Quartiers littéraires

On peut commencer cette évocation des quartiers littéraires dans quelques-unes des très belles librairies londoniennes : https://www.hatchards.co.uk/page/our-history

Ou encore : https://dauntbooks.co.uk/

La grande chaine Waterstones allie rayonnages de livres et cafés. Certaines de ses librairies sont particulièrement achalandées.

De nombreux écrivains anglais, de passage à Londres, y sont rappelés par les célèbres plaques bleues. .

Bloomsbury

Bien sûr la zone qui s’étend autour du British Museum, jusqu’à l’actuelle British Library a  constitué l’un des quartiers littéraires majeurs à Londres. Ce, particulièrement au début du XXe avec le célèbre groupe de Bloomsbury. J’ai déjà évoqué ce groupe autour de la personnalité de Virginia Woolf.

 Leicester Square et Agatha Christie

La grande dame du policier anglais est toujours restée attachée à sa ville de naissance, Torquay.

 Néanmoins, elle a passé quelques années dans la capitale.

Outre ses romans policiers, Agatha Christie s’est illustrée dans l’écriture théâtrale. D’ailleurs, au St Martin’s Theatre se joue la pièce au plus grand nombre de représentations consécutives au monde, The Mouse trap. Non loin de là, à l’angle de Great Newport Street et Cranbourn se tient le mémorial de l’auteur de Dix petits nègres.

Celle-ci a notamment habité un extraordinaire immeuble moderniste et ruche d’intellectuels de Hampstead. Ce bâtiment est particulièrement intéressant pour les amateurs du Bauhaus. Il renseigne amplement sur la vie de la célèbre romancière.

Immeuble Isokon

Hampstead, le roi des quartiers littéraires

l’auteur du Livre de la jungle, Rudyard Kipling, est né et a passé son enfance à Bombay . Il a ensuite suivi le reste de sa scolarité en Angleterre. Ecrivain prolifique, il a écrit romans , poèmes, nouvelles, chroniques de gazettes et journaux.. Sa maison de cœur se trouvait dans l’East Sussex . Pour autant, Kipling vécut aussi à Hampstead, dans un joli cottage de Paradise Valley. Surtout il fréquenta Burgh House,où habitait sa fille. La maison abrite aujourd’hui un charmant petit musée.

Comme dit plus haut, Agatha Christie a aussi logé à Hampstead.

Tout comme John Keats, dont la maison reconstitue un intérieur Régence. Non loin de Keats Grove,  sur Willow Drive, Ian Fleming s’est opposé aux constructions brutalistes de son ennemi Goldfinger. Leur conflit de voisinage est à l’origine de l’une des descriptions de méchant les plus réjouissantes de la littérature d’espionnage.

Plus glamoureuse, Daphne du Maurier a habité la somptueuse demeure familiale sur les hauteurs de Hampstead. Elle se dresse non loin de la maison (sur Vernon Mount) où Robert Louis Stevenson a trouvé une «  délicieuse source d’inspiration ».

Maison de Stevenson

Enid Blyton,  également résidente de Dulwich et Chelsea,  y a écrit quelques opus de sa très copieuse production enfantine. Que serions-nous en effet devenus sans « club des 5 » « Oui oui » ou  « Le clan des 7 » ?

Lytton Strachey, Lord Byron, TS Eliot, DH Lawrence, ont  également trouvé de quoi écrire de grandes pages dans ce quartier huppé et arboré

Mieux que tout ce que je pourrai dire, voici un autotour sur les traces des écrivains qui ont vécu à Hampstead.

Islington

Le charme bucolique d’Islington a également inspiré quelques auteurs.

Sur Canonbury Square, on voit les plaques bleues indiquant la résidence de George Orwell et Evelyn Waugh qui ont aussi habité un temps Hampstead. John Betjeman, lui aussi résident de Hampstead et ardent défenseur du patrimoine, a écrit de jolis poèmes sur le quartier de ses parents.

