L’héritage colonial de Toronto

C’est une belle balade pour découvrir l’héritage colonial de Toronto  autour de l’AGO. Le musée des Beaux-Arts, fondé en 1911 s’est agrandi à de nombreuses reprises. Ce quartier illustre les changements sociaux depuis l’époque coloniale. A cette époque, les autorités britanniques distribuaient des parcelles deterritoire en parcelles destinées. Celles-ci furent ensuite subdivisées en faveur d’une bourgeoisie nouvelle. Enfin le quartier connut différentes vagues d’émigration.

Une belle demeure coloniale, The Grange 

Cette promenade peut se commencer au métro Osgoode devant la maison Campbell à l’angle de University et Queen. On suit alors Queen West en passant devant st Patrick Market. Puis on rejoindt la rue John qui remonte vers the Grange. On accède alors à l’allée majestueuse. Celle-ci du lac menait à la demeure géorgienne. Aujourd’hui encore, elle se détache sur l’étonnante façade bleue crée par Franck Gehry pour servir de lieu d’exposition a l’AGO. Bien qu’il soit t né dans cette rue, le grand architecte a pris la nationalité américaine très jeune. Du coup, l’AGO, sa première commande  canadienne ne date que de 2009 !

Franck Gehry est notamment connu pour le Guggenheim de Bilbao ou la fondation LVMH . Gehry, le Torontois caché https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Gehry

Sur l’AGO : https://ago.ca/

et mon article : http://visitesfabienne.org/wordpress/canada/toronto-visites-de-musees/ago/

On passe devant l’église st George the martyr,1845, anglicane. Elle a brûlé en 1955. Il n’en reste que le clocher. Les services ont lieu dans le réfectoire. Puis on continue dans le joli jardin. Au débouché de la rue John sur la droite, se dresse une batisse de briques. University Settlement house date de1926. Cette organisation caritative lutte depuis 1910 pour améliorer les conditions de vie des canadiens. Elle aide en l’occurence des vagues de nouveaux arrivants de ce quartier.

Transformée en Musée des beaux-Arts

The Grange, belle maison géorgienne, remonte à 1817. Construite pour d’Arcy Boulton elle a été agrandie en 1875. De l’ancienne maison, subsiste la bibliothèque aujourd’hui restaurant des abonnés de l’AGO. Sur la droite, le batiment en brique des Beaux Arts (OCAD) remonte à 1876. D’abord hébergé dans the Grange, il s’est vu dédier un édifice, agrandi en 1961. Enfin en 2009 le spectaculaire édifice coloré sur 18 m de pilotis a ouvert comme nouvelle école des Beaux-Arts.

Le bâtiment coloré de l’OCAD

On resort du joli jardin dans la rue de gauche, Beverley street face à une jolie rangée de maisons victoriennes. Les occupations des premiers occupants sont notées devant les portes. Y habitaient un notaire,  un vendeur mais aussi une veuve !!!!!

On longe alors une église de style romano gothique italianasante. Luis succède Deep qong manor de style italianisant. Construit en 1855 cet établissement recevait les jeunes travailleuses.  

A l’angle de Dundas rue ouverte en 1877 on aperçoit deux églises néogothiques : Our lady of Mount Carmel (1869) et St Patrick. On passe alors devant les jolies maisons victoriennes, de style néogothique, Queen Anne, et 2nd empire. En se retournant, on peut admirer la façade bois et verre de l’AGO de Franck Gehry. Elle affecte la forme d’une carène de pirogue pour souligner que Toronto est une ville construite en territoire autochtone. Plus loin, la statue de Henry Moore  rappelle que le musée contient l’une des plus belles et grandes collections du sculpteur britannique ( 131 bronzes).

Des parcelles lôties au XIXème s

On va alors remonter Beverley Street en passant devant une belle série de maisons victoriennes (au 14). Au 147 où habita Isabel King fille de W Lyon McEnzie et mère du PM, W McEnzie King..

