle sans arrêt. Alors pourquoi ne pas en profiter pour le visiter ? Et
pas forcément les lieux les plus connus, déjà vus et revus. Pourquoi toujours
se contenter de Londres, Edinburgh et Oxford ?? La campagne anglaise
mérite qu’on s’y aventure et l’Ouest du pays abonde en adorables villes.
Une ville où il fait bon vivre…
Parmi celles-ci je vous propose aujourd’hui de découvrir
Bristol, classée au premier rang des cités où il fait bon vivre chez nos
voisins d’outre-Manche. A commencer par son climat. Certes vu de France la
douceur anglaise ne fait pas rêver, mais il semblerait que les vents atlantiques
repoussent suffisamment les nuages pour que les pluies ne s’y attardent pas
trop….
Quoiqu’il en soit, les habitants font tout pour montrer que la ville jouit d’un climat doux, il se baladent à demi-nus et s’attardent aux terrasses des nombreux cafés. Ils se prélassent dans les superbes parcs, autour de l’université, la 4eme du pays, près du spectaculaire Pont suspendu de Clifton, ou sur les immenses pelouses des Propriétés maintenues et entretenues aux abords de la ville, comme Ashton Court, Arno, Blaise Castle. Car Bristol est une ville qui se découvre à pied puisqu’on peut y marcher longuement le long du fleuve (le même Avon qui baigne Stratford la cité de Shakespeare), voire suivre les sentiers forestiers qui dévalent Paradise Bottom pour ne citer que le chemin le plus incitateur… .
Le relief omniprésent individualise les quartiers, entre la
colline chic de Clifton, la plaine de Cabot circus, immense centre
commercial ultramoderne, le port toujours industrieux et enrichi de petits
cafés et boutiques tendance, la zone en chantier de Temple Meads, la
gare victorienne qui rappelle la période industrielle ou encore le quartier
populaire de Stoke Crofts.
La ville de Banksy
La popularité de ce dernier s’est envolée ces derniers temps
grâce à un de ses enfants devenu mondialement célèbre : Banksy. Car une
des grandes richesses artistiques de la ville se découvre aujourd’hui sur les
murs des maisons abandonnées, dans les quartiers les plus défavorisés. Portraits
plus grands que nature, manifestes incitant à la rébellion, images tout droit
sorties des mangas, c’est tout un monde coloré, animé qui insuffle aux murs une
énergie nouvelle.
La culture est ici populaire, ouverte à tous et à tous les vents, disponible mais aussi éphémère puisque le street art est soumis aux intempéries mais aussi aux dégradations humaines. On n’est ainsi jamais tout à fait sûr d’une sortie à l’autre des trouvailles que les murs nous réservent…
Pour couronner l’exploration, la ville n’a rien à envier au
reste du pays pour ses pubs, ses cafés tous plus inventifs les uns que les
autres, ses boutiques sans lesquelles une ville ne saurait être anglaise. Elle
constitue un point de départ idéal pour explorer les jolies régions alentours :
Mendips, Cornouailles, Pays de Galles…
Alors n’hésitez pas, avant d’être contraints au passeport ou
au visa, venez profiter de nos voisins d’outre-manche !!!
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