Mary Shelley, connue pour sa créature Frankenstein y passa une partie de sa vie ainsi que sa mère. La célèbre féministe Mary Wollstonecraft y a même une statue, sur Newington Green.

Chelsea

Il faudrait encore tout un article pour parler des célèbres écrivains de Chelsea, tels Thomas Carlyle mais l’idée ici était de se cantonner aux auteurs connus de tous.

Ainsi, vous pourrez y suivre les aventures de Ian Fleming et son célèbre héros James Bond.

Le charme de Chelsea a aussi attiré de grands auteurs tels Oscar Wilde ou Samuel Beckett.

Pour mieux savoir qui a habité où, voire qui était qui, je vous recommande ce tour gratuit dans les pas des écrivains qui ont marqué le quartier.

St Pancras

Enfin, je ne résiste pas à l’idée de vous rappeler la présence de Thomas Hardy à la vieille église St Pancras. Pourtant, l’auteur de drames romantiques n’était pas londonien. Il n’aimait pas la ville et y a peu vécu. Il s’est néanmoins marié à Kensington et y a laissé une trace… peu littéraire mais étonnante…

 En effet, l’auteur de « Tess d’Uberville » , a travaillé en tant qu’architecte à l’église st Pancras. Il s’est ainsi vu confier la tâche de regrouper les tombes déplacées de l’ancien cimetière pour faire place à la construction du chemin de fer de l’Ouest. En regroupant une certain nombre de stèles au pied d’un arbre épargné par la fièvre constructive, il a donné naissance à un arbre du plus grand romantisme.

Le déclin de l’Homo Cubanus

Avec le déclin de l’Homo Cubanus, je vous propose non pas une visite mais, pour changer, un peu de lecture sur Cuba. Des petits textes ou texticules, illustrés de photographies couleur inédites et intimistes de Cuba à commander sur Amazon sous forme de livre broché ou Kindle sous le titre « Texticules cubains : le déclin de l’homo cubanus ».

Extrait du déclin de l’Homo Cubanus

(Extrait : « Le client a toujours tort »)

« S’il est un adage qui perdure, c’est bien celui-ci., le client a toujours tort et on pourrait ajouter, en toute circonstance…

 Cuba reste on le sait bien l’un des derniers bastions du communisme. Et n’en déplaise à ceux qui aiment l’image d’Epinal des Cubains gentilles victimes, la réalité est bien autre. Le consommateur n’étant qu’un horrible suppot du capitalisme, il en va de la sauvegarde nationale que de le maltraiter. Et les locaux s’y entendent et alternent les sévices les plus cruels pour chasser du corps des malheureux aspirants acheteurs toute vélléité à l’acquisition.

La première torture consiste bien évidemment en l’attente. Au moyen de queues interminables, et souvent incongrues, de pauses encore plus incongrues et interminables, le vendeur ou supposé tel, dispose d’un arsenal sans précédent pour détourner l’acheteur putatif d’accomplir son horrible forfaiture anticommuniste. Car le consommateur est pratiquement traité comme un traitre à la nation. Dans nos pays libéraux, les magasins ressemblent à des temples de la consommation. Les boutiques cubaines, elles, s’apparentent davantage à des jaules, dont la grille est entrebaillée épisodiquement, parcimonieusement et aléatoirement…

Le client a toujours tort

Il faut tout d’abord endurer une longue attente, en générale sous le soleil cuisant de la mi-journée puisque les magasins ne sont ouverts qu’entre dix et dix-sept heures avec une pause erratique mais qui peut s’éterniser pour la merienda (goûter) du matin et celle de l’après midi et, bien sûr, une plus longue encore pour le repas de midi. Il est rare qu’à midi l’ensemble des vendeurs n’aient pas disparu, happés par des nécessités de premier ordre, comme l’absorption ou le rejet de nourriture ou de boisson, l’appel téléphonique à toute la famille, l’achat de l’approvisionnement personnel ou de celui de la famille ou de tout proche prêt à indemniser le service, une visite chez le médecin etc… Il peut épisodiquement arriver qu’un vendeur fasse acte de présence. Mais ses doigts collants et son grand sandwich dégoulinant de charcutaille marbrée suffisent en général à dégouter le consomateur le plus avide. Si celui-ci s’obstine pourtant, la mine peu amène et le machouillement distingué ont raison de sa crise malencontreuse de fièvre acheteuse.

