Alors que le Royaume-Uni recommence une vie de célibat loin de l’Europe, il est temps de partir en explorer les rives et paysages.
Installée depuis quelques temps au Royaume-Uni , d’abord à Bristol puis à Londres, j’ai naturellement commencé par la côte Ouest avant de me livrer à une exploration plus large du pays. Je vous propose donc de me suivre de l’autre côté de la Manche. Ma série sur Bristol est quasi terminée. Il me faut maintenant rédiger les notes prises dans la région avoisinante avant de m’attaquer à Londres.
Londres, toujours
Car Londres reste envers et contre tout La destination la plus prisée des touristes de l’extérieur comme de l’intérieur du Royaume-Uni. L’idée est donc de vous faire partager mes itinéraires et coups de coeur de la capitale anglaise, des docks aux banlieues résidentielles de Richmond et Kew. Au delà des images d’Epinal de Big Ben ou du British Museum, de Buckingham Palace et des grands parcs, la capitale britannique offre des facettes fort diverses. Riche de nombreux musées, elle évolue en outre constamment.
La Côte Ouest
Cette section est pour l’instant la seule renseignée et comporte déjà une série d’articles sur Bristol mais aussi sur la région. J’ai à coeur de vous faire découvrir les exceptionnelles cathédrales médiévales de Wells , Gloucester ou Salisbury. Tandis que Bath nous permettra de rafraichir nos souvenirs dans un bain d’époque romaine. La ville foisonne également de belles constructions du XVIIIeme siècle. https://visitesfabienne.org/bath/
Et il me faut mettre en ligne quelques articles sur des territoires plus éloignés, tel le Pays de Galles.
Tant que le Royaume restera uni, ses îles constitueront un joyau. De l’Ecosse à l’Irlande, des visites nous permettront d’explorer chateaux abandonnées ou non, sites naturels. Mais je m’attacherai également à vous présenter la grande poussée chrétienne perceptible dans les églises les plus reculées. Nous irons également à la rencontre des Romains dont les limites se situaient au Sud de la Scotia.https://hadrianswallcountry.co.uk/
La Colombie Britannique est cette région à l’extrême Ouest du Canada. Isolée du reste du pays par les Montagnes Rocheuses, c’est une région sublimement belle.
Des paysages à couper le souffle
Cette région occidentale diffère totalement du reste du Canada. Ici les espaces sont variés. Loin des immenses plaines illimitées du Saskatchewan ou des forêts sans fin, la province alterne hautes montagnes, côtes rocheuses, lacs et forêts primaires.
Il y en a pour tous. Les amateurs de ski trouveront leur bonheur dans les fabuleuses stations, à Whistler notamment.https://www.whistlerblackcomb.com/ Les surfeurs rencontreront leur paradis sur l’Ile de Vancouver, à Tofino. https://tourismtofino.com/Les forêts primaires raviront les randonneurs alors que les amateurs de vin pourront de régaler le long de la vallée de l’Okanagan. http://www.okanagan.com/
La plus américaine des provinces Canadiennes?
Isolée du reste du Canada par la haute chaine des Rocheuses, la Colombie Britannique s’est tôt rapprochée du voisin américain. Dès lors il n’est pas étonnant que la population, le style de vie empruntent plus au puissant voisin qu’à la lointaine Europe.
En outre, la population locale et autochtone, les Haidas,https://visitesfabienne.org/les-premieres-nations/ reste très présente. Ces peuples vivaient mieux que les Premières nations du reste du pays. Leur relative prospérité leur a permis de développer un artisanat remarquable.
La région est en fait riche en cours d’eau. Le climat relativement doux a privilégié un type de vie moins rude. Néanmoins, climat océanique oblige, il pleut beaucoup en Colombie Britannique. Ce qui implique également des températures plus clémentes et régulières que dans le reste du pays. Celles-ci rendent les cultures possibles. Ainsi, on comprend mieux l’explosion démographique. La région est l’une des plus agréables du pays de par sa beauté mais aussi de par sa relative douceur climatique.
Depuis une vingtaine d’années, la colombie Britannique est surtout devenue un lieu privilégié pour les Asiatiques. Comme on peut le voir sur le marché du soir de Richmond. https://www.richmond.ca/home.htm
Nombreux viennent s’installer profitant de la proximité géographique mais aussi de la croissance économique. Ne vous étonnez donc pas d’arriver en un territoire mi américain mi asiatique.