Sur le trottoir West de Beverley Street, on voit de jolis exemples d’architecture second Empire. Au 136 Chudleigh House 1872 abrite aujourd’hui le consulat italien. Au 152, Cawthra House (1875) était une maison élégante. La magnifique G. Brown House 186 Beverley, (1876) attire l’attention. C’était l’impressionnante demeure du fondateur du journal le Globe.

On peut alors faire un petit crochet par la rue d’Arcy (37) . S’y  trouve un Shtibeleh, petite maison servant de synagogue. Elle atteste la présence d’une communauté juive à la fin du XIXes. On revient sur Beverley entre l’église chinoise baptiste 1886. Elle se situait anciennement à l’emplacement de l’hotel de ville lors du déplacement de l’un des quartiers chinois.

Un quartier marqué par les vagues migratoires

Aux numeros 196/198/200 on notera des maisons de style richardsonien romanesque (1888). Puis sur la droite, on emprunte Cecil street. On aboutit alors  sur l’église orthodoxe, une ancienne synagogue. Elle se trouve à l’emplacement d’un ancien champ de course où fut projeté la construction d’une centrale électrique. Ce projet se transforma finalement en logements sur Baldwin Street. De jolis petits restaus animent cette artère commerçante. Sur la vitrine de chez John,se lisaient encore avant la restauration en lettres hébraiques lait frais. Le quartier, qui a été habité par les anglais, allemands, russes, polonais, juifs est aujourd’hui chinois.

C’ouse 1872 aujourd’hui consulat italien, au 152, Cawthra House (1875) et enfin la magnifique G. Brown House 186 Beverley, (1876|), impressionnante demeure du fondateur du journal le Globe. On peut alors faire un petit crochet par la rue d’Arcy (37) où se trouve un Shtibeleh, petite maison servant de synagogue et attestant la présence d’une communauté juive à la fin du XIXes. On revient sur Beverley entre l’église chinoise baptiste 1886 anciennement à l’emplacement de l’hôtel de ville (lors du déplacement de l’un des quartiers chinois). Aux numéros 196/198/200 maison de style richardsonien romanesque (1888) puis sur la droite Cecil street et on aboutit sur l’église orthodoxe ancienne synagogue et à l’emplacement d’un ancien champ de course où fut projeté la construction d’une centrale électrique, projet finalement transformé en logements sur Baldwin Street avec de jolis petits restaus et la vitrine de chez John, où, avant restauration, se lisaient encore sur la vitre en lettres hébraiques lait frais. Le quartier, qui a été habité par les anglais, allemands, russes, polonais, juifs est aujourd’hui chinois.

ROM, Royal Ontario Museum

Le Royal Ontario Museum ou ROM est né en 1915 de la fusion des galeries de l’Université mais aussi de dons, le  https://www.rom.on.ca/en .

Il est composé d’un batiment ancien néo byzantin agrandi au lendemain de la grande crise (1933) et enveloppé en 2002 dans une grande facade de verre semblable à un immense cristal. Il ouvre sur un atrium qui dessert au rdc une boutique (belle mais onéreuse), la billeterie, les accès aux autres niveaux et les galeries canadiennes et asiatiques.

Visiter le ROM

Vu la richesse des collections (Ce n’est pas le louvre ni le MET non plus) si vous habitez Toronto l’abonnement est vite rentabilisé les week ends d’hiver…. Sinon l’entrée est bien chère. Le Rom offre une foultitude d’activités, ateliers, expo mais aussi soirées bar (…)….

Les highlights du musée sont la fantastique collection de pierres et minéraux, et la galerie des dinosaures. Chacune des galeries fait l’objet d une visite guidée assurée par un bénévole ( en principe très au point)à 11h 12h 14h (avec 1 visite en francais à 14h). Il suffit de verifier les visites de la journée sur le site du ROM, qui fourmille d informations. Deux fois par an, le sous-sol de l’institution accueille une grande exposition internationale, en général de remarquable facture.

