ROM, Royal Ontario Museum

Le Royal Ontario Museum ou ROM est né en 1915 de la fusion des galeries de l’Université mais aussi de dons, le  https://www.rom.on.ca/en .

Il est composé d’un batiment ancien néo byzantin agrandi au lendemain de la grande crise (1933) et enveloppé en 2002 dans une grande facade de verre semblable à un immense cristal. Il ouvre sur un atrium qui dessert au rdc une boutique (belle mais onéreuse), la billeterie, les accès aux autres niveaux et les galeries canadiennes et asiatiques.

Visiter le ROM

Vu la richesse des collections (Ce n’est pas le louvre ni le MET non plus) si vous habitez Toronto l’abonnement est vite rentabilisé les week ends d’hiver…. Sinon l’entrée est bien chère. Le Rom offre une foultitude d’activités, ateliers, expo mais aussi soirées bar (…)….

Les highlights du musée sont la fantastique collection de pierres et minéraux, et la galerie des dinosaures. Chacune des galeries fait l’objet d une visite guidée assurée par un bénévole ( en principe très au point)à 11h 12h 14h (avec 1 visite en francais à 14h). Il suffit de verifier les visites de la journée sur le site du ROM, qui fourmille d informations. Deux fois par an, le sous-sol de l’institution accueille une grande exposition internationale, en général de remarquable facture.

Galeries asiatiques et amérindiennes

Une fois rentré à l’ombre du grand dinosaure, le rdc distribue vers la droite sur la galerie chinoise, la plus grande du monde hors du territoire chinois . Elle compte notamment  une tombe Ming, une reconstitution d’un angle de palais imperial, la statue d’un bonze mais aussi des fresques du 12e s de Bouddha, des tuiles vernissées. De là on accède aux galeries coréenne et Japonaise.

La collection coréenne présente des céramiques, métaux, de la vaisselle de pierre et de porcelaine, de la calligraphie. La galerie du Prince Takamado, du Japon expose des kimonos et reconstitue une cérémonie du thé. Des céramiques, gravures, laques et armes, des objets de samourais.complètent l’évocation de la période Edo.ROM 1

De retour dans le grand hall, Sur la gauche,  2 totems ramenés en train depuis Vancouver, annoncent les galeries canadiennes. Des meubles, tableaux objets des premiers immigrants Français et Anglais constituent cette aglerie. En face s’ouvre la passionnante galerie des peuples autochtones qui.explore les traditions et cultures des premières nations. Plus de 1000 objets sont exposés par roulement pour évoquer la vie des Premières Nations de l’Alaska aux grandes plaines.

Biodiversité et ethnologie

Le 1er étage propose des galeries axées sur les trésors de la terre, animaux, biodiversité. C’est une sorte de musée empaillé complété par une recréation d’une grotte des chauves-souris et une galerie des oiseaux un peu effrayante. les amateurs de minéralogie, dinosaures sont particulièrement à la fête. Les deux dernières galeries sont en effet époustouflantes. Elles présentent effectivement quelques specimens uniques comme les œufs de dinosaures fossilisés, les os de tortues géantes des squelettes de Tyrannosaurus rex, Stegosaurus, and Triceratops. Certains d’entre eux, ont été retrouvés dans l’Alberta… La quantité et la qualité des ossements et fossiles est remarquable. Un MUST.et pour les minéraux une des plus belles galeries au monde avec des fragments de météorites et pierres  précieuses. Des vidéos, tablettes interactives complètent les vitrines.

Le 2e étage se décompose en galeries ethnologiques d’Afrique Asie Pacifique. On y voit des objets quotidiens, cérémoniels et rituels comme ces saisissants cercueils africains. Au même étage, une passerelle mène à des galeries plus historiques comme celles consacrées à l’Inde et au Moyen-Orient . celle-ci fait le pari intéressant de faire cohabiter objets paiens, musulmans et hébraiques. Ainsi des tablettes cunéiformes, des Corans, et des objets de synagogues voisinnent avec de beaux exemples de céramiques de la zone syro-palestiniennes. Des poignards moghols jouxtent des divinités hindoues.

