Douceurs

En cette période de fêtes, voici quelques idées de douceurs indiennes. Les Indiens adorent en effet le sucre. Même si la fête la plus importante reste Diwali, voici quelques idées pour épicer notre Noël si occidental.

Burfi

En effet, de quelles douceurs indiennes se régale-t-on au Tamil Nadu ?

le Mysore Pak, une des douceurs indiennes les plus populaires du sud

Quelques douceurs indiennes traditionnelles

Recettes : https://magikindia.com/fr/desserts-indiens-india/

Deux desserts glacés

– le falooda. Ce dessert intransportable est à la cuisine ce que le Taj Mahal est à l’architecture : un concentré de présence moghole. Il s’agit de la version indienne du Faloodeh persan. Ce mélange de vermicelles, maïzena, sirop de rose, crème glacée, entre autre, peut laisser sceptique. Il en existe une version encore plus exotique dans le sud, le jigarthanda. Personnellement, le mélange de vermicelles, lait concentré sucré, fruits confits, glace et sirop m’est compliqué mais vous pouvez tenter si vous avez le cœur, et l’estomac, bien accrochés.

Les jolies couleurs du Falooda

le Kulfi. Dans la version glacée, les Indiens se délectent de Kulfi. Plus dense et lourd que la glace, le kulfi remonte lui aussi à l’occupation Moghole. Il fond lentement et reste longtemps et beaucoup en bouche.

Deux douceurs indiennes vraiment bien sucrées

-le Gulab jamun. Ce dessert national s’obtient en faisant frire des boulettes de farine et lait. On les immerge ensuite dans un sirop de sucre. Les Indiens les servent accompagnés de kulfi. Pour un gout plus de chez nous, on peut tenter de les tremper dans du rhum, cela donne une sorte de mini baba, version indienne.

– le barfi est un bon exemple des douceurs indiennes. C’est une confiserie traditionnelle à base de sucre et de lait concentré mijoté jusqu’à solidification.

Quelques spécialités typiques du Sud

Deux douceurs indiennes à manger en bouchées

-Le Mysore pak. Cette douceur originaire de Mysore est un joyeux mélange de ghee, sucre et farine de pois chiche. On la trouve partout dans le Tamil Nadu mais les étals de Mysore en proposent des montagnes que l’on peut même déguster chaudes. A vos risques et périls digestifs !

-Le Kozhukattai.. On forme de petites boules de farine de riz que l’on fourre d’un mélange de sucre et jaggery. Puis on les cuit à la vapeur ce qui rend l’extérieur doux alors que l’intérieur reste juteux. Bien fait ce dessert peut être très bon quoique , là encore, un tantinet sucré.

Deux desserts de fête

Le Paal polii se déguste pendant les fêtes du Sud. Il se compose de semoule de blé complet (atta), cardamone, safran et fruits secs

– Le Halba est un dessert du Karnataka à base de riz et noix de coco, cardamone, jaggery et fruits secs

Deux desserts traditionnels

– Les Ney Appam ressemblent à des crêpes à base de riz. On y ajoute sirop de jaggery, bananes et cardamone en poudre.

Le Semiya payasam ’est la version sudiste du kheer. C’est un dessert crémeux à base de vermicelles de riz sucrés cuits dans le lait de coco puis revenus dans le ghee sucré. La crème est ensuite garnie de cajoux et raisins secs frits dans le ghee. Une version plus sophistiquée mêle de l’ananas.

De plus en plus de pâtisseries offrent des desserts occidentaux. Du coup, il faut souvent se réfugier dans les restaurants traditionnels ou les petits étals pour se régaler de sucreries indiennes traditionnelles. Ce site recense quelques adresses connues dans la capitale du Tamil Nadu.

Gâteau

A première vue, l’idée de faire un gâteau en Inde ne concerne que les résidents et le titre de cet article peut vous faire sourire. Néanmoins, rien n’est simple au pays des Maharadjas. Alors voici quelques pistes pour vous retrouver au milieu des ingrédients de base, farines, sucres au pluriel mais aussi laitages.

vous connaissez la farine de Ragi ?

La farine.