Galeries asiatiques et amérindiennes

Une fois rentré à l’ombre du grand dinosaure, le rdc distribue vers la droite sur la galerie chinoise, la plus grande du monde hors du territoire chinois . Elle compte notamment  une tombe Ming, une reconstitution d’un angle de palais imperial, la statue d’un bonze mais aussi des fresques du 12e s de Bouddha, des tuiles vernissées. De là on accède aux galeries coréenne et Japonaise.

La collection coréenne présente des céramiques, métaux, de la vaisselle de pierre et de porcelaine, de la calligraphie. La galerie du Prince Takamado, du Japon expose des kimonos et reconstitue une cérémonie du thé. Des céramiques, gravures, laques et armes, des objets de samourais.complètent l’évocation de la période Edo.ROM 1

De retour dans le grand hall, Sur la gauche,  2 totems ramenés en train depuis Vancouver, annoncent les galeries canadiennes. Des meubles, tableaux objets des premiers immigrants Français et Anglais constituent cette aglerie. En face s’ouvre la passionnante galerie des peuples autochtones qui.explore les traditions et cultures des premières nations. Plus de 1000 objets sont exposés par roulement pour évoquer la vie des Premières Nations de l’Alaska aux grandes plaines.

Biodiversité et ethnologie

Le 1er étage propose des galeries axées sur les trésors de la terre, animaux, biodiversité. C’est une sorte de musée empaillé complété par une recréation d’une grotte des chauves-souris et une galerie des oiseaux un peu effrayante. les amateurs de minéralogie, dinosaures sont particulièrement à la fête. Les deux dernières galeries sont en effet époustouflantes. Elles présentent effectivement quelques specimens uniques comme les œufs de dinosaures fossilisés, les os de tortues géantes des squelettes de Tyrannosaurus rex, Stegosaurus, and Triceratops. Certains d’entre eux, ont été retrouvés dans l’Alberta… La quantité et la qualité des ossements et fossiles est remarquable. Un MUST.et pour les minéraux une des plus belles galeries au monde avec des fragments de météorites et pierres  précieuses. Des vidéos, tablettes interactives complètent les vitrines.

Le 2e étage se décompose en galeries ethnologiques d’Afrique Asie Pacifique. On y voit des objets quotidiens, cérémoniels et rituels comme ces saisissants cercueils africains. Au même étage, une passerelle mène à des galeries plus historiques comme celles consacrées à l’Inde et au Moyen-Orient . celle-ci fait le pari intéressant de faire cohabiter objets paiens, musulmans et hébraiques. Ainsi des tablettes cunéiformes, des Corans, et des objets de synagogues voisinnent avec de beaux exemples de céramiques de la zone syro-palestiniennes. Des poignards moghols jouxtent des divinités hindoues.

L’Antiquité

Enfin, un petit couloir mène aux galeries consacrées à Rome, la Grèce, l’Egypte. De la statuaire à la mosaique, ce sont des pans entiers de l’apport romain qui sont évoqués dans cette jolie petite galerie . Elle regroupe ses collections par thématique : l’argent, le commerce, les dieux, les jeux, la vie quotidienne, l’expansion, l’armée. Parmi les objets, un  casque de gladiateur du IInd siècle très bien conservé. Mais aussi de très beaux verres et bijoux ainsi que la collection étrusque Bratty. La collection grecque est très complète . On passe de la petite statuaire cycladique, à des coupes mycéniennes puis à des vases classiques. On  s’arrête sur les très belles couronnes macédoniennes. Enfin, on finit sur une rare collection chypriote due à une donation des Levantis.ROM 3
La collection égyptienne, chronologique, recèle quelques jolis moments . Ainsi en est-il d’un sarcophage tardif analysé par scanner donc très documenté. On trouve également un poignard hyksos, une belle tête de Cléopatre. Malheureusement les copies en plâtre sont mélangées avec les vestiges et nuisent un peu. Surtout si votre guide ne fait pas le distingo… Pour ces 3 dernières visites, je peux fournir à la demande un itinéraire plus détaillé…

2e étage : galerie européenne

ROM 5

Au-delà de la collection d’armes et de meubles du XXes des petites « period rooms »reconstituent des intérieurs européens du Moyen-age, la Renaissance au XXe siècle. On passe ainsi d’un salon Louis XV à un bureau victorien ou à une chambre art nouveau.
.
3e etage textiles
De la préhistoire à nos jours, les textiles présentés au dernier étage du ROM dans des tiroirs et des vitrines tournent en fonction d’expositions thématiques.La collection est très riche. Elle est exposée dans des conditions très strictes (ombre, période courte). Mais il vaut vraiment le coup de tirer les petits tiroirs pour en comprendre la profusion. 200 des 50000 objets sont ainsi exposés autour d’une thématique temporelle.