L’Antiquité

Enfin, un petit couloir mène aux galeries consacrées à Rome, la Grèce, l’Egypte. De la statuaire à la mosaique, ce sont des pans entiers de l’apport romain qui sont évoqués dans cette jolie petite galerie . Elle regroupe ses collections par thématique : l’argent, le commerce, les dieux, les jeux, la vie quotidienne, l’expansion, l’armée. Parmi les objets, un  casque de gladiateur du IInd siècle très bien conservé. Mais aussi de très beaux verres et bijoux ainsi que la collection étrusque Bratty. La collection grecque est très complète . On passe de la petite statuaire cycladique, à des coupes mycéniennes puis à des vases classiques. On  s’arrête sur les très belles couronnes macédoniennes. Enfin, on finit sur une rare collection chypriote due à une donation des Levantis.ROM 3
La collection égyptienne, chronologique, recèle quelques jolis moments . Ainsi en est-il d’un sarcophage tardif analysé par scanner donc très documenté. On trouve également un poignard hyksos, une belle tête de Cléopatre. Malheureusement les copies en plâtre sont mélangées avec les vestiges et nuisent un peu. Surtout si votre guide ne fait pas le distingo… Pour ces 3 dernières visites, je peux fournir à la demande un itinéraire plus détaillé…

2e étage : galerie européenne

ROM 5

Au-delà de la collection d’armes et de meubles du XXes des petites « period rooms »reconstituent des intérieurs européens du Moyen-age, la Renaissance au XXe siècle. On passe ainsi d’un salon Louis XV à un bureau victorien ou à une chambre art nouveau.
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3e etage textiles
De la préhistoire à nos jours, les textiles présentés au dernier étage du ROM dans des tiroirs et des vitrines tournent en fonction d’expositions thématiques.La collection est très riche. Elle est exposée dans des conditions très strictes (ombre, période courte). Mais il vaut vraiment le coup de tirer les petits tiroirs pour en comprendre la profusion. 200 des 50000 objets sont ainsi exposés autour d’une thématique temporelle.

Que faire à Vancouver

Vancouver, capitale de la pluie, ce qui veut dire que pour profiter de la ville mieux vaut venir équipé ! Qu’importe on trouve des parapluies partout ! Une fois prise cette première précaution que faire à Vancouver ?

Un site somptueux

Mieux vaut savoir que si le site est somptueux et fantastique pour les amoureux de nature, et même de shopping, les fans d’architecture sont moins gâtés. Peu de beaux édifices, une vraie homogéneité architecturale (pour ne pas dire une certaine monotonie).

Pour autant, entre les quartiers, les parcs et les musées il y a de quoi passer de beaux moments. Pour une découverte de la ville seule,  2 ou 3 jours peuvent suffire. Mais il faut ensuite partir découvrir la région, magnifique.

La ville profite à plein de l’été qui peut être très beau, doux et pas forcément trop arrosé et qui abonde en festivités. Circuler en voiture dans le centre peut se révèler fastidieux et onéreux (en raison de la circulation et de la rareté des parkings). Préferer le bus, le vélo, le taxi ou les pieds !!!

Le centre-ville

Pour commencer, on peut partir dans les vieux quartiers de Vancouver, à savoir :jardin japonais vancouver
Gastown : c’est le quartier ancien, hipster de Vancouver (entre autres) avec de jolis batiments, des rues pavées, une horloge à vapeur, des restaurants sympas, des galeries d’art et des boutiques de souvenirs. S’arrêter avant East Hastings. On peut éventuellement faire un détour par Chinatown, assez décevant tant par l’ambiance, que par les commerces. La zone n’est pas très bien famée. A voir néanmoins le jardin Sun Yat Sen. En dépit des critiques qui considèrent que l’entrée du parc est chère et qu on peut se contenter du petit jardin public crasseux voisin, la visite est extrêmement intéressante et dépaysante.

