Hemingway à Cuba

Les agences de voyage proposent toutes des circuits Hemingway à Cuba. L’écrivain nobelisé en 1954, a voulu honorer son pays de villégiature de cette reconnaissance. De ce fait, il est considéré comme un quasi héros local.

Parcours Hemingway à Cuba

Le premier parcours à la recherche de l’auteur du vieil homme et la Mer mène dans les bars de la vieille Havane. Les Cubains le surnomment affectueusement “papa Hemingway”’ .

On peut  commencer à l’hôtel Ambos Mundos. L’une des chambres (511) garde le souvenir des sept hivers passés par l’écrivain. Moyennant un droit d’entrée un rien disproprtionné, on est admis à admirer la machine à écrire de l’auteur. Après quoi ,on peut remonter sur Obispo pour découvrir le daiquiri dans son lieu de naissance. Le Floridita, garantit coktails et ambiance. On peut continuer la tournée à la bodeguita del Medio. Là, en se faufilant entre les hordes de touristes, on peut descendre un mojito et signer de son nom les parois de la petite échoppe bondée en permanence. On peut enfin (se) finir au Sloppy Joe. Ce bar accueillit outre les mafieux des années 1940/50 l’illustrissime Ernest.

Une fois imbibé, on peut maintenant continuer la route vers Cojimar. L’écrivain fréquentait ce ravissant port de pêche  lors de ses sorties en mer…Aujourd’hui, le nom du baroudeur reste attaché à la terrasse de Cojimar. Ce restaurant représente un must pour les autobus de touristes. Dans une jolie salle à manger donnant sur la baie, on peut manger toute sorte de variétés de riz. Et profiter de la compagnie des groupes de chinois, anglo-saxons, allemands…

Cojimar offre pour le reste un malecon en ruine, un fort vénitien bien conservé et des plages d’ordures. C’est dommage que l’anse qui mène au joli petit port de pêche s’apparente à une décharge. Des pélicans plongent entre les détritus le long d’une crique qui mène aux logements sociaux d’Alamar. Si on met de côté la vue et les déchets, Cojimar propose des promenades absolument charmantes.

La Finca Vigia, séjour préféré de Hemingway à Cuba

Enfin, on peut continuer la balade nostalgique à la Finca Vigia. En fait ,la logique conseillerait de commencer par la Finca et d’effectuer le parcours dans le sens inverse de mes écrits…  Il vous faudra donc vous rendre dans le faubourg de st Francois de Paule sur la caretera de la Havane. Si vous êtes très expert dans l’art de lire une carte, ou si vous êtes équipés de maps.me (l’application indispensable pour se repérer à Cuba), vous pouvez vous lancer en individuel. A  moins que vous n’ayiez une journée à passer dans l’autobus P2. Ou que vous soyiez déjà sur la caretera centrale (l’autoroute…). Finalement, le mieux est encore le taxi.

Après une longue traversée des quartiers les plus sympathiques de la capitale cubaine (10 de Octubre, Ciudad deportiva…) vous arriverez enfin en vue de la Vigie, lieu de villégiature du Prix Nobel de littérature entre 1939 et 1960 en compagnie de sa troisième épouse Martha Gellhorn et de sa 4eme Mary Welsh…

https://www.hemingwayhavana.com/

La maison croule aujourd’hui  sous les cars de touristes débarqués de leurs bateaux. Le pélerinage est à éviter le samedi en fin de matinée, il semble que tous les paquebots des Caraibes débarquent leurs passagers sur le même lieu à la même heure. Pourtant la visite n’est pas emballante puisque le visiteur ne peut déambuler qu’autour de la maison. L’amateur de livres  ne peut admirer cette maison de campagne des années 1950 qu’a travers les fenêtres, heureusement ouvertes. Il y verra beaucoup de livres, le bureau sur lequel furent écrit pour qui sonne le glas et le vieil homme et la mer inspiré par un pêcheur de Cojimar…Il y admirera, ou non, également d’innombrables trophées d’animaux africains en voie d’extinction et quelques meubles sans intérêt particulier. Un tour dans le jardin permet de voir la piscine vide, les tombes des chiens et le yacht Pilar de l’infatigable pécheur…

Vous reprendrez bien un Mojito ???

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