Que faire à Vancouver

Vancouver, capitale de la pluie, ce qui veut dire que pour profiter de la ville mieux vaut venir équipé ! Qu’importe on trouve des parapluies partout ! Une fois prise cette première précaution que faire à Vancouver ?

Un site somptueux

Mieux vaut savoir que si le site est somptueux et fantastique pour les amoureux de nature, et même de shopping, les fans d’architecture sont moins gâtés. Peu de beaux édifices, une vraie homogéneité architecturale (pour ne pas dire une certaine monotonie).

Pour autant, entre les quartiers, les parcs et les musées il y a de quoi passer de beaux moments. Pour une découverte de la ville seule,  2 ou 3 jours peuvent suffire. Mais il faut ensuite partir découvrir la région, magnifique.

La ville profite à plein de l’été qui peut être très beau, doux et pas forcément trop arrosé et qui abonde en festivités. Circuler en voiture dans le centre peut se révèler fastidieux et onéreux (en raison de la circulation et de la rareté des parkings). Préferer le bus, le vélo, le taxi ou les pieds !!!

Le centre-ville

Pour commencer, on peut partir dans les vieux quartiers de Vancouver, à savoir :jardin japonais vancouver
Gastown : c’est le quartier ancien, hipster de Vancouver (entre autres) avec de jolis batiments, des rues pavées, une horloge à vapeur, des restaurants sympas, des galeries d’art et des boutiques de souvenirs. S’arrêter avant East Hastings. On peut éventuellement faire un détour par Chinatown, assez décevant tant par l’ambiance, que par les commerces. La zone n’est pas très bien famée. A voir néanmoins le jardin Sun Yat Sen. En dépit des critiques qui considèrent que l’entrée du parc est chère et qu on peut se contenter du petit jardin public crasseux voisin, la visite est extrêmement intéressante et dépaysante.

– De là, on peut rejoindre Canada Place, passer devant le chaudron olympique puis Coal Harbour en profitant des départs de croisières et de balades en hydravion 

Parcs et îles

Stanley Park, c’est un parc d’une grande beauté : forêt primaire, totems, points de vue, rien n’y manque.. On peut y marcher, y louer un vélo (sur Denman), admirer le Lions Bridge,visiter l’aquarium ou profiter des plages. Pour s’y rendre Bus #19 , #5 or #6
vancouver.ca › … › Parks and recreation › Parks, gardens, and beaches

– On peut continuer en vélo et parcourir le seawall, le long des plages et manger entre Denman et Davie Streets, zone qui abonde en restaus sympas. Un peu bondé l’après-midi, mais les plages sont belles, (English Bay par ex) plaisantes et on peut y pratiquer une foule d’activités : volley, kayacking – mieux vaut réserver-

– Le 2e jour on peut partir du Seawall et rejoindre Kitsilano et UBC en contournant le Science Telus Centre, www.scienceworld.ca

– On atteint Granville Island, à vélo par le Seawall ou par Aquabus ce qui permet de traverser False Creek. Les petits ferries partent du centre aquatique au pied de Grandville Bridge (2 compagnies, meme tarif) et sont bon marché, fréquents (toutes les 15mn environ) (le prix d’un ticket de bus, préparer la monnaie), c’est une traversée plaisante et très belle. Theatres, performances de rue, belles boutiques resto sympas, marché cher mais sympa, brasseries bien agréables, musique le dimanche

– En continuant le long de la cote, on atteint Vanier Park petit parc où se nichent 3 musées : le HR MacMillion Space Center pour les enfants, le vancouver Maritime museum.