– De là, on peut rejoindre Canada Place, passer devant le chaudron olympique puis Coal Harbour en profitant des départs de croisières et de balades en hydravion 

Parcs et îles

Stanley Park, c’est un parc d’une grande beauté : forêt primaire, totems, points de vue, rien n’y manque.. On peut y marcher, y louer un vélo (sur Denman), admirer le Lions Bridge,visiter l’aquarium ou profiter des plages. Pour s’y rendre Bus #19 , #5 or #6
vancouver.ca › … › Parks and recreation › Parks, gardens, and beaches

– On peut continuer en vélo et parcourir le seawall, le long des plages et manger entre Denman et Davie Streets, zone qui abonde en restaus sympas. Un peu bondé l’après-midi, mais les plages sont belles, (English Bay par ex) plaisantes et on peut y pratiquer une foule d’activités : volley, kayacking – mieux vaut réserver-

– Le 2e jour on peut partir du Seawall et rejoindre Kitsilano et UBC en contournant le Science Telus Centre, www.scienceworld.ca

– On atteint Granville Island, à vélo par le Seawall ou par Aquabus ce qui permet de traverser False Creek. Les petits ferries partent du centre aquatique au pied de Grandville Bridge (2 compagnies, meme tarif) et sont bon marché, fréquents (toutes les 15mn environ) (le prix d’un ticket de bus, préparer la monnaie), c’est une traversée plaisante et très belle. Theatres, performances de rue, belles boutiques resto sympas, marché cher mais sympa, brasseries bien agréables, musique le dimanche

– En continuant le long de la cote, on atteint Vanier Park petit parc où se nichent 3 musées : le HR MacMillion Space Center pour les enfants, le vancouver Maritime museum.

Maritime Museum, www.vancouvermaritimemuseum.com et le City of Vancouver Archives
– Toujours en suivant la cote, on accède à Kitsilano. Les plages de Kits sont fantastiques pour les sports d’eau : planche, paddleboard…. Pour s’y rendre, le mieux hors le vélo est le bus 4 jusqu à Cornwall Avenue, the place pour les restaurants. On peut aussi faire un détour vers les boutiques de la 4e Avenue.

L’Université de Colombie Britannique

– On arrive alors sur UBC, le grand domaine universitaire que l’on peut visiter pour admirer la qualité des installations. On peut en profiter pour admirer le magnifique jardin japonais, la roseraie et surtout surtout le fantastique musée d’Anthropologie. Bizarrement il n’est pas indiqué comme un MUST de Vancouver pourtant il est remarquable. https://moa.ubc.ca/

botanicalgarden.ubc.ca/visit/nitobe-memorial-garden

– On peut finir la journée à Yaletown. C’est un des quartiers résidentiels à la mode. Le centre regorge de petits restaurants branchés dans les petites rues Hamilton, Homer, Mainland entre Davie et Smithe ce derrière le très actif community center de Roundhouse et la station skytrain éponyme.

Galeries artistiques et marchandes

– Pour un 3e jour à Vancouver, on peut s’aventurer hors des sentiers battus ou préferer le shopping. Dans ce cas, direction Robson ou Davie Street 2 grandes artères parallèles, Georgia str de Downtow. On peut en profiter pour visiter la galerie des Beaux Arts (pas indispensable, le bâtiment n’est pas mal, style Beaux-Arts. Il y a foule le mardi soir de 5 à 9pm car l’entrée n’est plus payante officiellement mais selon la générosité de chacun (donations)…., ou la moins connue mais excellente galerie Billy Reid, mon coup de cœur en BC. Billy Reid est un orfèvre sculpteur Haida de talent et ses créations sont merveilleuses. . www.billreidgallery.ca/

En hiver, on peut profiter de la patinoire sur Robson Square en contrebas
– On peut aussi  prendre le Seabus (12mn de traversée) pour se rendre sur Lonsdale Quay Market et profiter du grand mall Park Royal de North Van.

– Plus amusant, on peut aller déjeuner ou prendre un café sur Commercial Drive, l’ancienne Little Italy. Skytrain Broadway Station, ou bus #9, #99 and #20

– Enfin, on peut aller voir l’Hôtel de ville sur Broadway puis, près de Main Street, le très beau parc avec vue sur les montagnes du North Shore Queen Elizabeth Park. Au printemps vous y admirerez les cerisiers du japon en fleur. Les plantes et oiseaux exotiques font la notoriété du Bloedel Conservatory.

