C’est une belle balade pour découvrir l’héritage colonial de Toronto autour de l’AGO. Le musée des Beaux-Arts, fondé en 1911 s’est agrandi à de nombreuses reprises. Ce quartier illustre les changements sociaux depuis l’époque coloniale. A cette époque, les autorités britanniques distribuaient des parcelles deterritoire en parcelles destinées. Celles-ci furent ensuite subdivisées en faveur d’une bourgeoisie nouvelle. Enfin le quartier connut différentes vagues d’émigration.
Une belle demeure coloniale, The Grange
Cette promenade peut se commencer au métro Osgoode devant la maison Campbell à l’angle de University et Queen. On suit alors Queen West en passant devant st Patrick Market. Puis on rejoindt la rue John qui remonte vers the Grange. On accède alors à l’allée majestueuse. Celle-ci du lac menait à la demeure géorgienne. Aujourd’hui encore, elle se détache sur l’étonnante façade bleue crée par Franck Gehry pour servir de lieu d’exposition a l’AGO. Bien qu’il soit t né dans cette rue, le grand architecte a pris la nationalité américaine très jeune. Du coup, l’AGO, sa première commande canadienne ne date que de 2009 !
Franck Gehry est notamment connu pour le Guggenheim de Bilbao ou la fondation LVMH . Gehry, le Torontois caché https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Gehry
Sur l’AGO : https://ago.ca/
et mon article : http://visitesfabienne.org/wordpress/canada/toronto-visites-de-musees/ago/
On passe devant l’église st George the martyr,1845, anglicane. Elle a brûlé en 1955. Il n’en reste que le clocher. Les services ont lieu dans le réfectoire. Puis on continue dans le joli jardin. Au débouché de la rue John sur la droite, se dresse une batisse de briques. University Settlement house date de1926. Cette organisation caritative lutte depuis 1910 pour améliorer les conditions de vie des canadiens. Elle aide en l’occurence des vagues de nouveaux arrivants de ce quartier.
Transformée en Musée des beaux-Arts
The Grange, belle maison géorgienne, remonte à 1817. Construite pour d’Arcy Boulton elle a été agrandie en 1875. De l’ancienne maison, subsiste la bibliothèque aujourd’hui restaurant des abonnés de l’AGO. Sur la droite, le batiment en brique des Beaux Arts (OCAD) remonte à 1876. D’abord hébergé dans the Grange, il s’est vu dédier un édifice, agrandi en 1961. Enfin en 2009 le spectaculaire édifice coloré sur 18 m de pilotis a ouvert comme nouvelle école des Beaux-Arts.
On resort du joli jardin dans la rue de gauche, Beverley street face à une jolie rangée de maisons victoriennes. Les occupations des premiers occupants sont notées devant les portes. Y habitaient un notaire, un vendeur mais aussi une veuve !!!!!
On longe alors une église de style romano gothique italianasante. Luis succède Deep qong manor de style italianisant. Construit en 1855 cet établissement recevait les jeunes travailleuses.
A l’angle de Dundas rue ouverte en 1877 on aperçoit deux églises néogothiques : Our lady of Mount Carmel (1869) et St Patrick. On passe alors devant les jolies maisons victoriennes, de style néogothique, Queen Anne, et 2nd empire. En se retournant, on peut admirer la façade bois et verre de l’AGO de Franck Gehry. Elle affecte la forme d’une carène de pirogue pour souligner que Toronto est une ville construite en territoire autochtone. Plus loin, la statue de Henry Moore rappelle que le musée contient l’une des plus belles et grandes collections du sculpteur britannique ( 131 bronzes).
Des parcelles lôties au XIXème s
On va alors remonter Beverley Street en passant devant une belle série de maisons victoriennes (au 14). Au 147 où habita Isabel King fille de W Lyon McEnzie et mère du PM, W McEnzie King..
Sur le trottoir West de Beverley Street, on voit de jolis exemples d’architecture second Empire. Au 136 Chudleigh House 1872 abrite aujourd’hui le consulat italien. Au 152, Cawthra House (1875) était une maison élégante. La magnifique G. Brown House 186 Beverley, (1876) attire l’attention. C’était l’impressionnante demeure du fondateur du journal le Globe.
On peut alors faire un petit crochet par la rue d’Arcy (37) . S’y trouve un Shtibeleh, petite maison servant de synagogue. Elle atteste la présence d’une communauté juive à la fin du XIXes. On revient sur Beverley entre l’église chinoise baptiste 1886. Elle se situait anciennement à l’emplacement de l’hotel de ville lors du déplacement de l’un des quartiers chinois.
Un quartier marqué par les vagues migratoires
Aux numeros 196/198/200 on notera des maisons de style richardsonien romanesque (1888). Puis sur la droite, on emprunte Cecil street. On aboutit alors sur l’église orthodoxe, une ancienne synagogue. Elle se trouve à l’emplacement d’un ancien champ de course où fut projeté la construction d’une centrale électrique. Ce projet se transforma finalement en logements sur Baldwin Street. De jolis petits restaus animent cette artère commerçante. Sur la vitrine de chez John,se lisaient encore avant la restauration en lettres hébraiques lait frais. Le quartier, qui a été habité par les anglais, allemands, russes, polonais, juifs est aujourd’hui chinois.
C’ouse 1872 aujourd’hui consulat italien, au 152, Cawthra House (1875) et enfin la magnifique G. Brown House 186 Beverley, (1876|), impressionnante demeure du fondateur du journal le Globe. On peut alors faire un petit crochet par la rue d’Arcy (37) où se trouve un Shtibeleh, petite maison servant de synagogue et attestant la présence d’une communauté juive à la fin du XIXes. On revient sur Beverley entre l’église chinoise baptiste 1886 anciennement à l’emplacement de l’hôtel de ville (lors du déplacement de l’un des quartiers chinois). Aux numéros 196/198/200 maison de style richardsonien romanesque (1888) puis sur la droite Cecil street et on aboutit sur l’église orthodoxe ancienne synagogue et à l’emplacement d’un ancien champ de course où fut projeté la construction d’une centrale électrique, projet finalement transformé en logements sur Baldwin Street avec de jolis petits restaus et la vitrine de chez John, où, avant restauration, se lisaient encore sur la vitre en lettres hébraiques lait frais. Le quartier, qui a été habité par les anglais, allemands, russes, polonais, juifs est aujourd’hui chinois.