Maritime Museum, www.vancouvermaritimemuseum.com et le City of Vancouver Archives
– Toujours en suivant la cote, on accède à Kitsilano. Les plages de Kits sont fantastiques pour les sports d’eau : planche, paddleboard…. Pour s’y rendre, le mieux hors le vélo est le bus 4 jusqu à Cornwall Avenue, the place pour les restaurants. On peut aussi faire un détour vers les boutiques de la 4e Avenue.

L’Université de Colombie Britannique

– On arrive alors sur UBC, le grand domaine universitaire que l’on peut visiter pour admirer la qualité des installations. On peut en profiter pour admirer le magnifique jardin japonais, la roseraie et surtout surtout le fantastique musée d’Anthropologie. Bizarrement il n’est pas indiqué comme un MUST de Vancouver pourtant il est remarquable. https://moa.ubc.ca/

botanicalgarden.ubc.ca/visit/nitobe-memorial-garden

– On peut finir la journée à Yaletown. C’est un des quartiers résidentiels à la mode. Le centre regorge de petits restaurants branchés dans les petites rues Hamilton, Homer, Mainland entre Davie et Smithe ce derrière le très actif community center de Roundhouse et la station skytrain éponyme.

Galeries artistiques et marchandes

– Pour un 3e jour à Vancouver, on peut s’aventurer hors des sentiers battus ou préferer le shopping. Dans ce cas, direction Robson ou Davie Street 2 grandes artères parallèles, Georgia str de Downtow. On peut en profiter pour visiter la galerie des Beaux Arts (pas indispensable, le bâtiment n’est pas mal, style Beaux-Arts. Il y a foule le mardi soir de 5 à 9pm car l’entrée n’est plus payante officiellement mais selon la générosité de chacun (donations)…., ou la moins connue mais excellente galerie Billy Reid, mon coup de cœur en BC. Billy Reid est un orfèvre sculpteur Haida de talent et ses créations sont merveilleuses. . www.billreidgallery.ca/

En hiver, on peut profiter de la patinoire sur Robson Square en contrebas
– On peut aussi  prendre le Seabus (12mn de traversée) pour se rendre sur Lonsdale Quay Market et profiter du grand mall Park Royal de North Van.

– Plus amusant, on peut aller déjeuner ou prendre un café sur Commercial Drive, l’ancienne Little Italy. Skytrain Broadway Station, ou bus #9, #99 and #20

– Enfin, on peut aller voir l’Hôtel de ville sur Broadway puis, près de Main Street, le très beau parc avec vue sur les montagnes du North Shore Queen Elizabeth Park. Au printemps vous y admirerez les cerisiers du japon en fleur. Les plantes et oiseaux exotiques font la notoriété du Bloedel Conservatory.

Aux origines de Toronto

Cette balade aux origines de Toronto commence devant le marché St Laurence.Origines Toronto 3

Celui-ci se trouve sur Front Street. Cette rue bordait le lac lors de la fondation de York en 1796, par John G Simcoe, Lieutenant Général du Haut Canada. La petite ville de 300 hab prit en 1834 le nom local de Toronto et s’aggrandit.

Du Marché Saint-Laurence à Front Street : les origines

L’actuel marché correspond dans sa partie centrale de style géorgien au second hôtel de ville, construit en 1844.

Il faut rentrer dans le marché et dès les piliers du hall franchis se retourner pour voir la facade sud de l’édifice. Les étals actuels ont été conquis sur le lac. Les pères fondateurs se rassemblaient au 1er étage de l’édifice. Une station de police au sous-sol donnait à l’époque directement sur la grève. Le marché lui se trouvait de l’autre coté de la rue à l’emplacement de l’horrible bâtiment de 1975 qui abrite aujourd’hui le marché du samedi.