Aux origines de Toronto

Cette balade aux origines de Toronto commence devant le marché St Laurence.Origines Toronto 3

Celui-ci se trouve sur Front Street. Cette rue bordait le lac lors de la fondation de York en 1796, par John G Simcoe, Lieutenant Général du Haut Canada. La petite ville de 300 hab prit en 1834 le nom local de Toronto et s’aggrandit.

Du Marché Saint-Laurence à Front Street : les origines

L’actuel marché correspond dans sa partie centrale de style géorgien au second hôtel de ville, construit en 1844.

Il faut rentrer dans le marché et dès les piliers du hall franchis se retourner pour voir la facade sud de l’édifice. Les étals actuels ont été conquis sur le lac. Les pères fondateurs se rassemblaient au 1er étage de l’édifice. Une station de police au sous-sol donnait à l’époque directement sur la grève. Le marché lui se trouvait de l’autre coté de la rue à l’emplacement de l’horrible bâtiment de 1975 qui abrite aujourd’hui le marché du samedi.

A la fin du 19es, la ville s agrandit. Le rivage fut alors repoussé. On creusa le port. On utilisa le remblai pour créer l’esplanade sur laquelle les rails bordés d’entrepots menaient à la gare. Telle une allée publicitaire, cette zone attira les entrepreneurs qui rivalisérent architecturalement pour vanter leurs produits. Malheureusement, les bâtiments ont disparu, abbatus dans les annés 1950.

Seuls subsistent quelques exemples sur Front Street East de ces architectures néogothiques, néo byzantines, néo classiques.
– Dixon Building; (Three Unit Warehouse); au 49-45.; 1872 unique façade de fonte
– Au 43-41 Macdougall & Darling; 1873-4. Arcs gothiques, métal pressé un peu plus haut
– Griffiths Bldg.; 39-35 David Roberts Jr.; 1871-2. 1 des premiers bâtiments commerciaux, toit mansardé aujourd’hui appelé Beardmore building (marchand de cuir qui habitait Grange)
– de style brutaliste en béton armé St. Lawrence Centre for the Arts; au 27.Adamson Ass; 1967-70.

Une ville en croissance constante

De l’autre côté de la rue, se dresse  le Flatiron Building ou Gooderham Building. David Roberts Jr. le construisit en 1891 pour le fils du fondateur et directeur de Distillery District, Président de la Banque de Toronto. L’architecte construisit également la grande maison à l’angle de St Georges et Bloorhttp://visitesfabienne.org/wordpress/lannexe/ . Cette dernière affecte le Style néo gothique « à la francaise » parait-il. Malgré sa tour en échauguette, ses moulures, elle recourt à des materiaux modernes.

Le flatiron de Toronto est antérieur de 10 ans à celui de NY bien qu’il soit plus petit. Il a été bâti en briques rouges de la vallée de la rivière Credit. Les batiments qui s’y adossaient ont été détruits pour laisser place à une fresque de 1980 en trompe l’oeil de Derek Besant originaire de l’Alberta. Elle surplombe le Berczy Park, petit parc triangulaire honorant la mémoire de William Albrecht Berczy,. Ce peintre allemand amena des colons en 1790 et fit des portraits de la protoaristocratie torontoise.

On passe devant le Royal Lepage Building 1981-2, complexe de verre organisé autour d’un atrium. Et on emprunte Leader Lane bordée d’une fresque clin d’œil publicité pour la Guinness. Au débouché de cette ruelle, contourner le pub (très sympa). On verra sur la place qui fait office de parking  au 47-55 Colborne street deux façades de briques rouges . La plus ancienne est un des chefs d’œuvres richardsonniens par Lennox. Le grand architecte local s’est illustré notamment avec Casa Loma et l’ancien Hotel de Ville.

Lieu d’expérimentations architecturales

Puis on peut traverser le parking pour rejoindre King Street. A l’angle , se dresse l’immense King Edouard Hotel, le plus ancien palace de la ville . Son auteur en 1903, est Lennox encore. L’architecte flirte cette fois avec l’école de Chicago. L’hôtel a été agrandi à la fin des années 1920. On remarque d’ailleurs la différence d’architecture entre les deux batiments. Dans le hall  Florentin, on peut déguster un magnifique Tea time.