J’ai passé 6 ans à Cuba. J’y ai travaillé pour des agences de tourisme françaises et ai guidé de nombreux touristes. D’où ces quelques pages sur Cuba, conseils et itinéraires.
Avant de partir, je vous conseille de préparer votre circuit et de réserver vos hébergements. Attention la capacité de ceux-ci étant inférieure à la demande, vous risquez de petites déceptions à l’arrivée (changement de dernière minute, overbooking…)
Un exemple d’itinéraire :
-J1 : arrivée en soirée à l’aéroport de la Havane,. Armez-vous de patience pour la douane et les rayons X (arrivée et départ). Rangez tous les petits objets dans des poches. En effet, tout a tendance à glisser hors du tapis…. L’arrivée peut durer longtemps. Il y a des chariots au fond des halls d’arrivée. Transfert vers votre casa ou hôtel (30mn)
-J2: départ pour Vinales, sur la route, arrêt éventuel à Pinar del Rio
J3: Le lendemain, départ par Soroa puis Las Terrazas. Belles balades . Retour sur la Havane
J4 et 5 : la Havane visite, sous forme de promenade à pied, du cœur historique de La Havane, du Centro, ou des Musées (voir les différentes rubriques)
Si vous voulez vraiment sentir le Cuba des Cubains : rue Rafael jsute sur la droite du Grand Théatre Vous arriverez à la frontière de la ville touristique et de la ville cubaine, l’ambiance n’a rien à voir. Pour un bain cubain continuez San Rafael jusqu’à l’avenue perpendiculaire (Galliano) vous en prendrez plein le nez et les oreilles, mais asi es Cuba !!!!
J 6 Route vers Playa Larga (3h de route,). Halte snorkelling un peu avant Puenta Perdiz (plage gratuite) ou à Playa Larga ou à Caleta Buena à côté de Playa Giron. Visite du musée de Playa Gijon (baie des cochons). Route vers Cienfuegos (1h30 – 78km). Nuit à Cienfuegos.
J7 : Route vers Trinidad (1h30 de route, 85km), visite et nuit à Trinidad
J8 : Valle de los Ingenios , anciennes exploitations sucrières, Route vers Sancti Spiritus (2h), après midi et nuit à Sancti Spiritus
J10 : départ de Sancti Spiritus pour Santa Clara, arrêt et retour sur la Havane (4h) (éventuellement rajouter 2 jours pour profiter de la merveilleuse plage de Varadero. (2h de la Havane)
Des conseils pratiques
Attention au courant ! prises en 110 (américaines non anglaises)
Très peu d’internet, il vous faudra acheter des cartes etecsa à l’hôtel pour vous connecter si votre forfait ne passe pas
Evitez de changer de l’argent à l’aéroport, la queue n’en finit pas (kiosque à l’extérieur de l’aéroport). A La rigueur ce sera plus simple à l’hôtel, ou avec le chauffeur.
Téléchargez maps.me plus utilisable que Google maps à Cuba (offline)
Munissez-vous de ce dont vous avez besoin (livres, soin, biscuits, crème solaire, kleenex, nettoyant anti-bactérien…) vous risquez de ne pas trouver sur place
Prévoyez 3h d’avance à l’aéroport tout en sachant qu’il n’y a quasiment pas de boutique, que le « salon » ressemble à un mauvais café non refait depuis les années 1950 et que les en-cas y sont à pleurer….
Repas du soir environ 10CUC.Casas Particolares 25 à 40 CUC. Les casas peuvent s’occuper de réserver les taxis. Eviter le taxi collectif (qui vous prend en dernier et vous pose en dernier – plus rapide sur la route mais temps total le même) Petits déjeuners 5 CUC/ pers
Pour ceux qui veulent absolument louer une voiture (ce que je ne conseille pas du tout )http://www.booktocuba.com/
Les provinces orientales sont un peu le parent pauvre de Cuba. Les visiteurs limitent le plus souvent leurs exploration de l’Ile à la capitale, Vinales à l’Ouest et Trinidad à l’Est. Pourtant le vrai Cuba profond commence au delà de cette zone et il offre des expériences uniques. L’occasion de découvrir des régions moins connues, plus chaudes, plus authentiques également…
A l’est de la capitale, un peu de nouveau
Cuba s’étend en longueur sur 1200km affectant la forme d’un lézard. De ce fait, les paysages entre la pointe est et la pointe ouest diffèrent totalement. Ce que l’on dénomme à Cuba provinces orientales commence au delà de Camaguey. Cependant par facilité, j’évoquerai dans un premier temps les provinces à l’Est de la Havane, en fait provinces centrales.