A la fin du 19es, la ville s agrandit. Le rivage fut alors repoussé. On creusa le port. On utilisa le remblai pour créer l’esplanade sur laquelle les rails bordés d’entrepots menaient à la gare. Telle une allée publicitaire, cette zone attira les entrepreneurs qui rivalisérent architecturalement pour vanter leurs produits. Malheureusement, les bâtiments ont disparu, abbatus dans les annés 1950.

Seuls subsistent quelques exemples sur Front Street East de ces architectures néogothiques, néo byzantines, néo classiques.
– Dixon Building; (Three Unit Warehouse); au 49-45.; 1872 unique façade de fonte
– Au 43-41 Macdougall & Darling; 1873-4. Arcs gothiques, métal pressé un peu plus haut
– Griffiths Bldg.; 39-35 David Roberts Jr.; 1871-2. 1 des premiers bâtiments commerciaux, toit mansardé aujourd’hui appelé Beardmore building (marchand de cuir qui habitait Grange)
– de style brutaliste en béton armé St. Lawrence Centre for the Arts; au 27.Adamson Ass; 1967-70.

Une ville en croissance constante

De l’autre côté de la rue, se dresse  le Flatiron Building ou Gooderham Building. David Roberts Jr. le construisit en 1891 pour le fils du fondateur et directeur de Distillery District, Président de la Banque de Toronto. L’architecte construisit également la grande maison à l’angle de St Georges et Bloorhttp://visitesfabienne.org/wordpress/lannexe/ . Cette dernière affecte le Style néo gothique « à la francaise » parait-il. Malgré sa tour en échauguette, ses moulures, elle recourt à des materiaux modernes.

Le flatiron de Toronto est antérieur de 10 ans à celui de NY bien qu’il soit plus petit. Il a été bâti en briques rouges de la vallée de la rivière Credit. Les batiments qui s’y adossaient ont été détruits pour laisser place à une fresque de 1980 en trompe l’oeil de Derek Besant originaire de l’Alberta. Elle surplombe le Berczy Park, petit parc triangulaire honorant la mémoire de William Albrecht Berczy,. Ce peintre allemand amena des colons en 1790 et fit des portraits de la protoaristocratie torontoise.

On passe devant le Royal Lepage Building 1981-2, complexe de verre organisé autour d’un atrium. Et on emprunte Leader Lane bordée d’une fresque clin d’œil publicité pour la Guinness. Au débouché de cette ruelle, contourner le pub (très sympa). On verra sur la place qui fait office de parking  au 47-55 Colborne street deux façades de briques rouges . La plus ancienne est un des chefs d’œuvres richardsonniens par Lennox. Le grand architecte local s’est illustré notamment avec Casa Loma et l’ancien Hotel de Ville.

Lieu d’expérimentations architecturales

Puis on peut traverser le parking pour rejoindre King Street. A l’angle , se dresse l’immense King Edouard Hotel, le plus ancien palace de la ville . Son auteur en 1903, est Lennox encore. L’architecte flirte cette fois avec l’école de Chicago. L’hôtel a été agrandi à la fin des années 1920. On remarque d’ailleurs la différence d’architecture entre les deux batiments. Dans le hall  Florentin, on peut déguster un magnifique Tea time.

Traverser King et sur Toronto street, admirer au n 10 la old Post office anciennement banque du Canada de style néo grec. Le bâtiment  fait partie des quelques rescapés du grand incendie de 1849. En face, se tient l’ ancien batiment de la Compagnie de gaz et à l’angle un palais de style florentin au rdc duquel se trouve une excellente librairie bric à brac de voyage. On prend alors la petite Court Square pour voir l’ancienne cour de Justice aujourd’hui agrémentée d’un charmant jardin et on rejoint la cathédrale St Jacques de Toronto.

King et George Street, retour aux plus vieux bâtiments

La King Street tourne le dos à la première et pricipale église anglicane de la ville. On longe alors des maisons géorgiennes réchappés du grand incendie de 1859 et un magnifique magasin richardsonnien aux baies en anse de panier. En face, se trouve le  point de départ de l’incendie qui prit dans une grange. C’était donc la limite de la ville !!!!