Traverser King et sur Toronto street, admirer au n 10 la old Post office anciennement banque du Canada de style néo grec. Le bâtiment  fait partie des quelques rescapés du grand incendie de 1849. En face, se tient l’ ancien batiment de la Compagnie de gaz et à l’angle un palais de style florentin au rdc duquel se trouve une excellente librairie bric à brac de voyage. On prend alors la petite Court Square pour voir l’ancienne cour de Justice aujourd’hui agrémentée d’un charmant jardin et on rejoint la cathédrale St Jacques de Toronto.

King et George Street, retour aux plus vieux bâtiments

La King Street tourne le dos à la première et pricipale église anglicane de la ville. On longe alors des maisons géorgiennes réchappés du grand incendie de 1859 et un magnifique magasin richardsonnien aux baies en anse de panier. En face, se trouve le  point de départ de l’incendie qui prit dans une grange. C’était donc la limite de la ville !!!!

On arrive alors à St Laurence Hall, angle King st east / Jarvis st.au 157 King street (1850) le plus beau bâtiment classique d’époque victorienne de Toronto. Il abrite les bureaux de « Heritage Toronto », association qui lutte pour la sauvegarde du patrimoine…. 

Quelques mètres  plus loin ’à l’angle Georges st / King st east se détache Georges Brown College-Ecole de cuisine. Les apprentis cuisinent « en vitrine » côté rue alors que le restaurant de l’école permet de goûter leurs réalisations/ réservation obligatoire. En face, de style 2nd Empire, le premier hotel de voyageurs de la ville est devenu une agence immobilière.

Remonter Georges st, jusqu’Adelaide st east. A l angle St Georges/ Adelaide st East au 252 se trouve une Banque  de style néoclassique. Il s’agit du plus ancien batiment de pierre (1827) de la petite ville de York puis la première poste (1833)- aujourd’hui musée.Origines Toronto 2 Ces batiments devaient impressionner dans la petite cité de bois. A l’angle Sherbourne/ Adelaide se situe la maison de Paul Bishop une des premières maisons de Toronto de pur style Géorgien. On peut alors revenir sur Front et aller grignoter au marché St Lawrence.

Info at the Canadian Register of Historic Places
http://www.historicplaces.ca/en/rep-reg/place-lieu.aspx?id=9933

Vancouver pratique

Un petit Vancouver pratique avec des idées, des conseils pour réussir votre séjour dans la 3eme cité canadienne.

Quelques surprises

  • La première surprise est que Vancouver tient son nom d’un explorateur britannique. Celui-ci est venu en 1792 en territoire autochtone dans une zone explorée par les Espagnols. D’où les dénominations locales, Spanish Beach, Cordoba Street, English Bay, Galiano Island,…. La présence autochtone y est beaucoup plus forte que partout ailleurs au Canada.
  • La seconde surprise est le climat. Certes Vancouver est la ville la moins froide du Canada mais elle jouit d’un climat océanique…Il y pleut autant qu’à Seattle, c’est-à-dire beaucoup plus qu’en Ecosse….

Parapluie et chaussures de sport, les premiers achats

  • Du coup, le premier investissement (que vous veniez pour une durée limitée ou non) est le parapluie, le second les bottes, le troisième le ciré (les 3 sont INDISPENSABLES) en revanche pas besoin de grosses bottes de neige ou d’anorak sauf si votre plan implique aussi le surf et/ ou les skis.
  • Vancouver c’est fantastique pour les amoureux du sport, des paysages sublimes et de la nature. Si votre truc c’est les musées, le patrimoine architectural, vous n’ëtes pas obligés d’aller si loin car c’est loin très loin (9h de décalage horaire avec la France.
  • Du coup il y a beaucoup de jeunes visiteurs francais et Le gros de la communauté est formée de jeunes trentenaires travaillant dans les nouvelles technologies principalement et amoureux de nature, surf etc…. Pour eux qui s’installent (un lien s impose : guide du croutard).https://www.facebook.com/groups/le.guide.du.croutard/