Il s’agit ici de la province de Matanzas, dont j’ai parlé rapidement dans un précédent article.https://visitesfabienne.org/matanzas-des-ponts-metalliques-un-theatre-et-une-belle-pharmacie-ancienne/ .Mais aussi des provinces de Sancti Spiritus, Cienfuegos et Villa Clara. Celles-ci sont largement fréquentées en raison de leurs magnifiques plages (essentiellement sur la côte nord) et pour la beauté des villes coloniales.
Pourtant au delà de Sancti Spiritus, l’autoroute déjà peu fréquentée devient déserte. Et lorsque l’on utilise le vocable d’autoroute à Cuba on sous entend un concept qui n’a rien à voir avec les quatre lignes bitumées et séparées par un terre plein central de quatre autres voies de circulation comme dans le reste de l’univers, en tous cas en Europe ou Amérique du Nord. Ici l’autoroute est une route longue, souvent sans marquage, parfois sans revêtement. Et la parcourent une foule d’engins ou d’animaux difficiles à identifier. Promeneurs, vélocipédistes en sens contraire, chiens errants, tracteurs, tout peut jaillir à un moment ou un autre sur les routes cubaines, même les plus grandes.
Au delà de Sancti Spiritus, donc, on parvient dans quelques zones mortes au tourisme. Ciego de Avila et Las Tunas ne donnent guère l’envie de s’y arrêter. En revanche les cayos qui s’étendent au nord de ces provinces deviennent peu à peu des paradis pour touristes. Les retombées de cette manne provinciale profitent aux capitales provinciales, notamemnt Sancti Spiritus qui profite de l’attrait pour Trinidad, Camaguey et Holguin qui reçoivent les touristes en partance pour Cayo Coco ou Guillermo ou pour Guardalavaca, Santa Clara point de départ pour Cayo Santa Maria.
L’Extrême Orient cubain
L’extrême Orient de l’Ile est pour le coup le réel parent pauvre. A tel point que ses habitants sont qualifiés de Palestinos par les Havanais notamment. Plus on s’éloigne de la capitale plus l’impression de remonter le temps et de descendre l’échelle de la pauvreté s’imposent en effet.
Dès son premier voyage en 1492, Colomb aborda à l’extrême est de l’Ile, à Baracoa. Puis les colons fondèrent 7 villes en partant de ce point de départ initial. Pourtant, un siècle plus tard, l’une des dernières nées, la Havane, s’imposait comme capitale,rejetant les provinces orientales dans la pauvreté.
Car ces provinces, plus proches de Haiti, subissaient des aléas climatiques plus violents. Par ailleurs cette région fut le point d’arrivée des planteurs et de leurs esclaves après la révolution. Comme les terres se prêtaient bien à la culture du café (autour de Santiago) et de la canne à sucre, les plantations prospérèrent. La population de cette zone est donc aujourd’hui plus colorée que celle plus hispanique de la région de la Havane. Enfin le climat y diffère sensiblement : plus chaud plus lourd.
Ces éléments donnent aux régions de l’est une identité et une atmosphère bien diférente de celles de la capitale, qui par contraste parait très européenne. On est ici plus dans le domaine africain. A Baracoa où subsistent les derniers vestiges de forêt primaire. Ou à Santiago, la deuxième capitale de l’Ile belle ville coloniale. La ville vaut d’y rester quelques jours pour en apprécier la Plaza mayor, avec la maison de l’horrible Diego Velasquez, une des seules maisons cubaines vraiment espagnole. La forteresse Saint-Pierre, bien conservée, inpressione toujours.
Tout pès, la Basilique du Cuivre reste le lieu de pélerinage le plus important de l’ile. C’est l’un des rares endroits d’où l’on puisse profiter de la Sierra Maestra, sinon zone militaire. Fidel Castro originaire de la région a rendu à sa ville ses lettres de noblesse révolutionnaire en 1956 lorsqu’il a attaqué la caserne Moncada. Il est aujourd’hui enterré au cimetière local Sainte Iphigénie, tout comme le héros national José Marti. Son convoi funéraire a d’aillers pris le chemin inverse de celui de la conquète révolutionnaire quelques 60 ans plus tôt.https://www.cubatravelnetwork.com/cuba-destinations/destination/santiago-de-cuba-city Cette petite vidéo montre la beauté du site, les lieux à voir et l’importance de la musique à Santiago.