On arrive alors à St Laurence Hall, angle King st east / Jarvis st.au 157 King street (1850) le plus beau bâtiment classique d’époque victorienne de Toronto. Il abrite les bureaux de « Heritage Toronto », association qui lutte pour la sauvegarde du patrimoine…. 

Quelques mètres  plus loin ’à l’angle Georges st / King st east se détache Georges Brown College-Ecole de cuisine. Les apprentis cuisinent « en vitrine » côté rue alors que le restaurant de l’école permet de goûter leurs réalisations/ réservation obligatoire. En face, de style 2nd Empire, le premier hotel de voyageurs de la ville est devenu une agence immobilière.

Remonter Georges st, jusqu’Adelaide st east. A l angle St Georges/ Adelaide st East au 252 se trouve une Banque  de style néoclassique. Il s’agit du plus ancien batiment de pierre (1827) de la petite ville de York puis la première poste (1833)- aujourd’hui musée.Origines Toronto 2 Ces batiments devaient impressionner dans la petite cité de bois. A l’angle Sherbourne/ Adelaide se situe la maison de Paul Bishop une des premières maisons de Toronto de pur style Géorgien. On peut alors revenir sur Front et aller grignoter au marché St Lawrence.

Info at the Canadian Register of Historic Places
http://www.historicplaces.ca/en/rep-reg/place-lieu.aspx?id=9933

Vancouver pratique

Un petit Vancouver pratique avec des idées, des conseils pour réussir votre séjour dans la 3eme cité canadienne.

Quelques surprises

  • La première surprise est que Vancouver tient son nom d’un explorateur britannique. Celui-ci est venu en 1792 en territoire autochtone dans une zone explorée par les Espagnols. D’où les dénominations locales, Spanish Beach, Cordoba Street, English Bay, Galiano Island,…. La présence autochtone y est beaucoup plus forte que partout ailleurs au Canada.
  • La seconde surprise est le climat. Certes Vancouver est la ville la moins froide du Canada mais elle jouit d’un climat océanique…Il y pleut autant qu’à Seattle, c’est-à-dire beaucoup plus qu’en Ecosse….

Parapluie et chaussures de sport, les premiers achats

  • Du coup, le premier investissement (que vous veniez pour une durée limitée ou non) est le parapluie, le second les bottes, le troisième le ciré (les 3 sont INDISPENSABLES) en revanche pas besoin de grosses bottes de neige ou d’anorak sauf si votre plan implique aussi le surf et/ ou les skis.
  • Vancouver c’est fantastique pour les amoureux du sport, des paysages sublimes et de la nature. Si votre truc c’est les musées, le patrimoine architectural, vous n’ëtes pas obligés d’aller si loin car c’est loin très loin (9h de décalage horaire avec la France.
  • Du coup il y a beaucoup de jeunes visiteurs francais et Le gros de la communauté est formée de jeunes trentenaires travaillant dans les nouvelles technologies principalement et amoureux de nature, surf etc…. Pour eux qui s’installent (un lien s impose : guide du croutard).https://www.facebook.com/groups/le.guide.du.croutard/

Se déplacer dans les transports en commun

  • C’est une ville bien organisée pour les transports. Tout est moderne rapide et relativement sûr. Il convient d’éviter cependant East Hastings, Chinatown le soir, Grandville street dans sa partie moins commercante. en effet, ce sont des lieux de rassemblement des junkies et clochards du continent en quête de drogues légales et d’un climat doux.
  • Il faut la monnaie dans les bus sinon on peut acheter des carnets à waterfront ou ou au London Drugstore (par ex au carrefour Robson et Grandville au sous sol). Un ticket est valide durant 1h30 pour les bus et le skytrain. Dans les aquabus payer directement (là encore il faut la monnaie) le prix dépend de la zone. On peut louer des bicyclettes près de Stanley Park sur Denman.
  • Un bon plan pas cher nourriture est les foodtrucks autour de Grandville et Robson sinon il faut absolument se régaler de sushis. Sinon manger, se loger, tout est fort cher à Vancouver.
  • carte vancouver