Se déplacer dans les transports en commun

  • C’est une ville bien organisée pour les transports. Tout est moderne rapide et relativement sûr. Il convient d’éviter cependant East Hastings, Chinatown le soir, Grandville street dans sa partie moins commercante. en effet, ce sont des lieux de rassemblement des junkies et clochards du continent en quête de drogues légales et d’un climat doux.
  • Il faut la monnaie dans les bus sinon on peut acheter des carnets à waterfront ou ou au London Drugstore (par ex au carrefour Robson et Grandville au sous sol). Un ticket est valide durant 1h30 pour les bus et le skytrain. Dans les aquabus payer directement (là encore il faut la monnaie) le prix dépend de la zone. On peut louer des bicyclettes près de Stanley Park sur Denman.
  • Un bon plan pas cher nourriture est les foodtrucks autour de Grandville et Robson sinon il faut absolument se régaler de sushis. Sinon manger, se loger, tout est fort cher à Vancouver.
  • carte vancouver

Cienfuegos, la perle du sud

La ville que les guides vantent comme la plus francaise de l’ile a bien changé depuis 2005 grace à la manne de l’UNESCO. Du coup, sa visite vaut vraiment le coup.
Fondée en 1819 par des Français de Bordeaux et de Louisiane, elle a surtout été construite de manière pensée au XIXe siècle. Elle offre une  belle homogénéité d’urbanisme  et d’architecture.

l’Hôtel La Union, le bon hôtel de Cienfuegos

Repeinte, rajeunie, elle est devenue une étape bien agréable sur le chemin de Trinidad.

Sur la place centrale

Un petit air de Manaus

Annoncée par la forteresse de Jagua, du nom autochtone de la ville, la baie de Cienfuegos represente une bien jolie halte. Le centre de la ville correspond à la  place Jose Marti, ancienne Place d’Armes. Comme dans toutes les villes coloniales, s’y détache la Cathédrale, le siège du Gouvernement. Mais aussi un collège religieux et, plus original, le Théatre Terry (1887-89). Il prend le nom du mécène sucrier. La restauration du théâtre a respecté son caractère désuet et italianisant.

En surélevant le sol et dégageant les fauteuils de bois le théatre se transformait en salon de Dames…. Il y a du Manaus dans ce théatre !!!!. Des sièges en bois, un plafond peint de couleurs mièvres,  des affiches évoquant les visites de Sarah Bernhardt ou Carruso. Les gardiennes semblent trop occupées par la “merienda”(goûter) ou la chaleur pour vous laisser entrer. Elles acceptent finalement le petit billet coincé dans la poignée de main. Non loin, se trouve un vieux musée au charme surranné, un café plutôt engageant, un restaurant. Et surtout dans l’angle un batiment, lointain cousin d’un immeuble haussmanien mais peint en gris et orné de chantilly. Sans doute, la tourelle vaut-elle à la ville l’adjectif  parisien. Sur la place toujours, le jardin s’enorgueillit du traditionnel kiosque à musique peint de couleurs fraiches. Beaucoup moins classique se dresse un arc de triomphe version carton pâte, dédié aux travailleurs.

le Palais de Jagua

Un urbanisme pensé

De la place, partent des rues en damier typiques de l’idéal des Lumières (modernité, ordre, clarté, hygiène et urbanisme). Ainsi, le boulevard qui débouche sur l’avenue du Prado. Appelée aussi avenue 37, ses colonnades attendent le rafraichissement dont a bénéficié le cœur de ville. C’est là l’un des charmes de Cienfuegos que cette zone piétonne et commerçante. Même si les commerces restent locaux, on sent la prospérité passée de celle qui a été une capitale agricole profitant du boom de l’industrie sucrière. A l’angle, un coiffeur énorme fleure bon les années 1950. Un immense hôtel la Union d’un vert éclatant, magnifique lors de son ouverture il y a une quinzaine d’années, et de son joli restaurant.

https://www.meliacuba.de/kuba-hotels/hotel-la-union

La rue principale fait office de marché artisanal à ciel ouvert mène à une jetée nauséabonde mais qui pourrait être ravissante. Le charme de cette cité provinciale ne s’arrête pas à ce petit centre ville.