On revient vers le centre de l’Ile par Bayamo, lieu de naissance de Carlos Manuel de Cespedes, ville restée très provinciale. Une autre oubliée est Camaguey, jolie petite cité coloniale célèbre pour ses poteries.
Pour se rendre dans les Provinces occidentales, il convient de partir par l’ouest de la Havane. On traverse le quartier élégant de Cubanacan. Construites pour l’aristocratie du sucre, les demeures abritent aujourd’hui les diplomates.
La route de l’Ouest
On longe ensuite une zone maraichère avant de raccrocher l’autoroute pour Pinar del Rio Il faut compter plus de 2h pour 185 km . En route vous verrez des petits vendeurs de fromage, de gibier surgir sur les routes, mais aussi des chars à bœufs…
A 1h de la Havane, vous apercevrez à votre droite une chaine de petites montagnes la chaine du Rosario où vous pouvez vous arrêter pour découvrir notamment Soroa et las Terrazas.
Vous aurez alors deux options, soit tourner vers Vinales, soit continuer vers la capitale provinciale, Pinar del Rio . La ville s’est beaucoup améliorée ces dernières années. On peut y visiter une fabrique artisanale de rhum et une de cigares. Le petit centre ne manque pas de charme. Cerise sur le gateau, on peut rentrer dans le Palais des mariages, voire y organiser une fête.
Vinales , l’încontournable
A l’approche de Vinales, on peut faire un détour au mirador de los Jazmines. Les paysages sont spectaculaires et uniques dans les Caraïbes : les « mogotes » sont d’étranges collines calcaires couvertes de végétation qui évoquent les buttes karstiques de la Chine du Sud. Je ne vous conseille pas de payer pour le mural de la préhistoire, gros gribouillage sur la montagne, et je ne suis pas fan de la grotte de l’Indio sauf s’il n’y a personne. Je vous conseille plutôt d’aller vous installer dans votre casa et de demander une balade à cheval. Vous pouvez aussi partir sur le chemin qui passe devant une plantation à tabac , vous pouvez y entrer et vous faire expliquer le processus. Inutile d’acheter leurs cigares qui sont infects et hors de prix…. Vous trouverez mieux dans les magasins !!!! En continuant le chemin vous atteindrez la grotte de la Vache, si vous êtes marcheur c’est le début de superbes balades dans les champs de tabac.
La côte de la Havane à Maria la Gorda
En poussant plus loin dans les Provinces occidentales, au bout de routes improbables, on parvient sur les côtes. Plusieurs options s’offrent à vous.
– Pour les amateurs de plongée qui ne craignent pas les kilomètres sur des pistes défoncées, Maria la Gorda s’impose. Située à l’extrémité de la péninsule occidentale, c’est un finisterre idéal pour la plongée. Un petit hôtel cubain, des casas particolares offrent les seuls choix pour dormir. Qu’importe vous êtes là pour profiter des fonds marins. Et ils valent le déplacement.https://www.gaviotahotels.com/es/hoteles-en-cuba/pinar-del-rio/maria-la-gorda
– Pour les amateurs de calme et de vie sauvage, cayo Levisa est une magnifique option. A éviter le week end puisque l’Ile déserte se mue en camp d’expatriés. En dehors des fins de semaine donc seul un petit hôtel médiocre marque la présence humaine sur un ilôt de sable blanc immaculé. Seule difficulté, il ne faut pas manquer le bac qui vous emmène sur l’île enchantée. http://www.hotelcayolevisa-cuba.com/
– D’autres plages magnifiques mais difficiles d’accès se méritent comme la Altura ou Cayo Jutia. Là encore il faut endurer des kilomètres de pistes quasi insalubres pour approcher des ces plages de sable blanc. A éviter pendant les vacances cubaines , de la mi-juin à la mi-septembre sous peine de voir votre plage paradisiaque se transformer en décharge sauvage…Cayo Jutia
A Cuba, comme dans beaucoup de pays centralisés, on peut opposer la capitale et les provinces. Celles-ci apparaissent très rapidement dans l’histoire de la colonie.