Car, où que ce soit, et à quelque heure que ce soit, le client n’est pas bienvenu il faut bien l’entendre dans ce royaume où l’on ne gagne rien certes mais le même rien pour travailler ou ne rien faire. Le choix est donc assez simple pour le vendeur ou ne rien gagner en papotant avec un aréopage de commères aussi peu payées et aussi prêtes à ne rien faire, ou travailler pour ne rien gagner et se mettre au ban de la société…

Travailler c’est trop dur….

Et puis il y a fort à faire dans une journée de travail inefficace, vérifier l’état de ses ongles, les retoucher, se triturer les nasaux, renifler avec distinction et sans retenue, échanger des nouvelles de voisins détestés, de la belle mère qui vit malheureusement avec vous, du grand père invalide et qui vit aussi avec vous, des cousins avec lesquels on cohabite aussi hélas, trois fois hélas, s’appitoyer sur les malades connus ou putatifs, bramer au téléphone, s’informer des produits indisponibles, le plus souvent, ou disponibles, plus rarement. En ce cas l’information enclanche un départ précipité pour cause d’achalandage impromptu dans une autre boutique, officiellement pour raison médicale ou décès d’un proche, et ce, pour une durée indéterminée.

Un peu de réalisme sur Cuba, le dur quotidien

Il arrive aussi que le caissier dorme tout simplement. Quel que soit le cas de figure, et quelle que soit la taille de la queue, le client arrivé au terme de son interminable attente est donc certain d’un seul fait, non pas qu’il trouvera quelque chose d’intéressant à acheter mais qu’il dérangera la vendeuse, éventuellement mais plus rarement de sexe masculin, et l’empêchera de vaquer à des occupations beaucoup plus essentielles. Le refus de vente est ici érigé en arme fatal du commerçant, véritable profession de foi annoncée par un masque où se disputent le mépris et l’ennui. »

Où trouver cette lecture sur Cuba ?

Evidemment, vous ne trouverez pas mes oeuvres en librairie à Cuba même. Au risque de faire grincer des dents, je ne suis pas non plus vendue en librairie mais sur Amazon. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour m’auto-éditer à peu de coût. Mais si vous ne souhaitez pas recourir à la grande machine nord-américaine, vous pouvez toujours me contacter et je m’arrangerai pour vous faire parvenie cette précieuse lecture sur Cuba !!!

https://www.facebook.com/Les-Visites-de-Fabienne

Pour changer, un peu de lecture sur Cuba….

Une fois n’est pas coutume, je vous propose non pas une visite mais, pour changer, un peu de lecture sur Cuba. Des petits textes ou texticules, illustrés de photographies couleur inédites et intimistes de Cuba à commander sur Amazon sous forme de livre broché ou Kindle sous le titre « Texticules cubains : le déclin de l’homo cubanus ».

Extrait d’une des nouvelles

(Extrait : « Le client a toujours tort »)

« S’il est un adage qui perdure, c’est bien celui-ci., le client a toujours tort et on pourrait ajouter, en toute circonstance…

 Cuba reste on le sait bien l’un des derniers bastions du communisme. Et n’en déplaise à ceux qui aiment l’image d’Epinal des Cubains gentilles victimes, la réalité est bien autre. Le consommateur n’étant qu’un horrible suppot du capitalisme, il en va de la sauvegarde nationale que de le maltraiter. Et les locaux s’y entendent et alternent les sévices les plus cruels pour chasser du corps des malheureux aspirants acheteurs toute vélléité à l’acquisition.