 On aborde ici aborde un sujet compliqué. Pour préparer un gâteau en Inde, il faut trouver la farine de blé « maida ». Très traitée il est conseillé de la mélanger avec de la farine complète « ätta ». Pour les plus aventureux, il existe une foultitude de farines exotiques. Vous pouvez les trouver dans n’importe quel magasin bio, de type « Terra »ou non.

Quelle farine pour faire un ga^teau en Inde ?

On commence par les plus compréhensibles, farine de lentilles, de riz, de pois chiche. Avec celles-ci, on peut confectionner les vada, sortes de beignets mangés le matin et en guise d’en cas. .Nous connaissons la farine de maïs utilisée dans les tortillas mexicaines  ou la polente italienne. La farine de riz sert quant à elle pour les dosas, idlis .

Farines de pois chiches e de quinoa

Plus étranges pour nous, la farine de millet, d’amarante de sorgho. Plus étonnante encore, la farine de ragi toute rouge. Elle rentre dans la confection de certains chapatis. De la famille du millet, elle est chargée en protéines végétales. Cuisiner ces farines s’apprend car leur texture peut varier considérablement. Il y en a en effet pour tous les goûts, toutes les croyances ou allergies, mais aussi pour toutes les traditions culinaires.

Le sucre.

Là encore, rien de simple pour un esprit franco-français. Outre le sucre blanc archi raffiné, souvent issu de la betterave, il existe une joyeuse quantité de sucres bruns plus ou moins utilisables pou faire un gâteau en Inde.

On exclut d’office la vergeoise très franco-belge et obtenue en caramélisant du sucre blanc. Parmi les sucres roux présents en Inde, on distingue de fait l’origine naturelle, datte, noix de coco, palme et surtout bien sûr canne. Ici, on consomme principalement du sucre de canne. Mais là encore que choisir pour sucrer son café ou préparer un gâteau ?

Le Muscovado n’est pas raffiné, mais juste purifié, filtré et caramélisé d’où un petit goût parfumé. Le trubinado, quant à lui, désigne un sucre semi-raffiné. Cette version conserve ses cristaux.

Le jaggery très présent sur les ‘étals est peut [être le plus traditionnel en Inde. Ce produit concentré, non raffiné, et de couleur foncée contient encore mélasses et cristaux mais aussi des fibres. Il se présente sous forme solide, râpée ou hachée. Très peu homogène, il n’est pas évident à cuisiner mais délicieux dans le café si la texture ne vous d’dérange pas.

Quel sucre choisir pour faire un gâteau en Inde ?

Le sucre Demerara provient de Guyane. Bien que complètement exogène, il se trouve facilement. Autant savoir néanmoins qu’il n’est pas vraiment local. Sa texture granuleuse et humide peut surprendre. On a en effet l’impression qu’il bouge. Un tantinet perturbant le matin au petit déjeuner mais le goût en est agréable.

https://www.lanutrition.fr/les-differents-types-de-sucres

Les laitages

N’en déplaise aux légendes urbaines concernant le véganisme local, les Indiens adorent les laitages. Ils sont d’ailleurs le plus grands consommateurs et producteurs de lait au monde. Du coup, on trouve de nombreuses recettes à base de laitages.

Si l’on trouve peu de fromages, on trouve en revanche beaucoup de fromage. Je m’explique, peu de variétés mais une grande quantité de ce fromage un peu élastique nommé paneer et utilisé comme source de protéines dans de nombreux plats végétariens. Selon les marques, les producteurs, la qualité, et la provenance, le gout du paneer peut varier énormément.

Les Indiens consomment également beaucoup de yaourts. Sous forme solide, type fromage blanc, on l’appelle curd et on le consomme en accompagnement des plats épicés. Car les laitages permettent de calmer les brulures provoquées par les épices. Sous forme liquide, les Indiens ont véritablement inventé le yaourt à boire. Le lassi se boit sucré, aromatisé ou salé, comme toutes les autres boissons. On trouve également de nombreuses boissons lactées telles le badaam milk (lait aux amandes) ou le rose milk très populaires dans le sud de l’inde.

 La matière grasse traditionnelle, quant à elle, reste le ghee, ce beurre clarifié à très longue conservation.