Les fondations
Lorsque Colomb aborde sur l’Ile dès son premier voyage en 1492, il ne fait qu’en effleurer la pointe orientale. Puis la conquète commence, et avec elle la fondation des 7 villes coloniales dans les années 1515. Baracoa, Santiago qui deviendra rapidement capitale, Bayamo, Camaguey, Sancti Spiritus, Trinidad et enfin Saint Christophe qui deviendra capitale en 1609.
Les noms des colonies nous renseignent d’ailleurs sur l’absorption graduelle pour mieux le faire disparaitre de l’héritage tainos local. Les colons fondent tout d’abord sous des noms catholiques, comme l’Ile Juana, et ses capitales Santiago puis san Cristobal. L’hommage au fils des Rois Catholiques , l’Infant Juan, sera bientôt absorbé dans un nom autochtone. Cuba désigne vraissemblablement le territoire des Tainos. De même Cristobal reprendra le nom du chef qui a légué le terrain Habaguanex, Habana, Havane en Français.https://visitesfabienne.org/cuba/la-havane/
Organisation administrative
Cette colonisation porgressive de l’Ile va de pair avec un accroissement démographique. Si le peu d’autochtones disparaissent sous le joug des conquérants, des esclaves sont amenés d’Afrique. L’ile s’organise d’une manière administrative avec la séparation en deux unités provinciales orientale et occidentale, dirigées par le Gouverneur ou son représentant.
Cuba se développe véritablement au XVIIIeme et la Havane s’affirme comme sa capitale profitant de sa situation triplement avantageuse. Sa baie est en effet abritée des cyclones qui frappent les extrémités de l’Ile. Par ailleurs elle fait face aux côtes américaines. Enfin, elle se trouve à proximité de l’autoroute naturelle que représente le Gulfstream, courant chaud qui se dirige vers l’Europe. Les provinces orientales et occidentales se détachent peu à peu de cette Province centrale.
Depuis la Révolution on a assisté à un découpage en 15 Provinces, chacune redécoupée en municipes. Pour autant, la division coloniale entre Provinces occidentales, centrales et orientales perdure.
D’ailleurs l’opposition continue à rse creuse entre une région centrale plus riche et drainant la majeure partie du tourisme, la zone occidentale consacrée au tabac et l’Orient, lointain et pauvre. A tel point que les habitants de la capitale qualifient leurs concitoyens originaires de l’Est de l’Ile de Palestinos. Les originesdes descendants d’esclaves appelés dans les plantations de sucre, l’accent proche de celui de la Dominique voisine, les moeurs sont la risée des Havanais.
Pourquoi le Canada ? Dans ma vie de voyages, j’ai passé trois belles années au Canada. Puis je suis revenue de nombreuses fois à Montréal.
Durant les quelques années passées au Canada, j’ai eu la chance de suivre la formation de guide du Royal Ontario Museum et ai pu ainsi guider officiellement dans cette ville si vivante et vibrante. https://www.rom.on.ca/en
Après avoir exploré cette superbe ville et ses environs, j’ai eu l’occasion de vivre en Colombie Britannique, à Vancouver. C’est pourquoi je vous propose des conseils pratiques et des itinéraires à Vancouver et Toronto.
Pour autant, le Canada est riche de nombreuses belles régions. Outre le Québec et les Montagnes Rocheuses, la Colombie Britannique vous comblera par ses paysages à couper le souffle. La Gaspésie, la façade Atlantique recèlent elles aussi des lieux magnifiques.
Où que vous alliez, n’oubliez pas que les distances sont énormes et qu’il vous faudra parfois parcourir beaucoup de kilomètres de forêts ou de plaines pour voir un lieu intéressant, un site magnifique.
Par ailleurs la vie est assez chère pour des Français, notamment les entrées de musées, les restaurants, les activités. Ce d’autant qu’aux prix affichés, il convient de rajouter les taxes (variant suivant les Provinces) et le service (les pourboires obligatoires) . Pour autant, assister à un match de Hockey ou de football canadien est une belle expérience locale.
Chypre, l’île d’Aphrodite a tout misé ou pratiquement sur le tourisme pour se redresser après l’invasion de 1974 puis la grosse crise financière de 2008. Pourtant, si elle promeut ses plages et son soleil, les merveilles archéologiques et byzantines, mais aussi gothiques et romaines sont bien souvent oubliées par les héliophiles venus en masse de Russie ou du Royaume-Uni.
L’ile à la croisée de trois continents a forgé son identité au gré des vagues migratoires successives. Elle offre donc des vestiges riches et divers.