La première torture consiste bien évidemment en l’attente. Au moyen de queues interminables, et souvent incongrues, de pauses encore plus incongrues et interminables, le vendeur ou supposé tel, dispose d’un arsenal sans précédent pour détourner l’acheteur putatif d’accomplir son horrible forfaiture anticommuniste. Car le consommateur est pratiquement traité comme un traitre à la nation. Dans nos pays libéraux, les magasins ressemblent à des temples de la consommation. Les boutiques cubaines, elles, s’apparentent davantage à des jaules, dont la grille est entrebaillée épisodiquement, parcimonieusement et aléatoirement…

Le client a toujours tort

Il faut tout d’abord endurer une longue attente, en générale sous le soleil cuisant de la mi-journée puisque les magasins ne sont ouverts qu’entre dix et dix-sept heures avec une pause erratique mais qui peut s’éterniser pour la merienda (goûter) du matin et celle de l’après midi et, bien sûr, une plus longue encore pour le repas de midi. Il est rare qu’à midi l’ensemble des vendeurs n’aient pas disparu, happés par des nécessités de premier ordre, comme l’absorption ou le rejet de nourriture ou de boisson, l’appel téléphonique à toute la famille, l’achat de l’approvisionnement personnel ou de celui de la famille ou de tout proche prêt à indemniser le service, une visite chez le médecin etc… Il peut épisodiquement arriver qu’un vendeur fasse acte de présence. Mais ses doigts collants et son grand sandwich dégoulinant de charcutaille marbrée suffisent en général à dégouter le consomateur le plus avide. Si celui-ci s’obstine pourtant, la mine peu amène et le machouillement distingué ont raison de sa crise malencontreuse de fièvre acheteuse.

Car, où que ce soit, et à quelque heure que ce soit, le client n’est pas bienvenu il faut bien l’entendre dans ce royaume où l’on ne gagne rien certes mais le même rien pour travailler ou ne rien faire. Le choix est donc assez simple pour le vendeur ou ne rien gagner en papotant avec un aréopage de commères aussi peu payées et aussi prêtes à ne rien faire, ou travailler pour ne rien gagner et se mettre au ban de la société…

Travailler c’est trop dur….

Et puis il y a fort à faire dans une journée de travail inefficace, vérifier l’état de ses ongles, les retoucher, se triturer les nasaux, renifler avec distinction et sans retenue, échanger des nouvelles de voisins détestés, de la belle mère qui vit malheureusement avec vous, du grand père invalide et qui vit aussi avec vous, des cousins avec lesquels on cohabite aussi hélas, trois fois hélas, s’appitoyer sur les malades connus ou putatifs, bramer au téléphone, s’informer des produits indisponibles, le plus souvent, ou disponibles, plus rarement. En ce cas l’information enclanche un départ précipité pour cause d’achalandage impromptu dans une autre boutique, officiellement pour raison médicale ou décès d’un proche, et ce, pour une durée indéterminée.

Il arrive aussi que le caissier dorme tout simplement. Quel que soit le cas de figure, et quelle que soit la taille de la queue, le client arrivé au terme de son interminable attente est donc certain d’un seul fait, non pas qu’il trouvera quelque chose d’intéressant à acheter mais qu’il dérangera la vendeuse, éventuellement mais plus rarement de sexe masculin, et l’empêchera de vaquer à des occupations beaucoup plus essentielles. Le refus de vente est ici érigé en arme fatal du commerçant, véritable profession de foi annoncée par un masque où se disputent le mépris et l’ennui. »

Où trouver cette lecture sur Cuba ?

Evidemment, vous ne trouverez pas mes oeuvres en librairie à Cuba même. Au risque de faire grincer des dents, je ne suis pas non plus vendue en librairie mais sur Amazon. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour m’auto-éditer à peu de coût. Mais si vous ne souhaitez pas recourir à la grande machine nord-américaine, vous pouvez toujours me contacter et je m’arrangerai pour vous faire parvenie cette précieuse lecture sur Cuba !!!

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Hemingway à Cuba

Les agences de voyage proposent toutes des circuits Hemingway à Cuba. L’écrivain nobelisé en 1954, a voulu honorer son pays de villégiature de cette reconnaissance. De ce fait, il est considéré comme un quasi héros local.