Teatro Terri

Vers le Palacio de Valle

Plus loin, on poursuit le Malecon local, la promenade de bord de mer. On passe devant le stade et le Rapido, dans tout autre lieu ce serait le cineplex, mall, Mcdo. Plus loin, le Cienfuegos club, anciennement Yacht Club, Ce bâtiment de style éclectique construit en 1920 a retrouvé de sa superbe. Il s’agrémente de cafés, restaurant, une marina et un terrain de tennis très tentant, fait suffisament rare à Cuba pour être souligné. On parvient enfin à l’extrémité Sud de la baie. Le grand bâtiment de l’Hôtel Jagua  gâche la perspective de cette folie éclectique qu’est le Palacio de Valle, qui combine les détails mauresques, byzantins et gothiques. On peut  y déjeuner ou simplement aller y boire une limonade ou un ron collins médiocres sur la belle terrasse du sommet pour 2 CUC. De là, la vue au soleil couchant sur la baie, la ville et la Punta Gorda, autrefois quartier aristocratique avec ses jolies maisons caribéennes de bois clôture la journée de manière fort plaisante. On peut aussi faire un détour à la plage rancho luna ou au jardin botanique.

Le tout constitue une halte parfaite entre la Bahia Gijon et Trinidad.

http://visitesfabienne.org/wordpress/autour-de-trinidad/

Trinidad

Le temps semble en suspens à Cuba. Mais s’il s’est posé en 1959 dans la majeure partie du pays, à Trinidad rien n’a  changé depuis le milieu du 19e s quand l’industrie du sucre a périclité.

La belle au bois (d’acajou) dormant

Les rues sont parcourues par des piétons, des chevaux ou des charettes, les belles maisons sont restées quasi en l’état. Telle la belle au bois dormant, la ville s’est totalement endormie pour se réveiller au son des touristes. Aspect positif, rien n’a été détruit mais tout a été pieusement conservé entretenu avec les moyens du bord, bricolé pour tenir. Tout est resté à l’identique. Le problème c’est l’état de délabrement. On sent les nappes et rideaux prêts à se déchirer. Les peintures s’écaillent, la ville tente péniblement de survivre. Le problème surtout c’est que les devises générées par les touristes sont redistribuées à l échelle de la province et il semble qu elles servent essentiellement à la capitale régionale Santi Spiritus. Cette dernière est une charmante ville coloniale moins visitée celle-ci mais qui s’est refait visblement une beauté .

http://visitesfabienne.org/wordpress/sancti-spiritus/

Que voir à Trinidad et autour

A Trinidad, il est bon de flâner autour de la place majeure. On peut voir le petit musée d’architecture et en contrebas de la place le joli musée municipal. Il donne une bonne idée de la richesse des familles de planteurs. On peut ensuite se promener sur les pavés et goûter le charme de cette ravissante cité aux maisons peintes de toutes les couleurs. Il faut rentrer dans les jolis bars et restaurants, arrêter un peu sa montre. On peut monter au sommet du clocher de St Francois d’Assise, aujourd’hui le Musée de la contrebande, pour profiter d’une magnifique vue sur les toits oranges. Les alentours  valent aussi le coup :

  • Pour les sportifs Topes de Collantes marque le départ de randonnées.
  • Pour les enfants ou les amateurs de plage, playa Ancon
  • On peut aussi faire une jolie promenade du coté du Parque el Cubana, à la sortie de Trinidad en direction de Cienfuegos. Une piste toute défoncée conduit à un parking bordé par un ranchon. De là  un chemin mène à une cascade. En nageant jusquà la cascade, on voit la grotte aux chauves-souris. Les amateurs peuvent aussi sauter de 3m ou 9m de hauteur.
  • On peut profiter des magnifiques paysages de plantations de la valle de los Ingenios
http://visitesfabienne.org/wordpress/vallee-de-los-ingenios/
http://visitesfabienne.org/wordpress/autour-de-trinidad/