Dès le dixième millénaire avant notre ère, des hommes se sont installés puis ont apportés vraisemblablement du croissant fertile la néolithisation.
Vers le cinquième millénaire se met en place la civilisation chalcolithique, fondée sur exploitation du cuivre qui donnera son nom à l’ile (Kyprum). On voit apparaître rites de fertilité et idoles. Les échanges s’accélèrent à l’âge du Bronze au troisième millénaire.
C’est au bronze tardif que se développe véritablement l’ile. Avec les colons minoens puis mycéniens, la culture grecque se diffuse tant dans les cultes religieux que dans l’écriture, la langue et l’art. Au tournant du premier millénaire, des cités royaumes se mettent en place qui survivront aux migrations des Assyriens, des Phéniciens, des Perses puis des macédoniens.
Des vagues d’invasion successives
Au 4e siècle avt JC, La dynastie des Ptolémées achève hellénisation alors que politiquement Rome puis Byzance (après le 4e siècle ap JC) dominent. C’est à cette période que Chypre devient chrétienne. Évangélisée très précocement, elle rentre dans la sphère de l’église d’Antioche et y restera jusqu’au 12e siècle lors de la conquête franque.
En pleine croisade, Chypre passe entre les mains d’une dynastie française qui régnera pendant trois siècles (1191-1489)
Venise domine un siècle (1489-1571) l’ile qui tombe entre les mains des Ottomans
Il faut attendre 1878 pour que l’étau turc se dessère et que les Anglais annexent l’île à laquelle ils n’accorderont l’indépendance qu’en 1960.
Depuis, Chypre a connu une partition traumatisante à la suite de l’invasion d’un tiers de son territoire par l’armée turque.
Elle a placée de grands espoirs en son adhésion à l’Europe en 2004 mais se sent aujourd’hui toujours menacée.
De sa formation le 29 Septembre 2016 à son affaiblissement le 10 Octobre, l’ouragan Matthew a paru l’un des plus destructeurs de l’Atlantique depuis Felix en 2007.
Encore un ouragan dévastateur
En effet, il a causé près d’un millier de morts à travers les Bahamas et la côte est des États-Unis,. Les innondations et des destructions ont particulièrement dévastés les pays traversés.
Il est à l’origine d’une véritable hécatombre à Haïti où il a provoqué plus de 900 morts. Il a en outre détruit plus de 25000 maisons laissant environ 350 000 personnes dans le besoin (selon l’ONU). Tout cela, sans parler des épidémies à venir. Aux EU, où il a pourtant perdu de sa vigueur, il a été à l’origine de plus de 16 morts.
Je m’étonne que la presse internationale, toute dans sa recherche de sensationnel et si prompte à s’extasier ou à critiquer, ne souligne pas la gestion cubaine des ouragans. https://visitesfabienne.org/ouragan/
Face au danger, une organisation solide
Nombre de messages amicaux m’ont confirmé que la presse mondiale annonçait et reportait le cyclone . Or j’ai beau éplucher les articles (avec mes moyens limités), je vois la mention des dévastations et morts de Haiti aux USA, mais plus rien sur Cuba.
Et pour cause, malgré la violence qui a frappé l’ile avec des vents aussi violents qu’à Haiti, on ne déplore pas de morts. Non par manque de statistiques mais grâce à l’organisation et à la gestion du phénomène météorologique.
Pourtant le cyclone n’a pas épargné l’Ile. En témoignent les modifications de la cote autour de la Havane à 1000km de l’oeil du cyclone. Les vents violents passés, des bandes de sable ou au contraire de zones rocheuses nouvelles apparaissent. Et les dunes dévorent peu à peu les zones côtières.
C’est qu’à Cuba, tout a été préparé méticuleusement. Alors même que le cyclone s’amplifie, il est étudié et suivi en permanence. Des bulletins météo se succèdent et les gens ne peuvent passer à coté. Pour ceux qui n’auraient ni TV, ni radio, des annonces sont faites à tous niveaux, écoles, administrations, bureaux.
Chacun reçoit l’alerte puis l’ordre d’évacuation en cas de danger. Les déplacés se voient alors relogés dans des hotels, refuges ou chez la famille. Nul n’a recu d’arbres sur la tête ou n’a été englouti par les innondations dans la ville de Baracoa totalement devastée mais vidée de sa population juste avant le désastre. Le bétail lui-même a été mené à l’abri. Les provinces ont stocké des provisions pour les redistribuer dès après le passage de l’ouragan. Toutes les forces vives mobilisées reconstruront les édifices, routes, infrastructures dévastées. Tout cela, dès le lendemain du passage du cyclone dans les Provinces de l’est Baracoa, Guantanamo.