Parcours Hemingway à Cuba

Le premier parcours à la recherche de l’auteur du vieil homme et la Mer mène dans les bars de la vieille Havane. Les Cubains le surnomment affectueusement « papa Hemingway »’ .

On peut  commencer à l’hôtel Ambos Mundos. L’une des chambres (511) garde le souvenir des sept hivers passés par l’écrivain. Moyennant un droit d’entrée un rien disproprtionné, on est admis à admirer la machine à écrire de l’auteur. Après quoi ,on peut remonter sur Obispo pour découvrir le daiquiri dans son lieu de naissance. Le Floridita, garantit coktails et ambiance. On peut continuer la tournée à la bodeguita del Medio. Là, en se faufilant entre les hordes de touristes, on peut descendre un mojito et signer de son nom les parois de la petite échoppe bondée en permanence. On peut enfin (se) finir au Sloppy Joe. Ce bar accueillit outre les mafieux des années 1940/50 l’illustrissime Ernest.

Une fois imbibé, on peut maintenant continuer la route vers Cojimar. L’écrivain fréquentait ce ravissant port de pêche  lors de ses sorties en mer…Aujourd’hui, le nom du baroudeur reste attaché à la terrasse de Cojimar. Ce restaurant représente un must pour les autobus de touristes. Dans une jolie salle à manger donnant sur la baie, on peut manger toute sorte de variétés de riz. Et profiter de la compagnie des groupes de chinois, anglo-saxons, allemands…

Cojimar offre pour le reste un malecon en ruine, un fort vénitien bien conservé et des plages d’ordures. C’est dommage que l’anse qui mène au joli petit port de pêche s’apparente à une décharge. Des pélicans plongent entre les détritus le long d’une crique qui mène aux logements sociaux d’Alamar. Si on met de côté la vue et les déchets, Cojimar propose des promenades absolument charmantes.

La Finca Vigia, séjour préféré de Hemingway à Cuba

Enfin, on peut continuer la balade nostalgique à la Finca Vigia. En fait ,la logique conseillerait de commencer par la Finca et d’effectuer le parcours dans le sens inverse de mes écrits…  Il vous faudra donc vous rendre dans le faubourg de st Francois de Paule sur la caretera de la Havane. Si vous êtes très expert dans l’art de lire une carte, ou si vous êtes équipés de maps.me (l’application indispensable pour se repérer à Cuba), vous pouvez vous lancer en individuel. A  moins que vous n’ayiez une journée à passer dans l’autobus P2. Ou que vous soyiez déjà sur la caretera centrale (l’autoroute…). Finalement, le mieux est encore le taxi.

Après une longue traversée des quartiers les plus sympathiques de la capitale cubaine (10 de Octubre, Ciudad deportiva…) vous arriverez enfin en vue de la Vigie, lieu de villégiature du Prix Nobel de littérature entre 1939 et 1960 en compagnie de sa troisième épouse Martha Gellhorn et de sa 4eme Mary Welsh…

https://www.hemingwayhavana.com/

La maison croule aujourd’hui  sous les cars de touristes débarqués de leurs bateaux. Le pélerinage est à éviter le samedi en fin de matinée, il semble que tous les paquebots des Caraibes débarquent leurs passagers sur le même lieu à la même heure. Pourtant la visite n’est pas emballante puisque le visiteur ne peut déambuler qu’autour de la maison. L’amateur de livres  ne peut admirer cette maison de campagne des années 1950 qu’a travers les fenêtres, heureusement ouvertes. Il y verra beaucoup de livres, le bureau sur lequel furent écrit pour qui sonne le glas et le vieil homme et la mer inspiré par un pêcheur de Cojimar…Il y admirera, ou non, également d’innombrables trophées d’animaux africains en voie d’extinction et quelques meubles sans intérêt particulier. Un tour dans le jardin permet de voir la piscine vide, les tombes des chiens et le yacht Pilar de l’infatigable pécheur…

Vous reprendrez bien un Mojito ???