Outre la manifestation de cette belle organisation, l’ouragan Matthew risque de marquer une étape. Pour la première fois en effet les réseaux sociaux se sont montrés plus rapides dans la diffusion d’images et de nouvelles des zones affectées . Mais ils semblent aussi plus efficaces dans l’organisation de la reconstruction.
Les nouvelles françaises nous assomment de détails sur les intempéries qui ont touchées les iles françaises et la Floride. Pourtant, le passage de l’ouragan Irma à Cuba n’a pratiquement pas été évoqué.
Un ouragan d’une force effrayante
Nombrilisme franco-français, ou autre mauvaise raison n’empêchent malheureusement pas que la perle des Caraïbes ait été touchée une nouvelle fois par des vents et des pluies d’une violence saisissante. Il est vrai que le peu de morts à Cuba rend le phénomène moins excitant pour les journalistes. Ils n’ont d’ailleurs cité l’ile qu’ à l’annonce d’une dizaine de décès…. Tant il est vrai que le pays gère de manière remarquable ce type d’évènements météorologiques. Il recourt à des bulletins d’informations réguliers relayés par tous les médias. L’Etat n’hésite d’ailleurs pas à utiliser des moyens parfois coercitifs pour obliger les gens à évacuer les zones menacées. Surtout, des plans d’abri et des campagnes de sensibilisation minimisent les dégâts au niveau humain. Ils permettent d’intervenir au plus vite sur les dégâts matériels. Deux jours après l’ouragan, l’électricité revient progressivement sur la Havane ….
J’avais déja constaté cl’attitude internationale dans un article l’an passé.
Cuba a d’autant plus souffert de la colère d’Irma que si les ouragans frappent régulièrement la plus grande des Caraïbes, rares sont ceux qui atteignent une telle violence. Et encore plus exceptionnels ceux qui concernent toute l’ile. En général, les ouragans menacent essentiellement les pointes Ouest (province de Pinar del Rio) et Est ( Baracoa). Cette fois la tourmente a balayé toute la côte atlantique et la Havane, en général un peu plus épargnée, a vu ses eaux monter brutalement. Les arbres ont été déracinés, les toits se sont envolés, les poteaux électriques et les maisons se sont écroulés. Avec cynisme on pourrait dire que pour une fois les quartiers les plus pauvres (en dehors de Jaimanitas) situés plus loin de la côte, ont moins souffert. Pour autant, faute d’eau, la ville plongée dans l’obscurité mettra du temps à s’en relever. Plus que la Havane, l’ouragan affecte l’ensemble de l’ile. Notamment les zones touristiques des Cayos, véritable poumon financier mais aussi les cultures du centre du pays. On ne veut pas imaginer à quoi ressembleront les étals du marché les prochaines semaines.
Néanmoins ce qui frappe c’est la dignité, l’optimisme et la volonté de reconstruire de manière solidaire. Spontané ou imposé, l’élan de solidarité et de reconstruction détonne d’autant plus face à l’attitude des iles voisines, dont les plaintes sembles renforcées par l’attention médiatique. Pourtant ces images du tunnel qui relie Miramar au Malecon ou de la primera montrent que la mer a aussi submergé Havane.
Qu’est ce qu’un ouragan ?
Pour aider à la réflexion, je me suis posé quelques questions de vocabulaire et suis allé vérifier sur quelques sites. (cf infra)…
Les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité. Ils désignent en effet un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 118 km/h (en l’occurence Irma a soufflé à 270km/h sur les cotes cubaines) accompagnés de pluies torrentielles et d’énormes vagues . Le diamètre est de plusieurs centaines de km.
La désignation adoptée dépend simplement de l’endroit du globe où se produit le phénomène. Le terme cyclone ou cyclone tropical est ainsi réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest. Avant les années 50, on les nommait juste avec l’année du phénomène et une lettre de l’alphabet. Depuis, les surnoms sont nés pour favoriser la communication et éviter les erreurs. Après Katrina, Harvey et Irma, les prochains noms sont déjà connus. Ils seront forcément appelés José, Katia, Lee ou encore Maria.
Merci à tous mes contacts pour les photos et nouvelles et bon courage pour reprendre une vie normale.
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